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Aéronautique, spatial

[VIDÉO] A sa deuxième tentative, Franky Zapata réussit son pari de traverser La Manche en  »flyboard »

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La deuxième tentative aura été la bonne.  Dix jours après son échec, Franky Zapata a réalisé dimanche 4 août au matin son rêve, celui de traverser la Manche en ‘’flyboard’’, 110 ans après Louis Blériot, premier aviateur à avoir franchi la Manche. Le marseillais a parcouru les 35 kilomètres entre Sangatte et Douvres debout sur la planche volante de son invention propulsée par cinq mini-turboréacteurs qui lui permettent de décoller et d’évoluer jusqu’à 190 kilomètres par heure, avec une autonomie d’une dizaine de minutes.
Franky Zapata a décollé de Sangatte dans le nord de la France à 08H15 (06H15 GMT), il a survolé la mer à une quinzaine de mètres de hauteur à « 160, 170 km/h » et a dû ravitailler en kérosène à mi-parcours pour au final atterrir une vingtaine de minutes après son décollage à St. Margaret’s Bay à Douvres sur la côte sud de l’Angleterre.
C’est lors du ravitaillement que le 25 juillet dernier après s’être élancé du même endroit sur sa planche volante, il avait chuté dans les eaux anglaises, après avoir heurté à très faible allure la plateforme du bateau de ravitaillement (trop petit) où il devait se poser. Or pour ce challenge, En raison de la distance (35 kms) et d’une autonomie d’une dizaine de minutes seulement, Franky Zapata devait obligatoirement se réapprovisionner en kérosène, qu’il stocke dans son sac à dos. « La partie la plus complexe, c’est vraiment le ravitaillement« , avait-il insisté après avoir été secouru en mer et ramené sur le littoral français par un remorqueur, reconnaissant « une mauvaise appréciation de la difficulté de l’atterrissage« . Aussi, pour cette seconde tentative, Franky Zapata et son équipe ont choisi un bateau étape « plus grand » positionné dans les eaux françaises. « On va positionner le bateau de manière différente par rapport aux vagues. Je vais aborder la plateforme avec une autre trajectoire », expliquait-il samedi. Il estimait avoir « beaucoup plus de chances » de réussir « que la dernière fois ».

Prochaine étape : « voler au-dessus des nuages »
Après son exploit, le marseillais de 40 ans s’est exprimé devant plusieurs médias et a tenu une conférence de presse dans l’après-midi, à son retour en France. L’occasion de faire part de ses émotions, de ses remerciements et de se projeter vers de prochains défis.
« Je me sens fatigué, j’ai besoin de vacances« , a-t-il tout d’abord expliqué dans un trait d’humour, avant de livrer plus de détails sur sa traversée et notamment lors de la phase de ravitaillement en kérosène, très délicate, qu’il devait effectuer. « L’atterrissage sur le bateau a été compliqué, ça bougeait encore pas mal, j’ai raté la première approche et je me suis posé bien fort à la deuxième« , a-t-il relaté lors de sa conférence de presse. ‘’Le problème, c’est que le bateau de ravitaillement s’est avancé vers moi, et on ne voulait pas tricher, sinon je n’aurais pas fait la distance exacte. Je n’avais pas le droit d’avoir peur » mais une fois sur la plateforme de ravitaillement, « je savais que j’avais fait le plus dur ».  
Franky Zapata a tenu à remercier, à plusieurs reprises, ses proches, son équipe qui « a bossé avec moi 16 heures par jour, entre les demandes d’autorisations, préparer le ravitaillement… Je voudrais vraiment les remercier, merci à ma femme de toujours me soutenir, et mes amis. J’avais peur d’atterrir mais je savais qu’ils ne me laisseraient pas tomber. » Juste après avoir atterri en Angleterre, il avait fondu en larmes quand son jeune fils lui a dit au téléphone: « Tu es le meilleur, papa !« .
Aujourd’hui avec son ‘’flyboard’’, il a une autre ambition : « Je veux voler à 2000 mètres et surfer au-dessus des nuages. C’est la prochaine étape !« , a-t-il déclaré.

Arrivée de Franky Zapata à St. Margaret’s Bay à Douvres (57 »)
(Source France Info – France Télévisions)  

Après le ‘’flyboard’’, la voiture volante est son nouveau défi
A peine a-t-il posé les pieds sur terre qu’il annonce déjà un nouveau projet fou, une « voiture volante » qu’il doit terminer et dont l’objectif est qu’elle vole avant la fin de l’année. Selon Franky Zapata, « le châssis vole déjà » et la voiture « doit aller en peinture, en carrosserie dans les jours qui arrivent ».Il attend également l’autorisation de la DGAC pour voler, autorisation qui devrait « arriver dans les jours qui suivent ».
Comme son ‘’flyboard’’, la voiture est confectionnée dans les ateliers de son entreprise au Rove (Bouches-du-Rhône) et devrait à terme voler à une vitesse pouvant atteindre « les 300-400 km/h » sur des distances de « 100-120 kilomètres ». « Quand elle sera finalisée, ma voiture pourra rallier Marseille à Montpellier (120 kilomètres à vol d’oiseau) d’une traite’’. Sa voiture volante dont il a dévoilé le nom, « Le Jet-Racer » aura 20 minutes d’autonomie et pèsera 60 kilos. ‘’Avec nos voitures, on peut parcourir jusqu’à 150 km en un quart d’heure et on pourra transporter dix personnes en même temps’’. C’est la même technologie que le ‘’flyboard’’ qui est au cœur de ce projet : une propulsion par turbines et un logiciel de stabilisation. Néanmoins, le pilotage devrait être plus largement pris en compte par l’informatique afin de rendre l’engin plus accessible au grand public.
Le Jet Racer se présentera sous la forme d’une capsule rouge et grise et sera dévoilé à Hawaïi en décembre prochain.

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Aéronautique, spatial

Cannes : Full Metal Energy remporte la 4ème édition du hackathon international ActInSpace® 2020

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Elles étaient 6 équipes à défendre leur projet lors de la finale Internationale d’ActInSpace® édition 2020, qui s’est joué à cause du Covid-19 le vendredi 5 février 2021, et face aux équipes de cinq autres nations, l’Allemagne, l’Australie, l’Argentine, le Burkina Faso et l’Estonie, c’est le projet cannois Full Metal Energy qui ressort grand vainqueur !
Ce concours international d’innovation initié par l’Agence spatiale française (CNES) a réuni cette année 35 pays, au travers de 58 villes sur les 5 continents. La 4ème édition d’ActInSpace® a démarré en simultané dans le monde, les 13 & 14 novembre dernier dans un format 100% virtuel compte tenu de la situation sanitaire, pour 3600 participants, représentant plus de 540 équipes prêtes à relever les 51 challenges proposés par le CNES, l’ESA et les partenaires d’ActInSpace®, à partir de leurs brevets ou données satellite.
Après avoir remporté la finale France, quelques jours auparavant, Full Metal Energy remporte la finale Internationale avec leur projet visant la génération d’énergie à partir de ressources minérales présentes en très grandes quantités à la surface lunaire et contribuant ainsi à la future présence d’équipes sur notre satellite naturel. Ce projet, validé par des industriels de renom, a d’ores et déjà un pied dans la fusée ! Ils remportent ainsi le grand prix ActInSpace® : l’expérience de l’apesanteur sur l’Airbus A310 Zero G !
Soulignons que c’est Telecom Valley, l’association qui anime l’écosystème du numérique sur la Côte d’Azur, qui a organisé l’étape cannoise pour la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, afin d’y apporter et mettre en œuvre son expertise en matière de hackathon.

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Aéronautique, spatial

Grasse : Bioceanor va connecter ses stations météo sous-marines de surveillance aux réseaux satellitaires de CLS

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C’est un partenariat stratégique que vient de conclure Bioceanor, startup implantée à Sophia-Antipolis, avec CLS (Collecte Localisation Satellites) spécialisée dans la fourniture de solutions d’observations et de surveillance de la Terre, filiale du Centre national d’études spatiales (CNES), d’Ardian et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Créée à Grasse en 2018, Bioceanor développe une solution de station météo sous-marine connectée capable de mesure en temps réel et par prédiction la pollution de l’eau. L’AquaReal, c’est son nom, regroupe toutes les dernières innovations technologies de l’IoT, du Big Data en passant par le Machine Learning.

Anticiper les risques de pollution
Via ce partenariat, les bouées intelligentes AquaReal vont être connectées aux réseaux satellitaires de CLS afin d’observer depuis l’espace les risques et impacts environnementaux qui planent sur les fermes aquacoles. Huîtres contaminées par la gastro-entérite, truites arc-en-ciel infectées par la nécrose hématopoïétique, les maladies des espèces issues de l’aquaculture sont difficiles à endiguer et pèsent lourd sur l’économie de la filière et sur la confiance du consommateur toujours plus soucieux de la qualité et de l’origine de son alimentation. L’enjeu est crucial face à la diminution du stock naturel : un poisson sur deux destiné à la consommation humaine dans le monde est issu de l’élevage et la France qui compte 3.500 fermes aquacoles est le deuxième des pays producteurs de l’UE avec 200.000 tonnes par an.
En s’associant, les deux entreprises vont ainsi assurer 24h/24 la surveillance et la collecte de données qui portent sur les propriétés physico-chimiques de l’eau selon 14 paramètres différents (quantité d’oxygène, pH, turbidité, salinité…). Les informations sont remontées via un cloud et affichées en temps réel sur un portail web et/ou une application smartphone. Elles vont permettre de mettre ainsi en place des indicateurs de la qualité microbiologique dont l’évaluation nécessite habituellement des prélèvements sur site et des analyses en laboratoires.

Samuel Dupont, CEO de Bioceanor

 ‘’L’expertise satellitaire de CLS est un accélérateur de nos algorithmes, explique Samuel Dupont, CEO de Bioceanor. ‘’C’est une brique technologique essentielle dans le développement de nos systèmes prédictifs. Allier les données satellitaires de CLS aux données terrains de nos dispositifs IoT permet d’alimenter les processus Big Data et machine learning pour l’observation, la compréhension et l’anticipation d’événements marins’’.
Et Gaëtan Fabritius, directeur de l’innovation et de la prospective de CLS, d’ajouter: ‘’Le spatial permet ainsi de surveiller et d’anticiper en permanence toute crise environnementale et sanitaire impactant entre autres les activités d’aquaculture. Ce partenariat nous apporte également un complément à l’offre de CLS en matière de surveillance des zones écologiquement sensibles, ports, infrastructures offshore, parc marins et aires marines protégées ».
Bioceanor qui a décroché en fin d’année dernière le Grand Prix Tech4Islands Awards 2019 a pour ambition de devenir une des références mondiales sur la prise de mesure et l’analyse de la qualité de l’eau. Son offre AquaReal commercialisée à travers le monde vise les aquaculteurs, les collectivités, les organismes d’Etat, les centres de recherches et tous ceux qui s’intéressent à la qualité de l’eau… Ainsi l’AquaReal est déjà utilisée en Polynésie pour la surveillance de la barrière de corail.

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Aéronautique, spatial

Cannes : Thales Alenia Space se voit confier la construction du satellite tout électrique Eutelsat 10B

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Dans un marché de l’espace actuellement difficile, c’est une bouffée d’air pour Thales Alenia Space (TAS) que la commande du satellite géostationnaire, Eutelsat 10B, annoncée mardi 29 octobre par l’opérateur européen de satellites Eutelsat. La mission de ce satellite « tout électrique » sera d’assurer la continuité des missions du satellite Eutelsat 10A (lancé en 1987, fin de vie opérationnelle en 2023), notamment de diffusion de chaînes de télévision, et de fournir des services de connectivité à bord des avions et des bateaux grâce à deux nouvelles charges utiles innovantes HTS (High-Throughput Satellite) a précisé Eutelsat.
Développé à partir de la plateforme Spacebus Neo de Thales Alenia Space, Eutelsat 10B doit être lancé en 2022 et fournira les services à haut débit sur l’Europe, le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, l’Atlantique, l’Afrique et l’océan Indien.
« Eutelsat 10B est le 28ème satellite commandé par Eutelsat à Thales Alenia Space, le 6ème satellite Thales Alenia Space basé sur la ligne de produits Spacebus NEO et le 4ème embarquant un processeur numérique transparent de 5ème génération pour une mission entièrement numérique », souligne dans un communiqué Jean-Loïc Galle, président de TAS, dont l’entreprise est également en course dans trois autres appels d’offres.

Eutelsat débourse environ 300 millions d’€ pour une capacité haut débit.
Le montant du contrat, quant à lui, n’a pas été communiqué mais le seul satellite, dont la durée de vie devrait être d’au moins 15 ans, reviendrait autour de 200 millions d’euros. Au total, avec le lancement et les assurances, l’investissement d’Eutelsat représenterait 300 millions d’euros. Dans son communiqué, l’opérateur européen relève juste que « l’investissement que représente EUTELSAT 10B ne modifie pas l’enveloppe d’investissements que s’est fixé Eutelsat pour un montant de 400 millions d’euros par an en moyenne sur une période allant de juillet 2019 à juin 2022 ».

(Crédit photos : Thales Alenia Space).

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