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Economie numérique

Lancement du SmartPort Challenge : 7 entreprises, 7 défis innovants pour construire le port du futur

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Le Port de Marseille souhaite développer les solutions qui lui permettront de conforter son excellence dans les domaines de la logistique portuaire, de la performance énergétique et des solutions numériques. Pour enrichir l’écosystème déjà présent, développer et expérimenter des solutions innovantes, les acteurs économiques, portuaires, académiques et institutionnels se sont donc associés pour mettre en œuvre un programme d’innovation ouverte : le SmartPort Challenge qui s’inscrit dans la démarche du French SmartPort in Med.
Le French Smart Port in Med est né de la volonté du Grand Port Maritime de Marseille, de la CCI Marseille Provence, d’Aix-Marseille Université de construire le port du futur : un port attractif, innovant, répondant aux enjeux actuels et futurs par une stratégie axée sur le numérique et le développement durable.

Les trois partenaires se sont une nouvelle fois mobilisés pour lancer le 10 octobre dernier, au Palais de la Bourse, à Marseille, le SmartPort Challenge, avec le soutien de la Préfecture des Bouches-du-Rhône, la Région SUD – Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Métropole Aix-Marseille Provence. Ils ont reçu également le soutien de thecamp, campus pour explorer le futur, et de 7 grands groupes internationaux présents sur la Métropole Aix-Marseille-Provence, pour mettre à la disposition des entreprises innovantes des lieux d’expérimentation, des données, des équipes et des moyens de communication.

Un challenge aux 7 défis à relever
Le challenge repose sur 7 défis lancés par des grands groupes internationaux présents sur le territoire métropolitain – Naval Group, Hammerson, La Méridionale, EDF Provence-Alpes-Côte d’Azur, Interxion, CMA-CGM et GPMM – en lien avec leurs problématiques. A partir de ces défis, les startups sont invitées à déposer leur candidature jusqu’à fin novembre. Les lauréats se lanceront ensuite dans une phase d’expérimentations début 2019 à thecamp, campus du futur, pour une durée de 3 mois.
Enfin en mai 2019, un Smart Port Day sera organisé pour dévoiler les solutions innovantes portées par les startups sélectionnées.

Une récompense de 15 000 € lui sera également attribuée, ainsi qu’une visibilité sur le site web et lors de l’événement Smart Port Day.

  • Calendrier Dépôt des dossiers de candidature > du 10 octobre au 30 novembre 2018
  • Sélection des candidats par les organisateurs > début décembre
  • Sélection des nominés par le Jury > le 13 décembre 2018
  • Audition des nominés par le jury > le 20 décembre 2018
  • Cérémonie de présentation des Lauréats > le 25 janvier 2019
  • Développement des solutions innovantes répondant aux Défis > Février – avril 2019
  • Smart Port Day > Mai 2019

Les 7 défis lancés par les grands groupes  
Les grands groupes internationaux présents sur le territoire métropolitain proposent des défis en lien avec leurs problématiques portuaires.

Défi 1 / CMA-CGM : Comment optimiser les opérations portuaires ?
Objectif : optimiser les opérations du terminal conteneurs, acquérir une meilleure connaissance de ce qu’il se passe en amont et permettre d’anticiper le meilleur créneau pour accueillir/sortir les conteneurs des terminaux.
Descriptif :  la logistique portuaire est un ensemble d’actions/d’opérations complexes, ne générant pas suffisamment de données. Le défi vise à optimiser et améliorer la qualité des opérations via l’IoT et l’analyse de données.

Défi 2 / EDF :  Comment s’appuyer sur les énergies renouvelables pour le raccordement des navires au réseau électrique ?
Objectif : le GPMM souhaite développer un système de branchement électrique à quai, de manière à minimiser la dépendance des navires aux combustibles fossiles lorsqu’ils sont en escale. Il a par ailleurs l’ambition d’accroître sa production d’énergies renouvelables.
Descriptif : plusieurs pistes peuvent être explorées pour améliorer le recours aux ENR pour cet usage singulier. Il est proposé d’aborder plus spécifiquement dans ce défi le couplage entre production photovoltaïque en autoconsommation et stockage d’énergie sous forme de batteries.

Défi 3 / GPMM : Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport de fret ?
Objectif : la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un objectif planétaire acté lors de la COP21 et plus récemment par l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Le défi proposé ici consiste à prototyper un « éco calculateur » permettant de quantifier les émissions de gaz à effet de serre selon les trajets door-to-door envisagés d’un conteneur et intégrant des éléments de compensation d’empreinte écologique.
Descriptif :  analyse de la route logistique d’un point A à un point B, incluant le leg terrestre amont, le leg maritime et le leg terrestre aval. Distinguer les différentes options de pré & post acheminement (route/fer/fleuve) et les alternatives de ports d’entrée et de sortie. Paramétrable en fonction des vecteurs de transports utilisés (taille du navire, type de traction fer, type de convoi fluvial, …). Utilisable sur un site internet et/ou via une application dédiée. Le modèle de financement de cet éco calculateur fait partie du défi, en incluant impérativement une version gratuite (avec éventuellement une version plus élaborée faite sur mesure pour telle ou telle partie prenante qui serait payante).

Défi 4 / Hammerson/Les Terrasses du Port : Comment mieux informer les usagers sur et autour du port ?
Objectif : proposer et prototyper une ou plusieurs solutions numériques (application / panneaux d’information innovants / objets connectés) à destination des passagers de croisière et ferries, notamment sur l’offre de transport et de parking existante entre navires et centre-ville, lien aéroport et gares SNCF et les activités (restauration, shopping, culture, hôtels) potentielles autour du port.
Descriptif : ce défi répond au déficit d’information des usagers du port dans leur orientation, dans leur déplacement et besoins d’informations sur l’emprise et autour du port, sur le bassin Est.  Le déficit d’information sur le port et son écosystème concerne tous les usagers.

Défi 5 / Interxion : Comment mesurer la capacité des batteries avec un capteur à bas coût ?
Objectif : créer une solution de monitoring à bas coût pour chacune des batteries de sites Data Center Interxion sur la zone portuaire.
Descriptif : s’inscrire dans la démarche environnementale limitant les changements de batteries au strict besoin et sécurisant en même temps la continuité des services.

Défi 6 / La Méridionale :  Comment informer les chauffeurs de la position à quai d’une remorque?
Objectifs : s’inscrire dans la démarche Smart Port en vue d’améliorer la fluidité du trafic portuaire et de diminuer la consommation de carburant sur le terminal.
Descriptif :  La Méridionale a développé un procédé d’identification des remorques par un tag RFID positionné sur la main de frein des remorques. Dans son application dédiée, cela lui permet d’identifier et de positionner les remorques à quai.

Défi 7 / Naval Group : Comment établir une cyber cartographie portuaire ?
Objectif : élaborer une méthode visant à cartographier l’ensemble des éléments techniques numériques portuaires (bassins, grutages, ponts, réseau électrique, système informatique pilotant les containers, systèmes informatiques internes du port, systèmes de contrôle d’accès…).
Descriptif : ce défi s’inscrit dans le cadre d’une étude de cyber sécurité du domaine portuaire menée par Naval Group en partenariat avec le GPMM.

www.lefrenchsmartportinmed.com 

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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