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Economie numérique

Les nouvelles orientations de la French Tech

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Avant qu’Emmanuel Macron ne s’entretienne pendant plus d’une heure avec les startuppers de Station F, Mounir Majhoubi et Kat Borlongan, la nouvelle directrice de la Mission French Tech, avaient fait le job : expliquer aux entrepreneurs présents les nouvelles orientations de la French Tech.
Depuis sa prise de poste, en mai dernier, Kat Borlongan a rencontré pour cela plusieurs centaines d’entrepreneurs, investisseurs et personnalités de l’écosystème French Tech, partout sur le territoire. La French Tech traversait une période de flottement qui a même poussé certains entrepreneurs à remettre en question son pilotage par l’Etat, la Mission French Tech devait se réformer et repartir de l’avant !

Une French Tech centrée sur les scale-up, la « tech for good » et la mixité sociale
Cinq ans après sa création, les enjeux de la French Tech sont sensiblement différents pour l’écosystème tech. Si la faille connue de l’amorçage a été comblée, les startups françaises doivent désormais grandir et s’internationaliser pour devenir des leaders mondiaux voire des licornes. Et les faiblesses portent sur la capacité des startups à réaliser de plus grosses levées de fonds et à recruter des talents français et étrangers.
Les nouvelles priorités de la Mission French Tech, décrites par Emmanuel Macron à Station F mardi 9 octobre, s’articulent donc autour de trois axes : aider les startups à « passer à l’échelle » pour devenir des scale-up, promouvoir la « tech for good« , l’innovation qui vise à améliorer la société et résoudre les grands défis, notamment environnementaux, du XXIe siècle et « mieux intégrer les femmes et la mixité sociale » dans un écosystème tech essentiellement blanc, masculin et issus de milieux sociaux favorisés.

Un Visa French Tech simplifié à partir de mars 2019
Pour les scale-up, la principale nouvelle mesure est la création, à partir du 1er mars 2019, du Visa French Tech. Il s’agit en réalité de la simplification et de l’élargissement du French Tech Visa annoncé en juin 2017, qui lui-même devait simplifier et adapter au secteur de la tech le Passeport Talents, un titre de séjour conçu pour les travailleurs étrangers. Encore trop complexe, le French Tech Visa n’a pas eu les résultats escomptés : seulement 150 recrutements en un an ont été réalisés via ce dispositif.
Le Visa French Tech, en revanche, devrait permettre à n’importe quelle entreprise innovante (et non plus uniquement des entreprises du numérique) de faire venir en France « en quelques semaines maximum » d’après Mounir Mahjoubi, un talent basé à l’étranger. Par ailleurs, le programme French Tech Ticket, qui vise à attirer les entrepreneurs étrangers en France pour qu’ils viennent y créer leur startup, est maintenu.
En revanche, aucune annonce n’a été faite sur les deux autres objectifs de la French Tech, la « tech for good » et la mixité sociale. Le programme French Tech Diversité, jugé nécessaire mais décrié pour son faible financement, se poursuit sans enveloppe supplémentaire pour en maximiser l’impact.

Les « Métropoles » et les « Hubs » remplacés par des « Capitales » et des « Communautés »
Critiqués par de nombreux entrepreneurs, les écosystèmes locaux labellisés French Tech, c’est-à-dire les 13 « Métropoles » en France et les 22 « Hubs » à l’international, sont supprimés. Ils seront remplacés dès le mois de novembre par des « Capitales » et des « Communautés ». Contrairement aux labels existants, qui sont pilotés par des acteurs publics et privés locaux ainsi que par des entrepreneurs, l’idée des Capitales et des Communautés est que les entrepreneurs soient placés au cœur de l’initiative.
Pour créer une « Communauté », il faudra qu’un minimum de 25 entrepreneurs décident de se regrouper. « Cela permettra des regroupements plus souples, plus spontanés et plus efficaces car cela se fera parfois autour d’une même thématique« , indique le secrétariat d’Etat au Numérique, qui acte ainsi l’échec des neuf réseaux thématiques nationaux et préfère que des initiatives se montent thématiquement au niveau local. Ces « Communautés » existeront aussi à l’international.
Les « Capitales French Tech », en revanche, vont surtout remplacer les 13 « Métropoles » existantes : il s’agira, toujours à partir du mois de novembre, de valoriser les scale-up du territoire et d’organiser le label autour d’elles, avec un fort soutien des collectivités territoriales. Autrement dit, un même entrepreneur pourra faire partie d’une « Capitale » French Tech et s’impliquer dans une « Communauté » thématique sur son territoire.
Si le changement peut paraître cosmétique, il s’agit pour la Mission French Tech de faire le ménage dans les initiatives locales existantes -et dont le fonctionnement est souvent rendu difficile par les luttes de pouvoir entre les différents acteurs, et de « rendre » le label French Tech aux entrepreneurs, ce qui était l’une des principales revendications de l’écosystème tech.

Lire également[Vidéo] Emmanuel Macron à Station F pour soutenir le nouvel élan de la French Tech.

Un budget autour de 18 millions d’euros, création d’un « Fonds de la French Tech »
Le budget de la Mission French a aussi été clarifié. Le projet de loi de finances en cours de validation propose pour la première fois une ligne de financement de 3 millions d’euros pour les frais de fonctionnement de la Mission French Tech et de sa dizaine d’employés basés à Paris
S’ajoutent aussi, d’après Bercy, 15 millions d’euros de budget pour financer les différents programmes de la Mission French Tech, c’est-à-dire le Pass French Tech, le French Tech Ticket, le Visa French Tech et l’initiative French Tech Diversité. Un nouveau programme de 2 millions d’euros s’inclut également dans la liste : il s’agit d’un fonds de la French Tech pour soutenir des initiatives locales portées par les Capitales et les Communautés, par exemple la création d’un événement ou d’un nouveau lieu pour l’écosystème local.
Enfin, la Bourse French Tech (45.000 euros d’aides pour le lancement d’un projet), le fonds French Tech Accélération qui investit en fonds de fonds dans des accélérateurs de startups, et le fonds French Tech Seed, tous trois gérés par Bpifrance et spécialisés dans le pré-amorçage et l’amorçage, bénéficient de financements propres tout en faisant partie de la Mission French Tech.

(Source : La Tribune)

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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