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Economie numérique

Selon l’institut Sapiens, cinq métiers vont disparaître en France à cause de l’Intelligence Artificielle

Ce sont près de 2,1 millions d’actifs concentrés dans 5 métiers qui ont une forte probabilité de voir leur emploi disparaître dans les prochaines années.

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Le think tank libéral Institut Sapiens vient de sortir une étude sur ‘’L’impact de la révolution digitale sur l’emploi’’ menée à partir de données de la DARES (Institut de statistique du ministère du travail), étude qui pointe la disparition inéluctable de certains métiers et l’émergence de nouveaux. Son auteur, Erwann Tison, macro-économiste de formation, directeur des études de l’Institut Sapiens explique en introduction que « s’il existe une alternative technologique à un emploi humain, celle-ci sera systématiquement choisie, dans une optique de gain de productivité. Le mouvement de remplacement de l’homme par la machine est favorisé par le mouvement cyclique suivant : l’automatisation génère de la croissance par une augmentation des gains de productivité, et la croissance génère à son tour de l’automatisation par l’augmentation des salaires qui engendre une incitation à automatiser. »
A partir de là, il met en lumière cinq métiers qui sont fortement menacés par les progrès technologiques, la révolution numérique et l’intelligence artificielle : comptable, caissier, employé de banque et d’assurance, secrétaire bureautique et de direction et manutentionnaire. Les métiers sélectionnés dans cette étude sont ceux ayant connu la plus forte diminution de leurs effectifs entre 1986 et 2016.

Le compte à rebours a commencé…
Dans la banque et les assurances, le nombre d’employés a reculé de 39 % entre 1986 et 2016, alors que la population active était en augmentation de 21 % sur la même période. Il est vrai que de nombreuses agences bancaires ont fermé leurs portes, les banques misant désormais sur les services en ligne. Une évolution qui a conduit à supprimer les postes d’agents de guichet, téléconseillers, employés de services techniques, commerciaux…  Actuellement, le secteur banque/assurance compte 221.000 employés, contre 356.000 en 1986. L’institut Sapiens prévoit « une extinction prochaine et rapide » d’ici 2038 à 2051.
La comptabilité pourrait connaître le même sort entre 2041 et 2056. Depuis des années, la tendance est à l’externalisation du métier de comptable et aussi et surtout à la création de logiciels de comptabilité capables de remplacer les êtres humains. Conséquence : les effectifs ont baissé de 23% depuis 2004.
Agenda numérique, planning automatisé… l’essor des assistants numériques a remplacé au fur et à mesure le travail de secrétaire de bureautique et de direction. Les effectifs ont fondu de 26% au cours des trente dernières années, les faisant passer de 765 000 en 1986 à 560 000 aujourd’hui et pourraient disparaître entre 2053 et 2072.
Côté grande distribution, ce sont les caissières et employés de libre-service qui sont menacés par la robotisation. Les caisses automatiques ont déjà rogné les effectifs de 15% et le métier de caissière pourrait disparaître entre 2050 et 2066.
Enfin le métier de manutentionnaire classé parmi les métiers les plus pénibles et les moins sécurisant par la DARES voit ses effectifs fondre d’un peu plus de 17 % seulement en 30 ans pour atteindre 675 000 actifs contre 811 000 en 1986. Il apparaît que les métiers pénibles ne disparaissent pas avec la révolution digitale alors que leur extinction est annoncée depuis le siècle dernier. Les robots ne sont pas encore assez perfectionnés pour imiter les gestes humains les plus précis. Toutefois selon l’Institut, cette profession pourrait totalement disparaître entre 2071 et 2091.

En tout, ce sont 2,1 millions d’actifs qui risquent de voir leur métier tout simplement disparaître. La révolution digitale qui engloutira de nombreux métiers, car il y en aura bien plus, risque d’être socialement néfaste si elle n’est pas anticipée. Ne pas prévoir les métiers qui vont disparaître, c’est risquer une aggravation du taux de chômage et donc un déséquilibre critique de nos comptes sociaux.

Émergence de nouveaux métiers
L’institut Sapiens se veut rassurant : « la diffusion d’une innovation dans une économie provoque la disparition de certains métiers et en fait émerger de nouveaux ». Le phénomène n’est pas nouveau. L’histoire économique est ponctuée de nombreuses révolutions industrielles destructrices d’emplois. L’imprimerie par exemple : les copieurs, les enlumineurs ont disparu… mais d’autres métiers ont vu le jour – créant encore plus d’emplois – comme les fabricants d’encre, les bibliothécaires, de documentalistes…
Certains métiers sont déjà en plein boom : des techniciens en énergie renouvelables, en passant par les ingénieurs en intelligence artificielle et les métiers autour du recyclage ou ceux liés au soin ou au service à la personne… Des gisements de nouveaux emplois existent dont l’enjeu aujourd’hui est de créer un cadre propice à leur émergence, basé notamment sur une formation professionnelle agile et personnalisée.

 

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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