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Economie numérique

[Vidéo] Les métiers en tension dans le numérique et les solutions proposées

Le secteur du numérique est en pleine explosion et les entreprises ont de plus en plus de mal à recruter des profils IT. D’où vient cette pénurie ? Quelles sont les actions mises en oeuvre ?

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Ce n’est pas un scoop, les entreprises ont de plus en plus de difficultés à recruter dans l’IT, notamment des profils de développeur. D’un côté, la demande est soutenue, de l’autre les écoles n’arrivent plus à former assez d’étudiants qu’il est de plus en plus difficile à sensibiliser à ces métiers.

Une explosion des besoins en compétences IT et un décalage avec les cursus de formation des écoles 
L’économie au sens large se digitalisant à grands pas, l’ensemble des secteurs a aujourd’hui besoin de compétences IT pour assurer sa transformation digitale, notamment des compétences dans la sécurisation des données, des data scientists, et beaucoup de profils de développeurs (JAVA, full stack, web, appli mobile…). La demande est croissante et elle doit continuer de progresser à un rythme soutenu dans les années qui viennent. Conséquence, on assiste déjà à une pénurie de certains profils qui sont très demandés et les entreprises peinent à recruter comme nous l’explique Stéphane Aucoin de Choose your Boss qui se définit comme le premier site de recrutement « fait pour les experts IT par des experts IT ».

Du coté des écoles, l’analyse est souvent la même que celle des cabinets de recrutements.  Les écoles ont besoin de 5 ans pour former un étudiant mais en parallèle les technologies évoluent toujours et vite ! De ce fait, il y a toujours un décalage entre les besoins en compétences des entreprises et les programmes de formation en cours. De plus selon Michel Riggenbach de l’école d’ingénieurs CESI Aix-en-Provence, le manque de développeurs est également lié au manque d’attractivité de la filière informatique. Il est nécessaire d’attirer plus de jeunes à ces métiers en leur démontrant que ce sont des métiers passionnants et surtout des métiers d’avenir. Est-ce une question d’image ? Il s’agit de rendre plus sexy la profession ! Et aussi d’évangéliser et d’attirer des jeunes au plus tôt vers cette filière pour pallier au manque de compétences à venir.

Organisateur des forums Medinjob qui viennent de se tenir à Aix-en-Provence et à Marseille, l’association Medinsoft sert de lien entre les écoles et les entreprises pour essayer d’adapter au mieux les cursus de formation. « Parmi les objectifs majeurs fixés à la Commission emploi-Formation de Medinsoft, explique Gérard Murati, président de la commission Emploi-Formation de Medinsoft, nous pouvons citer l’analyse des métiers en tension (études, interviews, statistiques, etc…) qui permet d’orienter les programmes des écoles et centres de formation vers des cursus de formation au plus proche des attentes des entreprises du numérique. »
« Ces données permettent aussi aux acteurs publics d’orienter les aides et budgets disponibles vers des actions visant à former des publics parfois très éloignés des métiers du numérique. » poursuit Gérard Murati.

Les métiers de développeur en tête des métiers en tension
Ainsi la commission Emploi-Formation de Medinsoft dresse un état des lieux des métiers qui sont aujourd’hui demandés en région (liste non exhaustive)

  • Développeur JAVA/JEE
  • Développeur PHP/Symfony
  • Développeur Fullstack
  • Développeur Linux embarqué/C/C++
  • Développeur .Net
  • Développeur FPGA
  • Développeur appli mobile
  • Testeur
  • Business Developer
  • Technicien/Administrateur systèmes et réseaux

Demande moindre mais en tension car les profils sont rares :

  • Expert Cyber sécurité
  • Chefs de projets
  • Expert Cloud/DevOps
  • Expert Big Data / Data scientist

A noter que le métier de « développeur » recouvre des réalités très variées suivant la taille de la structure : du développeur/codeur au développeur/concepteur, les activités réalisées et les compétences demandées ne sont pas les mêmes, de même que le niveau de diplôme souhaité au recrutement (d’un niveau III à un niveau I profil école d’ingénieur).

De nombreuses initiatives voient le jour avec des solutions à plusieurs niveaux
Le bon profil au bon moment est un des enjeux clés pour permettre aux entreprises de continuer à se développer dans un contexte de croissance avec d’importants besoins en recrutements et en compétences. Compte tenu de la pénurie de profils qualifiés, la bataille est rude pour attirer les talents !
Face à ce constat, l’écosystème s’organise et de nombreuses initiatives voient le jour avec des solutions à plusieurs niveaux :

  • Du marketing et de l’évangélisation : « en plus de faire le lien entre l’offre de formation et les besoins des entreprises, une des actions importante définie pour 2018 et les années à venir concerne l’attractivité des métiers du numérique auprès des jeunes. Grâce à l’implication de nombreux acteurs publics et privés (Rectorat, Onisep, Maisons de l’Emploi, Métropole Aix-Marseille, AMU, des ESN, des Recruteurs, des Ecoles et Centres de formation, etc.), de nombreuses actions sont planifiées afin de sensibiliser les jeunes de collèges et lycées aux nombreux débouchés de la filière numérique. » commente Gérard MURATI, président de la commission Emploi-Formation de Medinsoft.
  • Former dès le plus jeune âge (ex : Ateliers Goûter du code)
  • Former des personnes en reconversion professionnelle sur des cycles courts mais très opérationnels (ex : Wild code school, Passerelle numérique)
  • Former les femmes, profils qui ne sont pas forcément attirés par cette filière technique (ex : Django Girls organisé par Les Premières)
  • Organisation de forums de l’emploi dédiés à  l’IT, à l’instar des forums Medinjob, initié par l’association Medinsoft dès 2010
  • Développement de places de marché pour l’emploi IT (ex : plateforme Medinjob)
  • L’alternance qui permet de recruter très tôt et de former un étudiant au fil de l’eau sur les technologies dont a besoin l’entreprise
  • Des écoles qui ne proposaient pas de cursus de formation dans l’IT commencent à faire évoluer leur programme et proposent des formations de développeur
  • La formation interne : former ses salariés à des nouveaux métiers avec des parcours certifiants
  • Actions de cooptation pour inciter les salariés à recommander un ami (c’est par exemple ce qu’a mis en place la société Nexvision à Marseille)
  • En dernier recours, recruter à l’étranger. Pour Vincent Carrier de la société Nexvision et spécialisée dans la conception de systèmes de vision, il est difficile de recruter en France des ingénieurs Linux bas niveau ou des ingénieurs FPGA car il y en a peu et il est aujourd’hui obligé de se tourner vers l’étranger où l’on commence à y trouver de très bons ingénieurs.

En résumé, de nombreuses initiatives locales tentent de répondre au problème quantitatif et qualitatif, mais le besoin en compétences IT va encore s’accélérer et nous devrons redoubler d’efforts pour attirer encore plus de jeunes dans notre filière… qui va continuer de se développer à un rythme soutenu !

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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