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Smart city / mountain / port

Smart Cities : La ville de Nice fait partie du Top 5 mondial

Avec Barcelone, New York, Londres, Singapour, la ville de Nice fait partie des cinq premières smart cities du monde pour l’année 2015.

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Avec Barcelone, New York, Londres, Singapour, la ville de Nice fait partie des cinq premières smart cities du monde pour l’année 2015.

Nice entre dans la cour des grandes villes intelligentes et figure dans le Top 5 des smart cities en 2015, c’est ce qui ressort du classement établi par le cabinet d’études américain spécialiste des nouvelles technologies Juniper Research.  Les critères retenus portent sur la capacité de ces villes à utiliser les réseaux électriques intelligents (ou smart grids), à gérer le trafic routier et l’éclairage des rues et porte également sur des aspects de cohésion sociale et d’expertises technologiques.

Christian Estrosi, Député-Maire de Nice et Président de la Métropole Nice Côte d’Azur s’est évidemment félicité de ce palmarès, rappelant qu’il souhaitait que Nice soit une ville pionnière, qu’il avait engagé dès 2008 une diversification économique du territoire basée sur l’innovation et les nouvelles technologies de l’information.

Avec des grands groupes comme IBM, Cisco, Veolia, Schneider, Orange, Alstom, Bosch ou EDF-ERDF, en lien avec les start-up, des expérimentations ont été menées en la matière comme le boulevard connecté, la mise en œuvre du NFC ou encore l’expérience Nice Grid sur les réseaux électriques intelligents.

« Nous travaillons à faire de Nice une métropole interconnectée et durable qui nous permette de faire des économies dans la gestion de la ville, mais aussi de créer de nouveaux services pour faciliter la vie des habitants ». explique Christian Estrosi, qui conclut en annonçant qu’en mars, il lancera le Monitoring Urbain Environnemental et le nouveau projet smartgrid : Cityopt.

 

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Ecosystème

Monaco : Un catamaran au design futuriste va relier la Principauté à Vintimille en Italie en 15 minutes

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©Saverio Chiappalone

Baptisé ‘’Monaco One’’, ce catamaran au design futuriste va bientôt être mis en service entre le port de Cala del Forte* à Vintimille, 3ème port monégasque depuis novembre 2020, et ceux déjà existants, les ports Hercule et Fontvieille déjà saturés. Les tests devraient commencer fin février afin d’assurer les liaisons à partir du mois de mai. Il s’agit de la toute nouvelle acquisition de La Société Monégasque Internationale Portuaire (SMIP) : un bateau puissant acquis pour 1,2 million d’euros auprès de la société Advanced Aerodynamic Vessels (A2V) à La Rochelle.

Relier Monaco à Vintimille en 15 minutes et à 93 km/h

En mer, « Monaco One » semble littéralement flotter dans les airs. Le catamaran a une forme d’aile inversée, un design qui allie la technique marine à celle de l’aéronautique. Il est propulsé par deux moteurs de 350 chevaux chacun et flirte avec les 50 nœuds (92,6km/h) en vitesse de croisière, ce qui lui permettra de relier Monaco à Vintimille, distant de 7,8 miles nautiques soit moins de 15 kilomètres, en 10-15 minutes. À titre de comparaison, le trajet en voiture est de plus d’une demi-heure. Long de 12 mètres, Sa carène profilée lui permet de limiter la surface mouillée et donc les frottements synonymes de consommation, au profit de la vitesse. Le constructeur rochelais souligne que cette forme aérodynamique unique permet de réduire de moitié la consommation de ‘’Monaco One’’ par rapport à un bateau traditionnel à la même vitesse. Un atout écologique qui a été déterminant dans le choix de la Principauté qui avait envisagé initialement l’hélicoptère pour assurer les liaisons. Il est vrai que cette navette qui peut accueillir jusqu’à 12 passagers n’a pas de vocation commerciale auprès du grand public. Elle sera réservée exclusivement aux clients des ports concernés.

*La Principauté de Monaco, toujours très à l’étroit, a participé dès 2016 à la reconstruction de la marina de Vintimille et en a acquis la concession pour 85 ans.

Reportage France 3 Nouvelle-Aquitaine : La Rochelle : essais en mer de la navette A2V qui permettra de relier Monaco à Vintimille en Italie

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Ecosystème

Nice : MyDataModels/Thales, Inalve, Bioceanor et Seazen, lauréats du « Blue Innovation Challenge »

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MyDataModels/Thales, Inalve, Bioceanor et Seazen sont les quatre lauréats de la première édition du Blue Innovation Challenge lancé en juillet 2020 par la Métropole Nice Côte d’Azur pour identifier et valoriser les entreprises porteuses de solutions innovantes dans le secteur maritime en particulier la gestion portuaire, la protection du littoral, les biotechnologies ou encore les énergies marines renouvelables. Rappelons que la Métropole Nice Côte d’Azur a fait de l’économie durable de la mer et de la protection du littoral une de ses priorités et a placé les nouvelles technologies et l’innovation au cœur de sa politique ambitieuse en la matière.
Le 24 septembre, un comité d’experts, composé de la direction des Ports et de la direction du développement économique de la Métropole Nice Côte d’Azur, de la CCI Nice Côte d’Azur, du Pôle Mer Méditerranée, de l’Université Nice côte d’Azur, du CEA Tech et de l’Institut de la mer de Villefranche, a sélectionné quatre startups sur les 17 candidatures présentées. Elles seront subventionnées à hauteur de 50 000 euros pour pouvoir tester et expérimenter leur innovation sur le territoire de la Métropole. Ces jeunes pousses vont également bénéficier d’un accompagnement et d’un hébergement gratuit pendant 12 mois au sein du Centre Européen d’Entreprises et d’Innovation, CEEI, pépinière d’entreprises de la Métropole.

Les 4 lauréats

  • MyDataModels (Sophia Antipolis) /Thales (Paris)

Partenariat entre MyDataModels et le groupe Thales, le projet BlueGuard consiste à réaliser un démonstrateur de système intelligent de surveillance des approches sous-marines de zones côtières sensibles. Son objectif est d’assurer une protection permanente et fiable de la façade maritime face à la menace de l’apparition des drones sous-marins. Cette solution innovante repose sur la complémentarité entre l’expertise reconnue de Thales en acoustique sous-marine et la maîtrise par MyDataModels des technologies issues de l’intelligence artificielle.

  • Inalve (Nice)

Cette startup développe un procédé de culture et de transformation des microalgues marines en ingrédients renouvelables destinés au marché de l’alimentation animale et à l’aquaculture en particulier. Son projet consiste à mettre en place, dans la plaine du Var, une serre pilote automatisée pour la production de microalgues.

  • Bioceanor (Sophia Antipolis)

Bioceanor développe des produits et des services innovants afin d’évaluer la qualité de l’eau en temps réel. La solution permet d’anticiper les risques de contamination bactériologique dans des zones de baignade. Le système test sera composé de stations sous-marines positionnées sur des sites stratégiques dans l’embouchure du var.

  • Seazen (Nice)

La startup exploite un bateau 100% solaire destiné au marché de la plaisance. Le démonstrateur consiste à installer à bord du bateau des multi-capteurs et un dispositif d’acquisition des données dans la perspective de développer une navette autonome.

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Mobilité, transport

[Conférence] L’hydrogène, une alternative crédible au diesel

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A l’occasion du « Monaco, capital of yachting experience » qui s’est tenu du 21 au 24 septembre à Monaco, en présence de S.A.S. le Prince souverain Albert II, Président du Yacht Club de Monaco, une conférence traitant de l’hydrogène comme sérieuse alternative aux carburants fossiles a réuni plusieurs intervenants qui ont exposé les différentes opportunités des solutions hydrogène pour apporter aux armateurs une alternative à l’utilisation du diesel, afin de propulser leurs unités et/ou fournir l’énergie nécessaire à la vie à bord, sans émission et sans bruit.
Aujourd’hui, 99% des yachts fonctionnent au diesel mais il y a une vraie demande des armateurs pour de l’hydrogène, pour des solutions environnementales vertes et intelligentes,

Les avantages de l’hydrogène face au diesel …  

Energy Observer : le premier navire hydrogène

Après avoir abordé la situation actuelle de l’environnement, le niveau d’émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique, afin de comprendre l’importance et l’urgence de la transition énergétique, Jérémie Lagarrigue, CEO d’Energy Observer Developments (EODev), expert du déploiement d’écosystèmes d’hydrogène décarboné, a rappelé le fonctionnement d’une pile à combustible et dévoilé son implantation à bord d’Energy Observer, le nom du premier navire à hydrogène engagé dans un tour du monde de 6 ans en autonomie énergétique et sans émissions de gaz à effet de serre ou particules fines, en collaboration avec Toyota. Il a mis en évidence les avantages de l’hydrogène face au diesel mais aussi en comparaison de systèmes « tout électrique » utilisant exclusivement des batteries. « Il y en a partout. C’est la molécule la plus présente dans l’univers et le meilleur ami des énergies renouvelables. On est capable de produire de l’hydrogène à partir de l’électricité produit par les éoliennes’’ explique Jérémie Lagarrigue. ‘’L’hydrogène se recharge très rapidement et puis, c’est extrêmement silencieux. Il faut penser à la biodiversité des océans. La solution hydrogène est vertueuse car on va rejeter de l’eau et de la chaleur, laquelle est réutilisable. Les piles à combustible nécessitent moins de maintenance que les moteurs diesel. Enfin, l’hydrogène n’est pas dangereux comme on pourrait le dire’’.
Pour démontrer le potentiel et la validité à la fois technologique, environnementale et économique des solutions hydrogène, Jérémie Lagarrigue prend exemple sur le premier tender électro-hydrogène présenté par la start-up ciotadenne Hynova Yacht, un bateau inédit de 12 mètres dont la propulsion a été conçue par EODev, et dont le prototype était exposé sur la terrasse du Yacht Club de Monaco.

Lire aussi : Monaco : Première sortie en public d’Hynova 40, le premier tender à hydrogène conçu à La Ciotat

Et les inconvénients, sérieux frein à la démocratisation de l’hydrogène

Les problématiques liées au stockage et à l’acheminement de l’hydrogène ont été également abordé par le patron d’EODev qui a insisté sur le besoin de développer les infrastructures, d’implanter des stations sans être trop contraints par de longs délais administratifs. « Aujourd’hui, c’est 18 à 24 mois de paperasses pour installer une station’’. Pour répondre à ces enjeux à court terme, EODev propose d’ailleurs l’implantation de STSH2 (Station SHip H2), plate-forme de production et de distribution d’hydrogène flottante.
L’espace de stockage dans le bateau est aussi un frein. « 1 kg d’hydrogène équivaut à 8 litres de diesel. C’est 5 à 6 fois plus volumineux que le diesel. Si vous avez un bateau qui doit traverser l’Océan, ça prendra donc plus de place. C’est pour ça que l’on vous propose des solutions sur des petites et moyennes structures », poursuit Jérémie Lagarrigue. De plus, l’un des objectifs de la filière est aussi de réduire le prix du kilo d’hydrogène pour le rendre plus compétitif.

Des solutions sont déjà envisageables…

Mettant en avant la maturité de ces technologies, Jostein Bogen, Directeur du programme hydrogène chez ABB, leader des technologies d’avant-garde, a expliqué comment l’hydrogène devrait à terme être un maillon essentiel de la décarbonation du fret maritime, pour des puissances moyennes à fortes qui peuvent aussi s’appliquer aux super-yachts. Il a néanmoins insisté sur les variantes possibles de son utilisation, et sur une transition progressive via une combinaison de l’hydrogène avec d’autres carburants comme les bio-fuels ou l’ammoniaque. De son côté, Cyril Dufaut-Senso, CEO d’Hy2gen, société spécialisée dans la production de carburants décarbonés, a poursuivi en explicitant les modes de fabrication de l’hydrogène, et les différences entre l’hydrogène gris, produit à partir d’énergie fossiles, et l’hydrogène « vert » produit à partir d’ENR — celui-là même vers lequel tout le monde veut tendre, mais qui ne représente aujourd’hui que moins de 5% de la production totale d’hydrogène. Il a aussi présenté l’usine de production d’hydrogène vert Sunrhyse à partir d’une ferme de panneaux solaires dans le Var, qui pourra approvisionner l’ensemble de la région PACA jusqu’à Monaco, avec une distribution par camion zéro émissions, pour une capacité totale de 12 tonnes d’hydrogène vert par jour à horizon 2024.
Enfin, Dirk de Jong, responsable du développement des projets chez Oceanco et Simon Brealey, ingénieur naval chez Lateral Engineering, ont montré par l’exemple comment des solutions sont déjà envisageables sur des mega-yachts avec l’utilisation d’hydrogène liquide, cryogénisé à -253°C. La comparaison entre les données techniques du projet Aqua et un yacht de jauge et taille similaires comme Lady Eugenia (109 m) a ainsi mis en évidence que l’espace dévolu aux aménagements était réduit d’environ un tiers, et que le yacht pouvait perdre quelques nœuds en vitesse de pointe ou de croisière.

Il est temps de passer à l’acte !

Pour l’ensemble de ces experts, la problématique première reste la gestion des volumes de stockage. Alors que l’hydrogène à usage automobile est stocké à 700 bar, il n’est autorisé qu’à 350 bar aujourd’hui dans le maritime, ce qui n’est pas suffisant pour le rendre pratique. Si d’autres solutions de stockage à température et pression ambiantes existent déjà, telles que le LOHC (Liquid Organic Hydrogen Carrier) ou LIHC (Liquid Inorganic Hydrogen Carrier), ces technologies ne sont pas encore suffisamment matures ou valables économiquement pour être déployées à grande échelle. C’est toute la problématique rencontrée également sur des grands cargos ou porte-containers tels que ceux exploités par CMA-CGM. Utilisant une démonstration par l’absurde, Erwan Jacquin a expliqué comment, aujourd’hui, il aurait besoin de l’énergie fournie par 150 éoliennes pour fabriquer et alimenter en hydrogène un seul de ses navires, stocké dans près de 50% du volume utile du bateau avec une compression à 350 bar.
Néanmoins, tous s’accordent à dire que certaines solutions sont déjà viables, et que les limitations techniques restantes pour un déploiement plus large seront rapidement résolues, sur un horizon de 3 à 10 ans selon les procédés de stockage envisagés — ce qui peut être le temps de la construction d’un grand yacht depuis le premier coup de crayon. En résumé, comme le soulignait Jérémie Lagarrigue en conclusion de sa présentation, « it’s time to shift » — que l’on pourrait imaginer en : « il est temps de passer à l’acte et de basculer vers l’hydrogène ».

Source : Yacht Club de Monaco
>> Pour écouter le replay en anglais de la conférence sur l’hydrogène, cliquez ici 

 

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