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Microélectronique

STMicroelectronics perd sa place de numéro 1 européen suite à la fusion NXP-Freescale

STMicroelectronics perd sa place de numéro 1 européen suite à la fusion NXP-Freescale

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En rachetant l’américain Freescale, le néerlandais NXP devient le nouveau champion européen des semi-conducteurs et se positionne en leader sur les marchés de demain tels que l’automobile, l’industrie ou le médical. De quoi contrecarrer les ambitions de l’allemand Infineon et mettre la pression sur le franco-italien STMicroelectronics !

Cette fusion entre l’américain Freescale et le néerlandais NXP est la plus grande opération de consolidation dans les semi-conducteurs. Le nouveau groupe, constitué de 42 000 personnes, pèse 10,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2014, ce qui le place septième fournisseur mondial de puces électroniques.

Mais le nouvel ensemble devient aussi le nouveau champion européen des semi-conducteurs, un titre détenu jusqu’ici par le franco-italien STMicroelectronics. C’est peut être une bonne chose pour l’industrie européenne, qui dispose maintenant d’un leader mondial dans les composants essentiels aux marchés de demain des semi-conducteurs comme l’automobile, l’énergie, l’industrie ou le médical. Des secteurs d’application, qui tendent à se numériser et à intégrer toujours davantage d’électronique, et qui vont tirer le marché des semi-conducteurs dans les 10 à 15 ans à venir.

Ainsi selon le cabinet iHS Technology, le marché des puces électroniques pour l’automobile est promis à une croissance de 18 à 20 % par an d’ici à 2018, contre moins de 10 % pour l’ensemble du marché des semi-conducteurs.

L’allemand Infineon challengé dans l’automobile

Cette opération rebat toutefois les cartes en Europe. L’Allemand Infineon (ancien bras armé de Siemens dans les semi-conducteurs) s’est positionné fortement sur les circuits discrets, analogiques et de puissance, notamment pour l’automobile. Avec grand succès, puisqu’en 2014, il est devenu le numéro un dans ce domaine, avec 9,8 % du marché, devant le Japonais Renesas Electronics (9,3 %), selon IHS Technology. Il devra maintenant céder sa couronne au nouvel ensemble NXP-Freescale, qui s’arroge 12,9 % du marché.

STMicroelectronics obligé de rebondir

La perte de sa place de numéro un européen a un impact symbolique fort. Cette fusion NXP-Freescale est clairement une mauvaise nouvelle pour STMicroelectronics,  et en plus elle tombe mal car le groupe franco-italien peine à sortir des difficultés dans lesquelles il est englué depuis trois ans. Carlo Bozotti, PDG de STMicroelectronics, était occupé jusqu’ici à sortir le groupe de sa mésaventure dans les circuits pour mobiles, en liquidant sans faire trop de vague l’héritage de ST-Ericsson, sa coentreprise avec Ericsson dissoute à l’été 2013.

En 2014, STMicroelectronics a vu son chiffre d’affaires reculer de 8,4 %, alors que le marché des semi-conducteurs a bondi de 9 %.  Les marchés de l’automobile, l’industrie ou le médical, domaines où il est censé avoir le plus d’atouts, ont progressé bien plus vite, comme en témoigne l’augmentation de 17 % du chiffre d’affaires de NXP et de celui d’Infineon en 2014.

STMicroelectronics doit rebondir et sortir du marasme. Pour cela, le groupe dispose de sérieux atouts : une belle machine de production et une belle machine de R&D. Il reste maintenant à restaurer la motivation des troupes !

DG

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Ecosystème

Sophia Antipolis : Insight SiP met au point la « Security Bubble Covid-19 », un dispositif de distanciation sociale

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C’est un petit dispositif qui peut se présenter sous forme d’un tag électronique. Ainsi, dans un espace donné, chaque personne, équipée de ce tag, génère une « Bulle de Sécurité » ou « Security Bubble » individuelle invisible, pour les aider à respecter la distanciation sociale. La règle de distanciation est ajustable de façon précise de 1m à 2 m pour éviter la contagion.

Une « bulle de sécurité » individuelle

Mis au point par Insight SIP, entreprise azuréenne spécialisée dans la conception et la fabrication de composants électroniques ultra miniaturisés qui a décidé d’utiliser son savoir-faire dans la lutte contre le coronavirus, la « Security Bubble Covid-19 » s’appuie sur une technologie de pulse radio hyperfréquence de très basse puissance pour reconnaître sa position vis-à-vis d’autres « Security Bubbles » avec une précision de quelques centimètres. Chaque « Security Bubble » interagit de façon automatique avec les « Security Bubbles » voisines. Lorsque les « Security Bubbles » sont trop proches les unes des autres, elles rentrent en collision et une alarme informe les porteurs de dispositifs.

Grâce à sa miniaturisation, de l’ordre de 14 millimètres, cette nouvelle génération d’EPI (équipement de protection individuelle) peut être intégrée sur tout type d’équipement (tags d’identifications portables, bracelets, matériels de sécurité, vêtements, casques de chantier…).
Cette solution de sécurité a été conçue pour être portée par des personnes sur leurs lieux de travail (les entreprises, les bureaux, les entrepôts, les ateliers de productions, les chantiers, …) mais aussi les lieux qui reçoivent du public (les bars, restaurants, collectivités, magasins, grandes surfaces, musées, …) ainsi que les écoles, universités, centres de formation.
« L’après Covid-19 va imposer des règles de distanciation sociale en particulier dans les entreprises et les espaces publiques, souligne Michel Beghin, président d’Insight SIP. La Security Bubble permet aux entreprises, aux fonctions publiques et aux individus de s’assurer qu’ils respectent les consignes de sécurité. »
Insight SIP garantit en outre ses « Security Bubbles » comme non intrusives. Elles ne stockent aucune donnée personnelle et sont en conformité avec les normes RGPD.

Pour l’heure à l’état de prototype développé avec des technologies et composants de base déjà en production pour d’autres applications, la Security Bubble a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Pour finaliser les produits et pour les lancer sur le marché, l’entreprise de Sophia-Antipolis souhaite travailler avec des entreprises spécialisées dans le domaine des EPI (Equipement de Protection Individuelle) qui seront capables d’adapter et de finaliser le produit aux besoins de leurs clients.  « Aujourd’hui, nous proposons notre expertise et nos technologies à tout fabricant d’EPI qui souhaite mettre de tels dispositifs sur le marché  » indique Michel Beghin. Une commercialisation peut ainsi être espérée dans les prochains mois.

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Ecosystème

Nanoz lève 1,5 M€ pour lancer la production en série de son nanocapteur de gaz

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Installée à Fuveau dans le Pays d’Aix, la start-up Nanoz annonce avoir bouclé il y a un mois sa première levée de fonds d’un montant de 1,5 M€ auprès de Région Sud Investissement (fonds de la région dont la gestion est confiée à Turenne Capital), de Foreis (fonds de dotation des industries françaises de la micro et nanoélectronique), de Provence Business Angels (PBA), du Pôle SCS (Solutions communicantes sécurisées), de la Banque publique d’investissement (BPI) et de la SATT Sud-Est.
Grâce à cette levée de fonds, la jeune pousse entend lancer la production de son capteur de gaz en nanotechnologie qui a nécessité cinq ans de R&D et deux ans de pré-industrialisation. Cette nouvelle génération de capteurs repose sur la technologie MOx (Metal Oxyde) sur Silicium développée avec l’Institut Matériaux Microélectroniques Nanosciences de Provence (IM2PN), une entité de recherche dépendante du CNRS. Plus petits (1.8 mm x 1.8 mm), ces capteurs peuvent être intégrés dans divers objets connectés ou des smartphones et peuvent détecter des gaz – comme le monoxyde de carbone (CO), l’Ozone, le VOC, l’Ethanol par transpiration (détecte le taux d’alcool dans le sang au toucher) et mesurer aussi la qualité de l’air. Ses avantages, une faible consommation, un coût peu élevé.
« Les plus grands fabricants de téléphonie mobile ont tous prévu d’intégrer la détection de gaz dans leur prochaine génération de smartphones et seul Nanoz rend possible l’identification précise d’un gaz parmi d’autres à partir de son smartphone », précise Thibaud Sellam, fondateur et dirigeant de Nanoz dans un communiqué.
Créée en mars 2012, Nanoz et ses 7 salariés espèrent connaître en 2019  une croissance à trois chiffres grâce au démarrage de la production. La start-up annonce avoir signé un premier contrat avec une entreprise du CAC 40 sans pour autant dévoiler son nom.
Photos : ©Nanoz

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Ecosystème

Gemalto revendique la première carte SIM 5G au monde

Gemalto lance la première carte SIM 5G de l’industrie, afin de répondre aux exigences des opérateurs en matière de déploiements de réseaux de nouvelle…

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Alors que le déploiement commercial de la 5G approche à grands pas et qu’on s’attend à ce que, cette  semaine, le Mobile World Congress de Barcelone (25 au 28 février) soit un florilège de terminaux compatibles, Gemalto vient se positionner en précurseur sur un secteur assez inattendu : la SIM 5G.
L’entreprise de Gémenos lance en effet la première carte SIM 5G de l’industrie, afin de répondre aux exigences des opérateurs en matière de déploiements de réseaux de nouvelle génération dès 2019. Conformément aux dernières spécifications ETSI et 3GPP et aux recommandations de la SIMalliance, la carte SIM 5G se définit comme l’unique solution capable d’assurer l’accès au réseau 5G. Cette carte SIM 5G doit apporter une amélioration en termes de confidentialité des données et une itinérance mondiale 5G transparente, imposées par les normes les plus élevées. C’est également la première carte SIM à ajouter une protection améliorée contre les tentatives d’intrusion afin d’anticiper les exigences futures.
D’ici 2024, la couverture du réseau 5G devrait atteindre 40% de la population mondiale et représentera 1,5 milliard d’abonnements (rapport d’Ericsson Mobile – novembre 2018). En tirant parti des avantages de la 5G, les principaux cas d’utilisation de cette nouvelle carte SIM devraient inclure le haut débit mobile amélioré, les applications IoT à grande échelle ainsi que les infrastructures de communication critiques.
La carte SIM 5G de Gemalto sera disponible dans tous les formats SIM (SIM amovible, carte SIM M2M, eSIM) au cours du premier semestre 2019. Cette nouvelle carte SIM 5G permet l’anonymisation des identités des abonnés, grâce au cryptage embarqué de l’identité qui permet d’éliminer la possibilité d’utiliser abusivement ce type d’informations dans le but de localiser et de suivre les particuliers ou de recueillir des données personnelles, tout en garantissant que les opérateurs mobiles se conforment aux réglementations, comme le cadre général de protection des données. En outre, la résilience d’un environnement de confiance aidera les opérateurs à assurer le contrôle du cycle de vie complet de la carte SIM, « supprimant toute exposition aux cyber-attaques et aux violations de sécurité accidentelles ». Une ‘expérience d’itinérance 5G transparente’ est également proposée.
Gemalto collabore étroitement avec des acteurs clés du secteur de la 5G du monde entier, dans le cadre du développement de cette carte SIM 5G.

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