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Economie numérique

9ème édition du Panorama Top 250 des éditeurs de logiciels français : 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires

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Syntec Numérique et EY viennent de dévoiler les résultats de la neuvième édition du Top 250 des éditeurs de logiciels français, le panorama de référence du secteur portant cette année sur plus de 300 entreprises.
Premier constat, malgré des difficultés de recrutement qui continuent de l’impacter, la filière reste extrêmement dynamique et innovante en France. Selon Jean-Christophe Pernet, associé EY en charge de l’étude, « Cette année encore, le secteur de l’édition de logiciels s’illustre par son dynamisme. La croissance enregistrée en 2018 sur le panel de notre panorama, bien que plus modérée que l’année précédente, positionne la filière parmi les plus performantes, capable de faire émerger des pépites rivalisant sur la scène internationale et de réaliser des levées de fonds significatives. Preuve en est, l’indice Next40, récemment publié, référence plus d’un tiers d’éditeurs de logiciels. »

[Synthèse] L’édition de logiciels, une filière en croissance constante

En 2018, les 319 éditeurs français inclus dans le panorama ont généré 16 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit une croissance de 10% ralentie par le Top 10. C’est paradoxal mais c’est pourtant ce que constatent le Syntec Numérique et EY dans leur 9ème Panorama Top 250 des éditeurs de logiciels français : la croissance globale du chiffre d’affaires de ces acteurs a été ralentie par les 10 premiers éditeurs de ce classement. En effet, ces derniers n’ont enregistré ensemble que 5% d’augmentation de leurs revenus entre 2017 et 2018, alors qu’un an avant ils parvenaient à atteindre 14%. « Hors Top 10, la croissance sur cette période est de 18% », note Jean-Christophe Pernet.

Le top 3 des éditeurs français reste inchangé : Dassault Systèmes (logiciels de PLM), Criteo (spécialisé du reciblage publicitaire) et Ubisoft (jeux vidéos) se partagent encore et toujours le podium avec 7 ,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé. Avec les autres grands éditeurs réalisant plus de 100 millions d’euros de revenus annuels, ils représentent 11% du panel mais génèrent à eux seuls 77% des 16 milliards d’euros mentionnés plus haut. L’ensemble du panel est globalement rentable. 78% des éditeurs ont enregistré un bénéfice d’exploitation en 2018, contre 81% en 2017. Et plus l’entreprise est importante plus la rentabilité est au rendez-vous.

SaaS et offres cloud en passe de devenir des standards de marché : les éditeurs français continuent leur transition vers le modèle Software as a Service et sont toujours plus nombreux (49%) à le placer au top de leurs priorités technologiques. Indifféremment de la taille des sociétés, le chiffre d’affaires SaaS représente aujourd’hui 37% de l’activité de l’édition française, contre 32% en 2017, et même contre 17% en 2014 ! Une tendance de fond qui s’illustre principalement par la domination actuelle et à venir de l’abonnement parmi les modes de contractualisation.

Recruter de nouveaux talents : un impératif pour soutenir la croissance : 14 777 emplois nets ont été créées l’année dernière selon l’étude. Mais comme chaque année, la quasi-majorité du panel d’éditeurs (87%) a de grosses difficultés pour recruter des talents. Et bien sûr les profils de développeurs sont ardemment recherchés, près de 74% des répondants disent en avoir besoin. Pour fidéliser leurs salariés, 61% des éditeurs misent sur le levier salaire et primes. Autre donnée qui n’en finit plus de stagner, la place des femmes dans le secteur. Elles ne représentent toujours qu’un tiers des effectifs globaux des éditeurs. Pas de détails sur les postes qu’elles occupent précisément.

L’international, un enjeu stratégique difficile à relever pour les éditeurs de logiciels français : L’étude de Syntec Numérique montre que si 54% du chiffre d’affaires des éditeurs français est réalisé à l’étranger, ce sont les entreprises réalisant plus de 100 millions d’euros de revenus qui portent cette internationalisation.

Le financement, véritable enjeu : La quasi-totalité des éditeurs ont recours à l’autofinancement (91%) pour financer leur développement. 62% d’entre eux ont aussi recours à l’endettement bancaire et 31% au capital-investissement en France. Seuls 12% vont trouver du capital à l’étranger. Ils sont donc fortement ancrés dans le territoire et auprès des écosystèmes de financement locaux.

L’innovation, le facteur clé de succès des éditeurs de logiciels français : 14% du chiffre d’affaires généré par le secteur est investi en recherche et développement contre seulement 10% il y a deux ans. Chez les pure players, cette part monte à 18%. Pour autant, les effectifs associés stagnent et représentent 17,7% des salariés sur l’ensemble du panel – 33% chez les pure players.

Cybersécurité et cyberattaques : La protection des données étant au cœur de l’actualité : L’hébergement externe reste l’approche privilégiée par les éditeurs : 36% d’entre eux hébergent leurs données dans un datacenter partenaire et 33% chez un fournisseur Cloud, tandis que 26% le font en propre et 5% chez le client. En matière de cyberattaque, 52% des éditeurs déclarent par ailleurs avoir déjà fait face à des tentatives d’intrusion dans leur système, dont 24% sur la seule année 2018, illustrant l’importance de la sécurisation des réseaux.

Les lauréats des prix du Top 250 :

A l’occasion de la publication de ce panorama Top 250,  le 8 octobre dernier, cinq éditeurs dont 4 appartiennent au Next40 ont été récompensé par un prix Top 250 : 

  • Trophée 2019 Transition SaaS, décerné à la société Mirakl, co-fondée en 2012 par Philippe Corrot, la startup française édite un logiciel de création et gestion de marketplace, disponible en SaaS (service contre un abonnement mensuel) à destination d’opérateurs.
  • Trophée 2019 International, décerné à la société Algoliaa développé un moteur de recherche dédié aux #apps, sites Internet et services dédiés d’une entreprise.
  • Trophée 2019 Innovation,décerné à la société Payfit Payfit souhaite devenir la solution RH de référence en Europe pour les PME et startups en hyper-croissance.
  • Trophée 2019 Jeux vidéo, décerné à la société Voodoo, un studio français de jeux vidéo sur smartphone.
  • Trophée 2019 Prix du jury, décerné à la société Shift Technology, startup qui développe des technologies de détection automatique des fraudes aux assurances.
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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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