Bonjour, veuillez faire une sélection:

(*format pdf)

(** à défaut d'un CP en format pdf, vous pouvez nous envoyer les infos ici)

Vos infos

Suivez-nous

(Mais pas de trop près quand même...)

Economie numérique

[Avis d’Expert] #Emerging Valley : Le développement numérique de l’Afrique : une affaire d’innovation et d’agilité

A la veille de l’événement Emerging Valley (20 & 21 novembre à Marseille et Aix-en-Provence) qui vise à faire de la métropole Aix-Marseille, le nouveau hub du business et des start-up entre l’Europe et l’Afrique, et d’y attirer de nouvelles entreprises à fort potentiel de croissance, Julien Warlouzé , président de JWA Strategy, un cabinet de conseil en stratégie internationale, nous présente le potentiel de croissance dans le numérique du continent africain.

Publié

le

Records d’éclosion et de levée de fonds des start-up, nouvelles technologies dépassant les standards occidentaux, l’Afrique présente un vaste potentiel de croissance dans le numérique, à condition d’être ingénieux et audacieux…

Des technologies disruptives qui ne suivent pas la courbe d’expérience occidentale
314, c’est le nombre de « tech hubs » que comptait le continent africain fin 2017. Alors qu’il n’en dénombrait que 120 l’année précédente, le Berceau de l’Humanité a vu fleurir de nouveaux écosystèmes pour soutenir la croissance de ses start-up technologiques[1]. Ces jeunes pousses africaines ont en effet battu des records en ce qui concerne les levées de fonds en 2018, dépassant en seulement un trimestre le total levé l’année précédente, soit environ 167 millions d’euros selon le cabinet d’étude africain WeeTracker[2].

A l’heure où encore 600 millions d’Africains ne sont pas directement reliés aux réseaux électriques nationaux, certains pays sont en avance sur l’Occident dans leurs habitudes technologiques. Au Kenya, plus de 70% des adultes utilisent M-Pesa, un système de paiement mobile à travers lequel transite environ 40% du PIB kenyan. Paradoxalement, le niveau de bancarisation ne dépasse pas les 40%. S’affranchissant du conservatisme des marchés traditionnels européens ou nord-américains, l’Afrique dispose d’un marché intérieur projeté à 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050 et qui n’a pas peur des technologies disruptives. Haweya Mohamed, Directrice Générale d’Afrobytes, explique d’ailleurs que l’on « ne peut pas parler de technologies en Afrique sans penser à la Blockchain ou encore aux crypto-monnaies qui agissent sur l’ensemble des domaines : e-commerce, services, énergie, construction etc… »[3].
Autre indicateur prouvant l’évolution de l’écosystème africain : la présence des géants technologiques de plus en plus marquée sur le continent. IBM a ainsi mis « une plateforme cloud à disposition des entrepreneurs pour leur permettre de développer des applications sous des plateformes d’IBM » précise le directeur d’IBM pour l’Afrique francophone[4]. C’est aussi le cas d’Orange, qui investit 1 milliard d’euros par an pour construire des universités et des incubateurs en Afrique francophone.
Non seulement beaucoup reste à faire pour démocratiser les télécommunications sur tout le continent, mais les autres mastodontes de la tech n’y sont pas encore très présents, laissant plus de marge de manœuvre aux entreprises françaises qui jouissent par ailleurs de la proximité qu’offre la francophonie par rapport à leurs concurrents américains et asiatiques.

Une concentration des investissements à l’origine de fortes disparités régionales
Cependant, comme souvent, le progrès et le développement technologique se propage inégalement parmi les régions. Ainsi, en 2017 le Kenya, l’Afrique du Sud et le Nigeria ont reçu 76% des fonds investis, principalement soutenus par des grandes firmes américaines qui souhaitent garder un œil sur l’évolution de ce marché. Concernant les infrastructures de support, cinq pays (Kenya, Maroc, Nigeria, Afrique du Sud et l’Egypte) se partagent la moitié des tech hubs du continent, ne permettant pas une diffusion égale des avancées technologiques[5]. En termes de croissance cela se traduit par de grandes disparités régionales, la croissance en Afrique de l’Ouest n’excédant pas 0,4% quand elle dépasse les 5% en Afrique de l’Est[6].
Dans un rapport diffusé en 2017, la Banque Africaine de Développement (BAD) dénombrait plus de 500 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté sur le continent, autrement dit vivant avec moins de 2,2 dollars par jour[7].

Connaissance du marché local et ingéniosité : les 2 critères gagnants pour toucher la « base de la pyramide »
L’Afrique se caractérise aussi par des entrepreneurs qui n’ont pas froid aux yeux. Selon Les Echos « seulement 24% d’entre eux disent que la peur les empêche de se lancer », à titre de comparaison, ce pourcentage atteint 58% en Italie et 61% en Grèce. De même, le contexte africain oblige les entreprises à être particulièrement innovantes si elles veulent capter la plus grosse part du marché, à savoir « la base de la pyramide »[8].
Face aux défis que présentent le manque de moyens financiers, l’accès à l’électricité ou à l’eau potable, les entreprises locales doivent redoubler d’ingéniosité pour proposer des services dignes des grandes entreprises occidentales. Pour ce faire, les entrepreneurs du continent peuvent s’inspirer des success stories telles que Jumia, la marketplace #1 dans une vingtaine de pays africains, et surnommée « l’Amazon africain »[9]. Autre start-up dans l’e-commerce, Afrimarket a levé plus de 10 millions d’euros fin 2016 pour développer sa plateforme de e-commerce et proposer un service de livraison efficace, y compris dans les régions les plus éloignées. Comprenant parfaitement le contexte local et ayant accès aux partenaires nécessaires sur le continent, ces start-up ont un temps d’avance sur les géants des pays du Nord pour capter la « base de la pyramide », où les business model classiques des GAFA ne peuvent être répliqués à l’identique[10].
Aussi, il est utile de rappeler que seulement 40%[11] de la population africaine vit en région urbaine. Ce qui signifie que la majorité des clients potentiels se situe dans des régions plus difficiles d’accès, et dont les besoins diffèrent grandement par rapport aux marchés traditionnellement visés par les entreprises françaises. Une fois encore, la réponse à ce type de challenge viendra par l’intégration des communautés locales au cœur du projet pour toucher un maximum de cette population rurale. L’entreprise sans but lucratif Solar Sister, qui opère au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie propose un modèle innovant qui maximise efficacement la distribution de son service dans le « last mile »[12]. Concrètement, en formant les femmes qui étaient jusque-là sans emploi aux techniques de vente et aux basiques de l’entreprenariat, ces dernières font le relais au sein de leurs communautés en vendant des appareils fonctionnant à l’énergie solaire. La diffusion du service en impliquant les communautés locales permet d’éviter d’avoir une attitude paternaliste dans les pays en développement, grâce à la connaissance des besoins locaux, et l’accès à un réseau de distribution performant et étendu.

Étendre les moyens de financements au continent
Au-delà de l’ingéniosité des modèles utilisés par les startups en Afrique et des levées de fonds en croissance, beaucoup d’entrepreneurs africains continuent de voir l’accès au financement comme la principale barrière de développement. D’une part, les VC et autres investisseurs sont inégalement répartis sur le continent, avec une forte présence de ces derniers en Afrique anglophone, mais moindre sur la côte Ouest de la région[13].
Un autre obstacle qui freine les startups africaines dans leur course au financement vient du manque de données produites par ces dernières[14]. Il est vrai que l’accès au financement est une des principales barrières au développement des startups, mais beaucoup de jeunes pousses ne prennent pas le temps de définir des indices de performances concrets à joindre à leur dossier lorsqu’elles s’adressent à des détenteurs de capital. Mesurer l’impact et fournir des preuves tangibles de performance sont essentielles si elles veulent attirer des fonds supplémentaires. Une fois ces KPIs identifiés, les entreprises ne doivent pas avoir peur de se faire accompagner par des experts pour constituer des dossiers solides et approcher les acteurs les plus à même de soutenir la croissance de la startup.
Pour que l’Afrique se dote d’un écosystème de startups compétitif sur le long-terme, chaque pays doit encourager et comprendre l’interdépendance entre le rôle du gouvernement, de l’industrie et le cercle universitaire pour promouvoir une innovation soutenue. Beaucoup de témoignages d’entrepreneurs africains mentionnent comme principales barrières à la croissance la difficulté d’accéder au financement, mais aussi l’accès à une main d’œuvre compétente et une fiscalité suffisamment souple pour laisser le temps à l’activité de se développer.

Julien Warlouzé , Président JWA Strategy  

Sources : 

[1] Missionnaire d’Afrique : « Le boom des hubs technologiques en Afrique » (24 août 2016)
[2] Stratégies : « Record des levées de fonds en Afrique » (6 juillet 2018)
[3] 1001 Startups : « #Africatech: Les startups vont-elles faire décoller l’Afrique ? » (24 mai 2018)
[4] IBM : « IBM lance le programme «Digital – Nation Africa» (8 février 2017)
[5] 1001 Startups : « #Africatech: Les startups vont-elles faire décoller l’Afrique ? » (24 mai 2018)
[6] Le Monde Afrique: « Oui le taux de pauvreté en Afrique recule, mais le nombre de pauvres augmente » (8 juin 2017
[7]   Le Monde Afrique: « Oui le taux de pauvreté en Afrique recule, mais le nombre de pauvres augmente » (8 juin 2017)
[8] Les Echos : « La machine Afrique est lancée » (28 novembre 2016)
[9] Le Point Afrique : « Jumia, l’Amazon africain » (15 mai 2014)
[10] Frenchweb.fr : « Afrimarket lève 10 millions d’euros » (5 septembre 2016)
[11] http://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release/2017/02/09/world-bank-report-improving-conditions-for-people-and-businesses-in-africas-cities-is-key-to-growth
[12] https://solarsister.org/
[13] « #Africatech: Les startups vont-elles faire décoller l’Afrique ? 
[14] https://www.agenceecofin.com/hebdop3/0106-57427-start-up-en-afrique-au-dela-des-paillettes-les-difficultes

Facebook Comments
Lire la suite
Commenter

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

Publié

le

Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

Facebook Comments
Lire la suite

Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

Publié

le

Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
Facebook Comments
Lire la suite

Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

Publié

le

La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

Facebook Comments
Lire la suite

Facebook

Trending

X
X