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Energie, environnement

Toulon : ce drone marin, Sphyrna, a écouté et enregistré des cétacés en mer Méditerranée pendant deux mois

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Blanc, effilé, asymétrique avec son flotteur de pirogue polynésienne, il s’appelle Sphyrna et c’est le plus grand navire autonome civil du monde ! Conçu et fabriqué par Sea Proven, une start-up installée à Saint-Jean-sur-Mayenne en Mayenne, Sphyrna a navigué en juillet et tout le mois d’août entre Toulon et les îles d’Or pour enregistrer les sons émis par les cachalots et les baleines à bec. Nom de code de cette mission scientifique, Pelagos, du nom du sanctuaire marin protégé concerné. Dans cette zone située sur les eaux territoriales françaises, italiennes et monégasques, une protection particulière des animaux marins a été mise en place et pour la petite histoire, c’est le Prince Albert II de Monaco qui devait lancer la mission au mois de juillet. Malade, il a été contraint de se décommander peu de temps avant.

Une mission en partenariat avec l’université de Toulon
C’est grâce à un partenariat tissé avec l’Université de Toulon que Sphyrna a effectué cette mission dans les eaux méditerranéennes. En novembre dernier, la start-up Sea Proven lance un appel à projet auprès de la communauté scientifique afin de trouver une mission d’intérêt général dans laquelle elle pourrait engager son drone marin. L’idée est d’avoir un premier cas concret, une mission opérationnelle pour tester et adapter la technologie. C’est l’Université de Toulon qui répond positivement, trouvant intéressant de mettre ce drone au service d’un de leurs domaines : le suivi bioacoustique des cétacés. Les scientifiques espèrent ainsi suivre leurs déplacements afin de mieux protéger ces espèces menacées.
Le projet est mené dès la mi-juillet, avec le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Université de Toulon, chargés d’analyser les données captées par Sphyrna. Sea Proven a trouvé de nombreux partenaires comme Lemer Pax, qui a affrété le catamaran de suivi, Solar Odyssey, et le magazine Marine et Océans.

Un drone silencieux et autonome en énergie
C’est « le plus grand drone civil de surface au monde » aime souligner son concepteur, Fabien de Varenne, à la tête de la start-up Sea Proven. Long de 17 mètres, le bateau pèse à peine plus d’une tonne grâce à ses coques en fibre de carbone aux formes asymétriques. Son profil effilé permet aussi de réduire les frottements avec l’eau. Autant d’éléments qui permettent à ce drone silencieux, alimenté par des panneaux solaires, de ne pas parasiter les enregistrements sous-marins qui permettront de quantifier les spécimens au large de la Côte d’Azur.
Habituellement les études acoustiques sont effectuées avec des bouées ou des appareils embarqués sur des navires. Problème, ces études s’effectuent à point fixe et changent le comportement de l’animal. En revanche, le Sphyrna, commandé à distance, peut suivre silencieusement les cachalots pendant des heures et capter des sons grâce à ses cinq micros sous-marins, sur un rayon de 10 km et une profondeur de 2 000 mètres. Sphyrna est une technologie non-intrusive, contrairement au sonar qui émet des ondes sonores et fait fuir les baleines. Le drone marin agit comme un « éclaireur », souligne Hervé Glotin, chercheur en bioacoustique à l’université de Toulon. « Equipé de capteurs bioacoustiques. Ils permettent de relever les déplacements des baleines et d’enregistrer le langage des cachalots », précise encore le chercheur. Les cachalots et les baleines à bec vivent dans les grandes profondeurs et passent 90 % de leur temps sous l’eau. Leurs habitudes sont donc encore peu connues à ce jour. Les données acoustiques du drone marin vont permettre de les localiser en longitude, en latitude et en profondeur. Elles donneront également des indications sur leur façon de chasser, ‘’car ces mammifères produisent un son particulier lorsqu’ils s’approchent de leur proie et quand ils l’ingèrent’’, explique Hervé Glotin.  Outre leur comportement en eaux profondes, la mission vise également à observer l’impact de la pollution sonore sur les cétacés. La circulation maritime dans la zone portuaire de Toulon est très dense, entre bateaux de croisières et navires pétroliers. L’objectif étant de réussir à prévoir le mouvement de ces mammifères, pour éviter d’éventuelles collisions avec des embarcations.

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Ecosystème

Marseille : Interxion s’engage aux côtés du Parc National des Calanques pour la protection de l’environnement

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Principal fournisseur européen de solutions de datacenters de colocation neutre vis-à-vis des opérateurs télécoms et des fournisseurs de cloud, Interxion France annonce s’engager auprès du Parc national des Calanques, le 1 er parc national péri-urbain d’Europe, pour un partenariat multi-projets visant la protection de l’environnement. C’est dans le cadre du programme de mécénat Entrepreneurs pour la Planète, qu’Interxion mettra à disposition du Parc national des Calanques, ses compétences ainsi que son expertise pour développer des solutions à impact positif pour l’environnement et le territoire.
‘’Nous engageons nos compétences, capacités techniques et technologiques aux côtés du parc, afin de les aider à répondre à des enjeux majeurs tels que l’hyper-fréquentation des sites naturels et leur protection’’ explique Fabrice Coquio, président d’Interxion France. ‘’Nos équipes respectives travaillent aujourd’hui de concert pour délivrer des projets à impact positif et concret à l’échelle locale. Il est clé pour Interxion d’agir au plus près de nos sites de data center en soutenant des projets environnementaux’’.
En tant qu’opérateur de datacenters, Interxion est engagé depuis de nombreuses années pour réduire son impact environnemental. L’entreprise du Groupe Digital Realty, a ainsi récemment annoncé être neutre en carbone (scope 1 et 2) depuis fin 2020.

Parc national des Calanques : 3 millions de visiteurs par an

Créé en 2012, le Parc national des Calanques, avec près de 8 500 hectares terrestres et 43 500 hectares marins, a pour mission de protéger, accueillir et transmettre aux générations futures les patrimoines exceptionnels de son territoire. Niché au cœur de la Métropole Aix-Marseille Provence,
Il est le seul parc national péri-urbain d’Europe et le 10ème parc national français, il figure parmi les hotspots mondiaux de biodiversité et abrite 200 espèces protégées à terre et en mer. Il enregistre près de 3 millions de visiteurs à terre et en mer par an. Un chiffre, en constante augmentation, qui n’est pas sans avoir de répercussion sur l’environnement et le patrimoine associé.
‘’Le principal enjeu est celui de la fréquentation croissante qui impacte les milieux naturels. Également, la mobilisation citoyenne autour de la biodiversité ; l’homme fait partie de la nature et les Parcs nationaux sont des territoires pour la recherche, l’éducation et la médiation’’ précise François Bland, directeur du Parc national des Calanques. ‘’Nous avons choisi de rejoindre le mouvement Entrepreneurs Pour La Planète car il propose d’unir et de mobiliser l’ensemble des forces vives d’un territoire pour trouver de nouveaux modèles où « économie » et « écologie » ne s’opposent pas. La diversité des regards est importante.’’

Une centaine de projets pour protéger l’environnement

A l’origine de la collaboration entre Interxion et le Parc National des Calanques, l’association d’intérêt général Entrepreneurs Pour La Planète. Lancé en 2019, l’association est un mouvement philanthropique dédié à la protection de l’environnement grâce à des actions de mécénat de compétences entre chefs d’entreprise et porteurs de projet d’un même territoire. La solution : mettre en relation des chefs d’entreprise désireux de s’engager pour une cause environnementale, et des porteurs de projet en quête de savoir-faire entrepreneurial pour pérenniser et développer leur activité. En moins d’un an, l’association a réussi son pari puisqu’elle héberge déjà plus d’une centaine de projets sur sa plateforme dont la moitié est accompagnée. Elle se déploie également au-delà de la région Sud, en Ile-de-France et depuis peu, en régions Rhône-Alpes et Grand Est. Enfin, elle a reçu en novembre 2020 le label de Partenaire Engagé pour la Nature, créé à l’initiative de l’agence Française de la Biodiversité (OFB) et du Ministère de la transition écologique, une reconnaissance supplémentaire pour son engagement en faveur de la protection de la biodiversité et du vivant.

www.interxion.fr.
http://www.calanques-parcnational.fr/fr
https://entrepreneurspourlaplanete.org/

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Ecosystème

Aubagne : Next Blue Tech lève des fonds pour produire, commercialiser et exporter sa trottinette des mers

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Peut-être l’avez-vous déjà essayé l’été dernier sur les plages de la Région Sud, de Corse, aux Antilles ou aux Baléares ? Là où une quinzaine de loueurs la proposait et où une centaine d’exemplaires a été vendue ! Ou peut-être l’avez-vous tout simplement vu, la toute première trottinette électrique des mers baptisée BlueWay !

Un tour de table espéré de 1,5M€

BlueWay, c’est le pari lancé par la start-up Next Blue Tech qui vient de quitter Meyreuil pour Aubagne où elle a implanté un nouveau centre de production d’une capacité de 1000 unités par an. L’entreprise provençale qui conçoit des loisirs nautiques à propulsion électrique soucieux de l’environnement (notamment un scooter des mers électrique à foils du nom d’eSeaRider sur lequel elle travaille depuis sa création en 2017) souhaite accélérer son développement en s’appuyant sur son produit phare qu’est devenu BlueWay. Avec 100 trottinettes des mers commercialisées en 2020, elle espère atteindre les 800 ventes en 2021 et s’exporter en Espagne, en Italie, en Egypte, aux Emirats Arabes, aux Etats-Unis ou encore au Canada. Pour cela, la start-up organise un tour de table et entend réunir 1,5 millions d’euros auprès de différents investisseurs, fonds ou acteurs privés.

Une innovation provençale respectueuse de l’environnement

BlueWay, c’est une nouvelle expérience en mer, une invitation à découvrir le littoral, à faire des balades. Rien à voir avec la vitesse d’un scooter des mers. D’un poids de 35 kilogrammes auxquels il faut ajouter 11,5 kg de batterie, la trottinette est propulsé à 7 km/h par un moteur à hélice silencieux (350 W) immergé sous la coque sous forme d’un pod et une batterie électrique étanche qui lui confèrent une autonomie de huit heures. Pas de bruit de moteur, pas de fumée, l’accent est mis sur un loisir 100 % écologique. Grâce à sa large planche (2,50 x 1,05 de large), similaire à celle d’un paddle classique, et à son guidon, doté d’une gâchette pour accélérer, cette trottinette électrique garantit une grande stabilité. Insubmersible et géolocalisée, elle est 100% recyclable. Le BlueWay peut être utilisé par toutes les tranches d’âge, de 5 à 85 ans. Jusqu’à trois personnes peuvent monter dessus, à condition de ne dépasser les 150 kg.
Vendu à un prix d’environ 5000 euros, le BlueWay était aussi loué 30 € de l’heure. Cet été, à n’en pas douter, il ne laissera personne indifférent. Pour les loueurs, c’est un produit très attractif qui apporte une nouvelle clientèle et une offre inédite pour les utilisateurs.

Vidéo de présentation de la trottinette des mers

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Ecosystème

Nice : une navette autonome testée sur la Z.I. de Carros-Le Broc pour une mise en circulation à l’horizon 2022

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A Nice, la voiture sans chauffeur est devenue réalité ! Un véhicule électrique 100% autonome est entré en phase de tests dans la zone industrielle de Carros-Le Broc, en périphérie de Nice. Le maire de Nice Christian Estrosi, également président de la Métropole Nice Côte d’Azur et président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a présenté le 15 janvier dernier dans les locaux de l’IMREDD, l’Institut méditerranéen du risque, de l’environnement et du développement durable, la navette Milla Pod qui peut embarquer jusqu’à six personnes. Longue de 4 mètres 14, large de 1 mètre 60, doté d’un châssis en aluminium pour un poids de 1 760 kilos à vide, Milla Pod offre une autonomie de 100 kms pour une vitesse maximum de 50 km/h. Son expérimentation sur la zone industrielle de Carros a fait l’objet d’une convention signée le 14 Février 2020 entre la Métropole, l’IMREDD, le CAIPDV*, la Banque des Territoires et la Région Sud.

Développer une offre de transport à la carte

La navette Milla Pod, construite par le groupe Milla implanté à Meudon dans les Hauts-de-Seine, est déjà opérationnelle depuis un an à Aix-en-Provence. Connue sous le nom de ‘’La Demoiselle’’, elle relie la gare TGV à la zone d’activité de la Duranne soit un parcours de dix kilomètres.
A Nice, elle desservira à l’horizon 2022 la zone industrielle de Carros, la plus importante de l’est du département, avec 550 entreprises et plus de 11 000 salariés dont 85 % d’entre eux utilisent leur voiture personnelle.
’On veut faciliter la vie des usagers dans leurs déplacements‘’, lance le Pr Pierre-Jean Barre, directeur de l’IMREDD. ‘’On veut permette d’éviter à une personne d’emprunter une voiture pour effectuer deux kilomètres pour se rendre au premier tram par exemple. Le véhicule pourra également transporter un usager qui souhaite prendre un vélo bleu vers un endroit où des vélos sont disponibles’’, détaille encore Pierre-Jean Barre.
‘’La navette électrique autonome qui sera testée dans la zone industrielle de Carros-Le Broc va offrir des analyses déterminantes en matière de mobilité douce et de transport à la carte. Ce sont des projets comme celui-ci qui vont nous permettre d’atteindre l’objectif européen de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 55 % pour 2030’’ avance Christian Estrosi pour qui la mobilité de demain passe par les véhicules autonomes, c’est-à-dire sans conducteur, et électriques, donc non polluants. Cette innovation s’inscrit dans cette démarche. Elle a été pensée pour compléter une offre de mobilité qui existe déjà au sein de la métropole azuréenne, et pour répondre aux besoins des usagers. Pour le maire de Nice, l’avenir du véhicule sans chauffeur, c’est le transport à la carte. ‘’Plutôt que de faire circuler des bus vides à heures fixes, nous pourrions proposer une application téléchargeable permettant aux voyageurs de programmer leurs trajets à bord des navettes sans conducteur’’, explique l’élu.

Une navette sans chauffeur mais avec un superviseur à bord

Ce sont les chercheurs de l’IMREDD qui testeront la navette, son autonomie, sa capacité de réaction au moindre incident. Les expérimentations se font en site propre, mais dans la vraie vie, il y a des vélos, des poussettes, des chiens, des voitures mal garées et les algorithmes des voitures autonomes ne prennent pas en compte toutes ces problématiques. La navette est équipée de capteurs mais aussi de caméras et de radars, pour capter toutes les données de la « vraie vie » et adapter la programmation de la navette. Encore aujourd’hui, les différents acteurs travaillent sur les algorithmes à intégrer dans l’engin pour le sécuriser. Selon la législation, un superviseur est obligé d’être présent à bord pour que la navette autonome puisse rouler. Il est directement relié à un opérateur en centre de contrôle. En mars prochain, un deuxième véhicule sera présenté, pouvant transporter jusqu’à 18 personnes, tel un minibus électrique.
Concrètement, après les différents aménagements à faire dans la zone industrielle pour une pratique optimale, en 2022, un usager pourra appeler, à travers une application smartphone, la navette pour l’emmener au lieu de son choix.
Il faudra néanmoins que cette expérimentation soit validée par la métropole, qui accompagne et finance le projet à hauteur de 750.000 euros (sur un total de plus de 4,5 millions d’euros).

* CAIPDV : Côte d’Azur Industries Plaine Du Var – Union des Clubs d’entreprises de la Plaine du Var dont le but de promouvoir les sites d’activités industrielles, logistiques ou artisanales de la Plaine du Var et des environs et de favoriser le développement de leurs entreprises.

La navette électrique autonome MILLA POD from MILLA POD on Vimeo.

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