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Accélérateur, incubateur, pépinière

[VIDÉO] Région Sud : L’entrepreneuriat se porte bien : 58 154 créations d’entreprises ont été recensées l’année passée

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« Innovation, incubation, accélération… quel accompagnement pour les start-up ? », c’est le thème abordé lors de la dernière réunion des partenaires du Hub Éco organisé par le média La Provence à la Cité de l’Innovation et des Savoirs Aix-Marseille.
Au travers de Hubs partenaires dans plusieurs grands domaines d’activités tels que l’économie, la santé, la montagne, ou le tourisme, le groupe La Provence fédère ainsi de nombreux acteurs économiques et institutionnels du territoire. L’objectif de ces Hubs est de donner à l’ensemble de nos partenaires des outils pour gagner en visibilité tout en développant leur réseau d’influence. Les synergies locales sont omniprésentes entre les partenaires qui échangent sur leurs services, leur valeur ajoutée, mais aussi sur leurs ambitions sur le territoire.

Les partenaires du Hub Éco Bouches-du-Rhône – Photo : David Rossi

Ainsi lors de cette réunion, constat a été fait par les participants que l’entrepreneuriat se développe bien en Provence-Alpes-Côte d’Azur. 591 000 créations d’entreprises ont été recensées en France l’année passée, dont 58 154 dans la région, ce qui représente une augmentation de plus de 4 % sur un an. Rien qu’à Marseille, pas moins de 11 569 entrepreneurs sont actuellement comptabilisés, soit une hausse annuelle de l’ordre de 8%. En parallèle, de plus en plus de structures d’accompagnement se mettent en place pour aider ces projets à émerger et se développer.
« La région Provence-Alpes-Côte d’Azur rattrape son retard et se structure, avec notamment de plus en plus de lieux en lien avec l’innovation. Il y a une vraie prise de conscience depuis quelque temps, avec la mise en place d’un schéma cohérent. Cela a permis de se mettre en ordre de marche et de combler progressivement le retard pris par rapport aux leaders français, à commencer sur Paris », affirme Éric Berton, vice-président Innovation et Valorisation d’Aix-Marseille Université (AMU) et président de la Cité de l’Innovation et des Savoirs Aix Marseille, qui a accueilli jeudi 15 novembre le Hub Éco La Provence.

Un souhait d’innover et de créer
Autre constat, l’envie d’innover et d’entreprendre ne cesse de progresser sur le territoire. Un sondage Ifop pour Kedge Business School, dévoilé en juin dernier, révèle que « 60 % des cadres et des étudiants souhaitent travailler ou créer une start-up. Il y a une appétence pour la création d’entreprise, et une vraie tendance de fond concernant le fait de travailler ou de créer des plus petites structures. Nous sommes au contact de cette population et, pour répondre à ces attentes notamment, nous avons lancé des chaires de recherche et des formations dédiées », explique Quentin Dumontet, responsable entrepreneuriat de Kedge Business School.
Les grands groupes comme les structures spécialisées se coordonnent donc de mieux en mieux au service de l’innovation. Parmi ces structures, Marseille Innovation qui devait inaugurer cette semaine son quatrième site, le CIC Place de l’Innovation, en plein cœur de Marseille, et dont l’inauguration a été reporté à l’année prochaine en raison du drame de la rue d’Aubagne. Laurence Olivier qui dirige la structure depuis le mois de juillet dernier souligne que Marseille Innovation « accompagne actuellement 125 start-up réparties sur nos quatre sites. Depuis la création de l’association, en 1996, plus de 1000 sociétés innovantes ont été accompagnées, avec un taux de survie compris entre 85 et 90 % à 5 ans. Les dispositifs, quels qu’ils soient, inversent ainsi la statistique nationale », souligne la directrice générale. « L’écosystème est de plus en plus riche, depuis la CCI jusqu’aux incubateurs, et permet d’attirer les projets ! », ajoute-t-elle. « Il y a une offre absolument foisonnante dans notre région, avec un écosystème passionnant et de plus en plus ambitieux », confirme Jean-Pierre Gasnier, avocat associé au sein du cabinet Akheos.

Des aspects à améliorer et à consolider
Si les initiatives sont très variées au sein d’un écosystème qui est en train de mieux en mieux se structurer, tout n’est pas encore parfait ! « Des améliorations sont notamment possibles concernant la coopération avec d’autres territoires. Cela se fait aujourd’hui, de manière relativement chronophage… Avec la création de lieux emblématiques comme la Cité de l’Innovation et des Savoirs d’Aix -Marseille, des parcours professionnalisés, la visibilité des actions menées, tout cela va rendre plus attractif le territoire et permettre de développer les collaborations extérieures », souligne Laurence Olivier.

Source La Provence

ENTRETIEN VIDÉO : Laurence Olivier, directrice générale de Marseille Innovation

Christian Rey et Laurence Olivier

Laurence Olivier a pris les rênes de Marseille Innovation en juillet dernier, succédant à Christian Rey, l’emblématique fondateur de Marseille Innovation, aujourd’hui la plus grande pépinière en région Sud Provence-Alpes-Côte-D’azur.
Celle qui a dirigé l’Hôtel Technologique pendant 11 ans, a donc pris les rênes des 4 sites qui composent aujourd’hui Marseille Innovation ; l’Hôtel Technologique qui héberge des start-up du numérique et des sciences de l’ingénieur, l’Hôtel Technoptic qui accompagne les start-up technologiques de l’optique, de la photonique et des objets connectés, les deux hôtels sont implantés à Château-Gombert. Le 3ème site est le Pôle Média de la Belle-de-Mai qui aide les start-up des secteurs multimédia et contenus numériques, enfin quatrième lieu et le plus récent, il s’agit du CIC Place de l’Innovation qui a ouvert ses portes en septembre dernier en plein cœur de Marseille.
Avec une équipe d’une vingtaine de personnes, Marseille Innovation accueille aujourd’hui plus de 130 start-up avec 90% de taux de survie. Depuis sa création, plus de 800 start-up ont été ainsi incubées.
[Vidéo] Dans cet entretien vidéo, Laurence Olivier nous présente le 4ème site de l’accélérateur, le CIC Place de l’Innovation, ouvert depuis septembre dernier. Le CIC Place de l’Innovation accueille une trentaine de start-up.

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3D, VR, AR

Découvrez Mimesis, le masque de protection 100% réalisé sur-mesure, réutilisable et imprimé en 3D

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Mimesis, c’est un masque de protection respiratoire pour praticiens médicaux, 100% sur-mesure, lavable des centaines de fois et imprimé en 3D à la forme de votre visage. Cette simple idée est née il y a 7 mois lors d’un brainstorming autour du Covid-19 mené au sein de l’équipe de la société Inovsys, spécialiste dans conception de pièces spéciales pour l’aéronautique ou l’énergie et implantée sur le Technocentre Henri Fabre, accélérateur d’innovations à Marignane. Ce masque est depuis réalisé par Inovsys en collaboration avec 3D Medlab également sur le Technocentre, spécialisée dans la conception et la production de dispositifs médicaux en impression 3D, et la société montpelliéraine Anatoscope, qui développe des solutions logicielles pour convertir tout type d’image médicale d’un individu en son avatar anatomique 3D en vue de la production de prothèses.

Le confort inégalable du sur-mesure

Sur la base d’un postulat plus poussé que la réalisation de produits standards qui inondent déjà le marché, la flexibilité de la technologie 3D est utilisée pour personnaliser au maximum le masque afin de le conformer à la morphologie du visage de son porteur et apporter un confort inégalable même sur de longues durées.
Nombre de praticiens du monde médical et paramédical vont devoir désormais se protéger quotidiennement et durant plusieurs heures de projections susceptibles d’être contaminées. Dentistes, orthodontistes ou infirmières font partie des premiers concernés auxquels s’ajoutent désormais tous les salariés d’entreprise qui doivent porter le masque quotidiennement.
Après de nombreuses itérations de designs et d’optimisations fonctionnelles, ce sont deux modèles de masques imprimés en TPU (polyuréthane thermoplastique) souple biocompatible, un élastomère aux propriétés adaptées à cet usage, et un dispositif de grille portant un filtrant haute technicité, qui sont proposés. Chaque masque est compatible avec le port d’équipements de protection individuelle et n’entraine pas la formation de buée sur les lunettes ni d’atténuation de la voix.
Pour le produire, il suffit de réaliser un scan du visage du porteur réalisable au moyen d’une application sur smartphone avant de le fabriquer par impression 3D.

Filtration garantie UNS1, l’étanchéité en plus

Les kits proposés comprennent un masque sur-mesure imprimé en 3D (avec une option de visière amovible), un système de fixation et un ensemble de filtres certifiés UNS1 par le gouvernement français et lavables 100 fois. Répondant aux exigences requises pour une utilisation professionnelle, les performances de filtration sont équivalentes à celle des masques chirurgicaux (norme NF EN 14683 : filtration > 95% des particules de 3 μm), tout en apportant une excellente étanchéité. Une alternative avec du tissu filtrant FFP2 à usage unique est en cours d’investigation.
Avec un kit complet, vous disposez de 2000 heures d’utilisation, soit 250 jours de protection (pour une fréquence d’utilisation de 8 heures par jour, en changeant de filtre toutes les 4 heures). Le coût à l’utilisation revient à moins de 30 cents.

www.AnatoMask.com

 

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Accélérateur, incubateur, pépinière

TRIBUNE | L’attractivité des territoires : un véritable tremplin pour l’emploi et la compétitivité

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La crise sanitaire que nous traversons a profondément mis à mal nos organisations et amené nombre d’actifs à évoluer et prendre des décisions structurantes qui impacteront leur avenir professionnel. Dans ce contexte, force est de constater que le sujet lié à la « décentralisation » des entreprises hors des grandes métropoles se positionne aujourd’hui comme une réalité concrète.

Accompagner cette transition pour donner un nouveau souffle à l’économie

C’est précisément sur ce point que les territoires ont un rôle central à jouer pour attirer de nouveaux talents et dynamiser l’économie et l’emploi local. En effet, si les actifs sont demandeurs de mobilité en région, encore faut-il qu’ils puissent y exercer une activité professionnelle en rapport avec leurs attentes, notamment dans les métiers à forte valeur ajoutée comme la technologie, les biotechs, la recherche, etc. Au regard de ces éléments, une bataille semble se profiler entre les différentes régions.

Miser sur la qualité des infrastructures

Une chose est sûre, la qualité des infrastructures est une composante clé de l’attractivité des territoires et peut même représenter une véritable marque de fabrique ou vitrine. Mais celle-ci ne peut s’improviser et nécessite à la fois des investissements massifs, une vision d’avenir et un savoir-faire éprouvé. Technopoles, infrastructures de transports, qualité des réseaux IT, espaces verts et offre culturelle sont autant de points clés qui permettront d’offrir des conditions de travail de premier plan aux entreprises et donc d’attirer de nouveaux talents à long terme.

Repenser les espaces de travail et infléchir la législation pour s’adapter à la nouvelle donne

La crise de la COVID 19 aura mis en avant la possibilité de travailler différemment. En effet, les notions de télétravail, de venue partielle au bureau et de travail hybride font désormais partie de notre quotidien. En ce sens, les territoires, accompagnés de promoteurs innovants, doivent repenser le lieu de travail et créer des bâtiments de nouvelle génération qui pourront accueillir dans des conditions de flexibilité uniques les talents d’aujourd’hui et de demain. Et penser les espaces de travail comme des lieux où favoriser collaboration et ingéniérie collective, des bases arrières de l’entreprise. Il est également essentiel de penser à créer des zones d’activités réellement inclusives qui permettent à la population de vivre au centre de zones d’activités attractives et prenant en compte les nouvelles attentes : écologie, bien-être, développement responsable, etc. Les territoires et les entreprises doivent peser de tout leur poids auprès des gouvernements pour que la législation travail s’adapte à ces nouveaux usages, condition essentielle de l’attractivité de notre pays dans un monde où les talents sont globalisés.

Encourager la fertilisation croisée des talents, source de croissance économique et d’innovation 

Enfin, un autre point clé à prendre en compte est directement lié à la capacité d’un écosystème à savoir travailler ensemble, toutes disciplines confondues, pour faire naître de nouvelles opportunités de collaboration sur un territoire, en particulier grâce à l’apport des centres de recherche à l’échelle régionale qui peuvent créer une fabuleuse émulation sur l’économie locale. Mais ce n’est pas tout, s’appuyer sur un tissu universitaire et un enseignement supérieur de qualité sera également l’assurance de cristalliser localement des compétences et talents qui formeront les élites de demain et donneront une véritable identité aux territoires régionaux. Il s’agit grâce à ces acteurs de transformer le modèle de croissance économique, social et environnemental des territoires.

À travers ces différents éléments, on comprend donc parfaitement l’importance pour les régions de renforcer leur attractivité pour se développer à long terme et répondre aux nouveaux défis auxquels nous devrons faire face.

par Dorothée Lamé-Laroche. directrice du développement de la technopole de Sophia Antipolis

 

 

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Accélérateur, incubateur, pépinière

Sophia-Antipolis : F-Reg, GoMecano et Creative Motion intègrent la promo 2020/2022 du Village by CA

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La promotion 2020/2022 du Village by CA de Sophia Antipolis, l’accélérateur du Crédit Agricole est désormais complète suite à l’arrivée de F-Reg, Go Mecano et Creative Motion. Plusieurs start-up innovantes avec un fort potentiel de croissance et ayant fait leurs premières preuves de marché, sont venues ‘’pitcher’’ mardi 8 décembre devant le comité de sélection constitué de ses partenaires Ambassadeurs*. F-Reg, Go Mecano et Creative Motion ont été retenues pour intégrer le programme d’accélération et complètent une promotion 2020-2022 bien garnie, riche de 22 startups actuellement dans les murs du Village.
Le programme de 24 mois du Village by CA, monté en partenariat avec la CCI Nice Côte d’Azur, est axé sur la montée en compétence des dirigeants dans le domaine de la vente, de la stratégie, de la planification opérationnelle et de la finance d’entreprise. Il permet aux startups, PME, ETI, grands groupes, institutionnels, grandes écoles et universités de coopérer, innover et se développer ensemble.

Les 3 startups sélectionnées

–        F-Reg (Flow Regulation Systems) : Fondée par Emmanuel Curinier et Thierry Courbon en 2014, implantée dans le département des Alpes-Maritimes, il s’agit d’une solution de stockage innovante permettant de lutter contre les inondations urbaines et de prévenir les pollutions par temps de pluie. Avec ses douze salariés, elle commercialise depuis 2018 une vanne de régulation chargée de contrôler les flux d’eau dans les canalisations.

–        Go Mecano : Le garage automobile itinérant créé à Roquefort-les-Pins par Alexandre Nivesse et Mathias Boutsen en 2017 et implanté dans le département des Alpes-Maritimes. Go Mecano est une plateforme tout-en-un permettant aux clients particuliers et professionnels d’obtenir un rendez-vous avec un mécanicien mobile en moins de 72h pour réaliser l’entretien ou la réparation de son véhicule à domicile ou sur site.

–        Creative Motion : Fondée par Lionel Hun en Janvier 2019, Creative Motion conçoit et produit des nouvelles expériences digitales duplicables permettant d’engager émotionnellement les individus et permettant aux marques et aux entreprises de créer un lien particulier avec leurs communautés.

Le Village by CA PCA accompagne désormais 43 startups (dont 21 alumnis) qui ont vu leur croissance commerciale boostée grâce à la synergie entre l’accompagnement proposé et le tissu de partenaires impliqués localement. Le réseau européen de 37 Villages by CA (en France, en Italie et au Luxembourg) permet également de créer des connexions sur l’ensemble du territoire et à l’international.

*Les partenaires ambassadeurs sont SAP Labs France, CGI, CEA Tech, Noeva, Cabinet DSO, EDF, Indosuez, Malongo, Philips Lighting, IBM, Amadeus ou Supralog.

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