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BioTech, MedTech

Sophia-Antipolis : Fanny Orlhac, chercheuse à l’Inria, séduit la Fondation L’Oréal avec ses travaux sur l’imagerie médicale et l’IA

Son sujet de recherche? Combiner l’imagerie médicale et l’intelligence artificielle pour une médecine de précision.

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Post-doctorante et membre de l’équipe projet Epione d’Inria Sophia Antipolis, Fanny Orlhac compte parmi les lauréates de la nouvelle édition des Bourses France L’Oréal-UNESCO ‘’Pour les Femmes et la Science’’. Ces bourses, dont la cérémonie de remise a eu lieu le 8 octobre dernier à Paris, récompensent les travaux de recherche de jeunes scientifiques singulièrement talentueuses. En soutenant la place des femmes dans la recherche, et en mettant en avant les portraits de ces chercheuses, ce programme développé par la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO a aussi pour objectif d’inciter plus de jeunes filles à se tourner vers les sciences.
Le jury, présidé par le professeur Sébastien Candel, président de l’Académie des sciences, a sélectionné parmi plus de 900 candidates, 20 doctorantes et 10 post-doctorantes, soit 30 lauréates dans divers domaines scientifiques. ‘’Toutes ont en commun l’excellence de leurs projets scientifiques et la volonté de partager leur passion auprès du plus grand nombre’’, indiquent les organisateurs.

Mettre l’intelligence artificielle au service de la lutte contre le cancer
A l’INRIA de Sophia-Antipolis, Fanny Orlhac s’emploie à appliquer l’intelligence artificielle à la lutte contre certains cancers. La jeune chercheuse de 29 ans travaille à l’amélioration de la prise en charge des patientes et patients en cancérologie, elle développe des algorithmes permettant de prédire la réponse aux traitements en utilisant notamment les clichés d’imagerie médicale. Des images qui contiennent des informations qualitatives, non exploitées, capables de renseigner sur la maladie et son évolution. L’objectif est ainsi de pouvoir prédire que telle patiente, présentant telle tumeur, répondra favorablement ou pas à tel traitement ! Une aide informatique de pointe, « qui n’est pas faite pour remplacer les soignants », mais pour leur faire gagner un temps précieux dans la lutte contre la propagation de la maladie.
La jeune vallaurienne Fanny Orlhac a reçu une bourse d’un montant de 20.000 euros afin de soutenir ses travaux de recherche et lui donner la visibilité.

Une varoise spécialiste de l’intelligence artificielle également récompensée
Une Toulonnaise de 26 ans du nom de Marylou Gabrié a reçu de son côté une bourse de 15.000 euros par la fondation l’Oréal et L’UNESCO. Elle effectue des recherches sur la physique statistique, à la découverte de mécanismes fondamentaux de l’intelligence artificielle. C’est une reconnaissance pour cette jeune doctorante, qui présentera sa thèse l’année prochaine sur le même sujet. « Grâce à ce financement, je vais pouvoir rendre mes travaux plus visibles et continuer à développer mes collaborations notamment avec New York« , a précisé la jeune femme.

3100 femmes mises en lumière en 20 ans
Le programme L’Oréal-UNESCO ‘’Pour les Femmes et la Science’’ fête cette année ses 20 ans. Plus de 3.100 femmes scientifiques issues du monde entier ont été mises en lumière et accompagnées depuis 1998. Pour autant, les femmes restent sous-représentées dans la recherche : selon un rapport de l’UNESCO, seulement 28 % des chercheurs en France sont des femmes et 89 % des hautes fonctions académiques en Europe sont occupées par des hommes. C’est justement pour briser ce plafond de verre que le programme en faveur des femmes de sciences récompense a été mis en œuvre.

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BioTech, MedTech

Meyreuil : Spécialiste de l’imagerie médicale, Nicesoft rejoint le groupe Softway Medical

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De gauche à droite : JY Roul (Président Nicesoft), P Taisson (Président Softway Medical) et Benjamin Roul Lévy (DAF Nicesoft).

Fin janvier, la société parisienne Nicesoft a rejoint le Groupe Softway Medical, à la suite d’un accord signé entre Jean-Yves Roul, président de Nicesoft et Patrice Taisson, président, co-fondateur de Softway Medical.  A travers cette acquisition, Softway Medical, éditeur, hébergeur et intégrateur de solutions à destination des acteurs de la santé, poursuit son ambition et confirme sa position dominante sur le secteur de la radiologie avec l’offre la plus complète du marché, capable de répondre à toutes les typologies de besoins.
‘’Nous poursuivons notre stratégie avec pour objectif prioritaire d’accompagner les radiologues dans l’évolution de leurs pratiques grâce à des solutions innovantes. 3 ans après le rachat de l’activité IT de Fujifilm France, notre Division Imagerie Médicale accueille la société Nicesoft et complète son offre, faisant de Softway Medical le leader incontesté du marché’’ souligne Jean-Baptiste Franceschini, co-fondateur Groupe, directeur division Imagerie de Softway Medical
Créée en 1998, Nicesoft doit sa réputation à son expertise dans le domaine de la Médecine Nucléaire, grâce à des solutions de consoles de diagnostics, de labo chauds et de gestion des plateaux techniques. Basée à Paris, l’entreprise de 28 personnes a su conquérir des parts de marché supplémentaires dès 2012, en élargissant son offre à la radiologie publique, puis libérale.
En faisant le choix d’une société qui lui ressemble dans son caractère novateur et son savoir-faire de pointe, Softway Medical nourrit son activité Imagerie autour des enjeux majeurs d’un secteur en constante évolution, comme l’Intelligence Artificielle, la télé-radiologie et le partage des résultats d’imagerie. Les solutions 2 RIS, ONE MANAGER de Softway Medical, et VENUS, celle de Nicesoft, feront donc partie d’une stratégie engagée sur le long terme. Les utilisateurs trouveront des avantages dans cette complémentarité, qu’il s’agisse de télé-radiologie, de DACS, de PACS ou de portails pour professionnels de santé et patients.

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BioTech, MedTech

Nice : les start-up ExactCure et BiOceanOr, lauréates des Trophées de l’Eco 2020 de Nice-Matin

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Six entreprises azuréennes ont été récompensées lors de la douzième édition des Trophées de l’Eco Nice-Matin qui s’est tenue, Covid oblige, en format digital et dans le respect des règles sanitaires, dans les locaux du quotidien niçois. Le Club de l’Eco Nice-Matin et ses partenaires, la CCI Nice Côte d’Azur et l’UPE 06, ont souhaité maintenir la traditionnelle cérémonie annuelle de remise des Trophées de l’Eco où deux start-up azuréennes ont été mises à l’honneur : ExactCure et BiOceanOr.

Le Trophée de la startup de l’année est ainsi revenu à la healthtech niçoise ExactCure pour son « jumeau numérique » qui permet de simuler l’efficacité des médicaments dans le corps d’un patient afin d’éviter sous-dosages ou mauvaises interactions en tenant compte de ses différents paramètres: âge, poids, sexe, statut rénal ou hépatique.
La solution d’ExactCure, labellisée dispositif médical européen, a séduit de grands groupes médicaux comme Vidal ou Elsevier. Frédéric Dayan, l’un des trois co-fondateurs, annonce que c’est désormais vers le grand public qu’ExactCure se tourne en prévoyant la sortie début 2021 d’une application d’accompagnement de la médication. La start-up annonce aussi une deuxième levée de fonds de 5 M€ pour développer son attractivité commerciale, renforcer l’équipe et passer à l’international. Dans sa ligne de mire, l’Allemagne, la Suisse, l’Amérique du Nord et la Chine. ExactCure, récent vainqueur du concours Digital InPulse Côte d’Azur de Huawei, veut mettre à profit l’accompagnement du géant chinois des télécoms pour se développer dans l’empire du Milieu.

Le Trophée Green est allé à la start-up de Valbonne BiOceanOr pour sa station météo sous-marine connectée AquaReal. Il s’agit d’une bouée truffée d’intelligence artificielle qui mesure la qualité de l’eau selon plus de quatorze paramètres physicochimiques et alerte en cas de problème l’utilisateur, généralement des aquaculteurs ou ostréiculteurs. Ces derniers peuvent ainsi anticiper les risques de contamination et sauver leur production.
La bluetech a levé 1,5 M€ en plein confinement pour assurer son développement à l’international, notamment en Norvège, gros producteur de saumons et au Chili, connu pour ses élevages de crevettes. L’Asie du Sud-Est est également dans la ligne de mire de BiOceanOr qui a embauché 12 collaborateurs cette année, passant son effectif à 17.

Cette 12ème édition des Trophée de l’Eco Nice-Matin a également sacré des entrepreneurs et des entreprises azuréennes qui ont traversé avec beaucoup d’agilité une année 2020 hors norme marquée par deux confinements et des fermetures administratives.
Ainsi Pierre Ippolito, directeur général du Groupe Azur Trucks, leader azuréen des concessionnaires poids lourds et véhicules utilitaires, s’est vu remettre le Trophée de l’entrepreneur de l’année.
Le Trophée du ‘’Made in Cote d’Azur’’ a été décerné au maître chocolatier Pascal Lac qui régale depuis 25 ans les gourmands dans ses cinq boutiques azuréennes où il écoule quelque 25 tonnes de chocolat par an.
Franck Bouis, dirigeant de la Parfumerie Jean-Bouis (Groupe IASMOS), s’est vu attribuer le Trophée Solidarité Covid. En plein confinement, seul dans son usine de Vallauris, il a produit quelque 800 kg de gel hydroalcoolique qu’il a donné aux personnels soignants et infirmiers.
Enfin le Prix spécial du jury a récompensé la licorne Symphony qui a développé une messagerie instantanée et sécurisée pour les traders et acteurs financiers. L’entreprise fondée il y a six dans dans la Silicon Valley par David Gurlé, un ingénieur français, a délocalisé en janvier 2018 une partie de son centre de R&D californien à Sophia Antipolis où sont désormais employés 120 collaborateurs.

Découvrez en vidéo les lauréats des Trophées de l’Eco 2020 de Nice-Matin sur Nicematin.com

Sources & Photo de Une : Groupe Nice-Matin

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BioTech, MedTech

Valbonne : La biotech InnoSkel, leader sur le marché des maladies rares du squelette, réalise une levée de 20M€

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Elvire Gouze, fondatrice et CEO d’InnoSkel

Créée au mois de septembre dernier à Nice à l’initiative d’Elvire Gouze, la jeune biotech InnoSkel a annoncé avoir levé 20 millions d’euros codirigée par Jeito Capital et Vida Ventures, avec le soutien de Région Sud Investissement et du Groupe Turenne. Spin-off de l’Institut de Biologie Valrose de l’Inserm, InnoSkel est une biotech pionnière dans le développement de traitements innovants contre les maladies rares du squelette. Sa fondatrice, Elvire Gouze, Ph.D. est une scientifique expérimentée, entrepreneure en série et experte en troubles squelettiques. Elle est titulaire d’un doctorat en pharmacologie moléculaire et possède plus de 20 ans d’expérience dans les maladies osseuses et cartilagineuses. La Dre Gouze avait également créé une première entreprise, la suisse TherAchon, une société de biotechnologie spécialisée dans l’achondroplasie, une maladie osseuse rare, acquise au stade de la phase 1 pour 810 millions de dollars par Pfizer à la mi-2019.
Pour la chercheuse-entrepreneure, ces fonds seront utilisés pour faire avancer la plateforme de thérapie génique d’Innoskel, destinée à traiter plus de 250 formes de dysplasies squelettiques. Il s’agit notamment d’un groupe de maladies rares du squelette connues collectivement sous le nom de collagénopathies de type 2. L’actif principal d’InnoSkel se concentre sur la plus grave de ces maladies, la dysplasie spondyloépiphysaire congénitale (SEDc), une maladie néonatale génétique rare et possiblement mortelle. SEDc est la deuxième cause de nanisme dans le monde entier et se caractérise par une stature très courte, des malformations squelettiques et articulaires graves, et des anomalies affectant les yeux et les oreilles. Elle touche environ 1 personne sur 100 000 et il n’existe actuellement aucun traitement curatif approuvé. Aujourd’hui, seule une gestion clinique des symptômes est disponible et passe à la fois par de lourdes chirurgies et un éventail de soins pluridisciplinaires.
Lors d’études de preuve de concept chez l’animal et sur des cellules humaines ex-vivo, le principal actif d’InnoSkel en matière de thérapie génique pour la dysplasie spondyloépiphysaire congénitale a démontré une efficacité convaincante. InnoSkel ambitionne d’entrer en phase clinique d’ici quelques années sur un premier produit ciblant la SEDc. La biotech devra d’ici là relever des fonds, pour financer le début des essais cliniques et continuer d’avancer dans le développement du reste de son portefeuille de produits.

www.innoskel.com

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