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Economie numérique

Sénat : Rapport alarmant sur l’impact environnemental du numérique en France et 25 propositions à la clé !

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En décembre dernier, un groupe de sénateurs français de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, a décidé de réaliser une étude poussée sur les impacts du numérique sur l’environnement et la neutralité carbone pour 2040 sont des enjeux primordiaux en France. Après six mois de travail, le Sénat a rendu mercredi 24 juin un rapport de 70 pages sur l’empreinte environnementale du numérique et a formulé 25 propositions.
Le constat est sans appel : les chiffres sont alarmants ! Si rien n’est fait sur ce sujet, le digital en France pourrait représenter 7 % des émissions de gaz à effets de serre (GES) en 2040, contre 2 % aujourd’hui, alertent les sénateurs. Mais le chiffre étonne des experts, comme l’organisation GreenIT, qui a publié mardi un rapport estimant le même impact autour de 5% en 2020 et s’interroge sur le périmètre pris en compte par les sénateurs.

Les smartphones représentent 80 % des émissions

Les deux études s’accordent en revanche sur la source la plus importante de ces émissions : les terminaux (smartphones, tablettes, etc.) qui représentent plus de 80 % de la facture du numérique en France. Contre 14 % pour les centres de données (datacenters) et 5 % pour les réseaux des opérateurs télécoms. Rien que la fabrication des terminaux, le plus souvent en Asie, pèse à elle seule 70 % de l’empreinte carbone. Outre le transport, il faut rajouter l’extraction des terres rares et autres matières premières indispensables pour les composants.
Le Sénat rappelle toutefois que l’empreinte des datacenters pourrait exploser de 86 % d’ici à 2040 avec les usages et le développement du edge computing, c’est-à-dire l’informatique déportée au plus près du client final. La fibre optique, elle, reste l’infrastructure ‘’la moins énergivore’’ mais la Chambre haute du Parlement alerte en revanche sur la 5G. Les sénateurs demandent « une étude d’impact complète » du prochain standard qui doit être lancé fin 2020 en France.

Les chiffres du Numérique issus du rapport 

  • Le digital représente aujourd’hui 2 % des émissions de gaz à effet de serre
  • Plus généralement, les smartphones représentent 80 % des émissions à eux seuls
  • 93 % des Français possèdent un téléphone portable
  • Si rien n’est fait, le digital représentera en France en 2040, 7 % des émissions de gaz à effets de serre (GES). Pour comparer, aujourd’hui, les émissions de gaz à effet de serre provenant du trafic aérien représentent 5 %
  • Les dépenses pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2040 (dans le domaine du numérique) ont été fixées à 1 milliard d’euros par an. Si rien n’est fait d’ici là, ces dépenses augmenteront à 12 milliards d’euros par an
  • L’empreinte des datacenters (centre de gestions des données en tout genre) pourrait exploser de plus de 85 % d’ici 2040
  • Les réseaux télécoms représentent actuellement 5 % de l’empreinte carbone totale du numérique. La Fibre Optique étant la moins énergivore.

25 propositions pour réduire l’empreinte carbone du numérique

Pour les rapporteurs de l’étude il est important de faire quelque chose, et ce, dès maintenant. Ils ont donc formulé 25 propositions pour réduire l’empreinte carbone du numérique. Propositions qui seront étudiées d’ici quelques mois.
Logiquement, les sénateurs concentrent leurs mesures sur les smartphones. Parmi les propositions, une taxe carbone aux frontières de l’UE, des sanctions plus fortes contre l’obsolescence programmée, mais aussi une TVA à 5,5 % sur la réparation des smartphones ou l’achat d’un téléphone reconditionné (remis à neuf). Même si les Français utilisent de fait leurs smartphones plus longtemps, l’arrivée de la 5G va les contraindre à changer d’appareil. Dans ses propres achats de matériel informatique, l’Etat doit aussi favoriser les produits réparés. Du côté des usages, les sénateurs proposent d’interdire les forfaits mobiles illimités. Le prix des forfaits doit être proportionnel au volume de données inclus. La donnée doit être considérée comme une ressource rare, comme l’eau ou l’électricité, estiment les sénateurs. Cette mesure a toutefois peu de chances de passer, le marché français des télécoms étant structuré depuis des années sur des offres abondantes en données et parmi les moins chères d’Europe.

Le déploiement de la 5G en attente

Concernant les réseaux télécoms, responsables de 5% de l’empreinte carbone totale du numérique, les sénateurs veulent poursuivre l’équipement de tout le territoire en fibre optique, mais réservent leur avis sur la nouvelle génération de réseaux mobile 5G, qui va entraîner une hausse de la consommation de données et un renouvellement des terminaux, dans l’attente d’une évaluation de son impact environnemental. La ministre de la transition écologique Élisabeth Borne et le ministre de la Santé Olivier Véran ont envoyé une lettre au premier ministre demandant d’attendre une évaluation des effets sanitaires et environnementaux de la 5G avant de déployer ce nouveau réseau.

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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