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BioTech, MedTech

#Covid19 : Volumic et La Ferme3D impriment en 3D des éprouvettes de tests pour le dépistage du Coronavirus

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La start-up niçoise 3D Volumic, spécialisée dans le développement d’imprimantes 3D professionnelles dénommées Stream25, a annoncé le 27 mars avoir obtenu l’accord pour produire un millier d’éprouvettes d’analyse pour le dépistage du Covid-19 pour le compte de Cerballiance, un groupe de plus de 600 laboratoires en France.
Mandatés par l’Agence régionale de santé (ARS) pour réaliser des tests de dépistage par RT PCR sur automates (150 tests journaliers par machine), les laboratoires Cerballiance ne disposaient pas de quantités suffisantes d’éprouvettes pour faire fonctionner les machines à plein régime. Or le Gouvernement a annoncé ce weekend son ambition de réaliser 20 000 à 30 000 tests de dépistage du Covid-19 par jour dans les prochaines semaines. Devant les difficultés d’approvisionnement de la chaine officielle, le directeur général et médical de Cerballiance, le Docteur Vincent Raimondi a contacté la start-up niçoise 3D Volumic, pour concevoir et produire au plus vite une version alternative et validée de ces éprouvettes ou cupules.

Les premiers modèles conçus en 72 heures

Les cupules imprimées en 3D serviront pour les tests de dépistage (crédits photo : Volumic)

Les équipes de Volumic ont donc imaginé un nouveau modèle appuyé par l’expertise technique de La Ferme3D, notamment sur les sujets d’étanchéité et de production en grande série. La Ferme3D, centre technique de recherche et de production sur l’impression 3D, implantée à Saint-Rémy de Provence (Bouches-du-Rhône) possède un large parc d’imprimantes 3D Volumic. En 72 heures, les deux partenaires ont réussi à proposer à l’équipe du Dr Raimondi un millier de cupules imprimées en 3D, du prototype à la production en série !.
Stéphane Malaussena, co-fondateur de Volumic, explique : ‘’C’est de l’effort de guerre, on n’a pas compté nos heures et nos tests, mais je pense qu’on est arrivé à quelque chose de bien et qui va vraiment servir. Ce qui nous motive aussi là-dedans c’est de montrer que l’impression 3D peut servir à quelque chose de concret.’’
Le matériel a été soumis dans la foulée, avec réussite, aux analyses techniques de validation de Cerballiance : celles-ci ont confirmé que l’éprouvette imprimée en 3D pouvait remplacer les cupules classiques des kits de dépistage !
Désormais l’objectif de 3D Volumic et de La Ferme3D est de lancer la production en grande série afin de proposer un maximum d’éprouvettes imprimées en 3D et donc la réalisation d’un grand nombre de tests de dépistage. Ceux-ci devraient être réservés en priorité au personnel médical afin de s’assurer qu’ils sont en bonne santé pour exercer en toute sécurité leur métier. La production de ces cupules imprimées en 3D est en tout cas une bonne nouvelle pour les laboratoires français qui pourront accélérer leur cadence et ne plus être dépendant des chaînes de réapprovisionnement très affaiblies.

 

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BioTech, MedTech

Meyreuil : Spécialiste de l’imagerie médicale, Nicesoft rejoint le groupe Softway Medical

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De gauche à droite : JY Roul (Président Nicesoft), P Taisson (Président Softway Medical) et Benjamin Roul Lévy (DAF Nicesoft).

Fin janvier, la société parisienne Nicesoft a rejoint le Groupe Softway Medical, à la suite d’un accord signé entre Jean-Yves Roul, président de Nicesoft et Patrice Taisson, président, co-fondateur de Softway Medical.  A travers cette acquisition, Softway Medical, éditeur, hébergeur et intégrateur de solutions à destination des acteurs de la santé, poursuit son ambition et confirme sa position dominante sur le secteur de la radiologie avec l’offre la plus complète du marché, capable de répondre à toutes les typologies de besoins.
‘’Nous poursuivons notre stratégie avec pour objectif prioritaire d’accompagner les radiologues dans l’évolution de leurs pratiques grâce à des solutions innovantes. 3 ans après le rachat de l’activité IT de Fujifilm France, notre Division Imagerie Médicale accueille la société Nicesoft et complète son offre, faisant de Softway Medical le leader incontesté du marché’’ souligne Jean-Baptiste Franceschini, co-fondateur Groupe, directeur division Imagerie de Softway Medical
Créée en 1998, Nicesoft doit sa réputation à son expertise dans le domaine de la Médecine Nucléaire, grâce à des solutions de consoles de diagnostics, de labo chauds et de gestion des plateaux techniques. Basée à Paris, l’entreprise de 28 personnes a su conquérir des parts de marché supplémentaires dès 2012, en élargissant son offre à la radiologie publique, puis libérale.
En faisant le choix d’une société qui lui ressemble dans son caractère novateur et son savoir-faire de pointe, Softway Medical nourrit son activité Imagerie autour des enjeux majeurs d’un secteur en constante évolution, comme l’Intelligence Artificielle, la télé-radiologie et le partage des résultats d’imagerie. Les solutions 2 RIS, ONE MANAGER de Softway Medical, et VENUS, celle de Nicesoft, feront donc partie d’une stratégie engagée sur le long terme. Les utilisateurs trouveront des avantages dans cette complémentarité, qu’il s’agisse de télé-radiologie, de DACS, de PACS ou de portails pour professionnels de santé et patients.

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BioTech, MedTech

Nice : les start-up ExactCure et BiOceanOr, lauréates des Trophées de l’Eco 2020 de Nice-Matin

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Six entreprises azuréennes ont été récompensées lors de la douzième édition des Trophées de l’Eco Nice-Matin qui s’est tenue, Covid oblige, en format digital et dans le respect des règles sanitaires, dans les locaux du quotidien niçois. Le Club de l’Eco Nice-Matin et ses partenaires, la CCI Nice Côte d’Azur et l’UPE 06, ont souhaité maintenir la traditionnelle cérémonie annuelle de remise des Trophées de l’Eco où deux start-up azuréennes ont été mises à l’honneur : ExactCure et BiOceanOr.

Le Trophée de la startup de l’année est ainsi revenu à la healthtech niçoise ExactCure pour son « jumeau numérique » qui permet de simuler l’efficacité des médicaments dans le corps d’un patient afin d’éviter sous-dosages ou mauvaises interactions en tenant compte de ses différents paramètres: âge, poids, sexe, statut rénal ou hépatique.
La solution d’ExactCure, labellisée dispositif médical européen, a séduit de grands groupes médicaux comme Vidal ou Elsevier. Frédéric Dayan, l’un des trois co-fondateurs, annonce que c’est désormais vers le grand public qu’ExactCure se tourne en prévoyant la sortie début 2021 d’une application d’accompagnement de la médication. La start-up annonce aussi une deuxième levée de fonds de 5 M€ pour développer son attractivité commerciale, renforcer l’équipe et passer à l’international. Dans sa ligne de mire, l’Allemagne, la Suisse, l’Amérique du Nord et la Chine. ExactCure, récent vainqueur du concours Digital InPulse Côte d’Azur de Huawei, veut mettre à profit l’accompagnement du géant chinois des télécoms pour se développer dans l’empire du Milieu.

Le Trophée Green est allé à la start-up de Valbonne BiOceanOr pour sa station météo sous-marine connectée AquaReal. Il s’agit d’une bouée truffée d’intelligence artificielle qui mesure la qualité de l’eau selon plus de quatorze paramètres physicochimiques et alerte en cas de problème l’utilisateur, généralement des aquaculteurs ou ostréiculteurs. Ces derniers peuvent ainsi anticiper les risques de contamination et sauver leur production.
La bluetech a levé 1,5 M€ en plein confinement pour assurer son développement à l’international, notamment en Norvège, gros producteur de saumons et au Chili, connu pour ses élevages de crevettes. L’Asie du Sud-Est est également dans la ligne de mire de BiOceanOr qui a embauché 12 collaborateurs cette année, passant son effectif à 17.

Cette 12ème édition des Trophée de l’Eco Nice-Matin a également sacré des entrepreneurs et des entreprises azuréennes qui ont traversé avec beaucoup d’agilité une année 2020 hors norme marquée par deux confinements et des fermetures administratives.
Ainsi Pierre Ippolito, directeur général du Groupe Azur Trucks, leader azuréen des concessionnaires poids lourds et véhicules utilitaires, s’est vu remettre le Trophée de l’entrepreneur de l’année.
Le Trophée du ‘’Made in Cote d’Azur’’ a été décerné au maître chocolatier Pascal Lac qui régale depuis 25 ans les gourmands dans ses cinq boutiques azuréennes où il écoule quelque 25 tonnes de chocolat par an.
Franck Bouis, dirigeant de la Parfumerie Jean-Bouis (Groupe IASMOS), s’est vu attribuer le Trophée Solidarité Covid. En plein confinement, seul dans son usine de Vallauris, il a produit quelque 800 kg de gel hydroalcoolique qu’il a donné aux personnels soignants et infirmiers.
Enfin le Prix spécial du jury a récompensé la licorne Symphony qui a développé une messagerie instantanée et sécurisée pour les traders et acteurs financiers. L’entreprise fondée il y a six dans dans la Silicon Valley par David Gurlé, un ingénieur français, a délocalisé en janvier 2018 une partie de son centre de R&D californien à Sophia Antipolis où sont désormais employés 120 collaborateurs.

Découvrez en vidéo les lauréats des Trophées de l’Eco 2020 de Nice-Matin sur Nicematin.com

Sources & Photo de Une : Groupe Nice-Matin

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Valbonne : La biotech InnoSkel, leader sur le marché des maladies rares du squelette, réalise une levée de 20M€

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Elvire Gouze, fondatrice et CEO d’InnoSkel

Créée au mois de septembre dernier à Nice à l’initiative d’Elvire Gouze, la jeune biotech InnoSkel a annoncé avoir levé 20 millions d’euros codirigée par Jeito Capital et Vida Ventures, avec le soutien de Région Sud Investissement et du Groupe Turenne. Spin-off de l’Institut de Biologie Valrose de l’Inserm, InnoSkel est une biotech pionnière dans le développement de traitements innovants contre les maladies rares du squelette. Sa fondatrice, Elvire Gouze, Ph.D. est une scientifique expérimentée, entrepreneure en série et experte en troubles squelettiques. Elle est titulaire d’un doctorat en pharmacologie moléculaire et possède plus de 20 ans d’expérience dans les maladies osseuses et cartilagineuses. La Dre Gouze avait également créé une première entreprise, la suisse TherAchon, une société de biotechnologie spécialisée dans l’achondroplasie, une maladie osseuse rare, acquise au stade de la phase 1 pour 810 millions de dollars par Pfizer à la mi-2019.
Pour la chercheuse-entrepreneure, ces fonds seront utilisés pour faire avancer la plateforme de thérapie génique d’Innoskel, destinée à traiter plus de 250 formes de dysplasies squelettiques. Il s’agit notamment d’un groupe de maladies rares du squelette connues collectivement sous le nom de collagénopathies de type 2. L’actif principal d’InnoSkel se concentre sur la plus grave de ces maladies, la dysplasie spondyloépiphysaire congénitale (SEDc), une maladie néonatale génétique rare et possiblement mortelle. SEDc est la deuxième cause de nanisme dans le monde entier et se caractérise par une stature très courte, des malformations squelettiques et articulaires graves, et des anomalies affectant les yeux et les oreilles. Elle touche environ 1 personne sur 100 000 et il n’existe actuellement aucun traitement curatif approuvé. Aujourd’hui, seule une gestion clinique des symptômes est disponible et passe à la fois par de lourdes chirurgies et un éventail de soins pluridisciplinaires.
Lors d’études de preuve de concept chez l’animal et sur des cellules humaines ex-vivo, le principal actif d’InnoSkel en matière de thérapie génique pour la dysplasie spondyloépiphysaire congénitale a démontré une efficacité convaincante. InnoSkel ambitionne d’entrer en phase clinique d’ici quelques années sur un premier produit ciblant la SEDc. La biotech devra d’ici là relever des fonds, pour financer le début des essais cliniques et continuer d’avancer dans le développement du reste de son portefeuille de produits.

www.innoskel.com

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