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Aéronautique, spatial

Monaco adopte le programme Flysafe d’Air Space Drone pour gérer les vols de drones en Principauté

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A compter du 17 juin, Monaco sera capable d’identifier et de suivre tous les vols de drones qui auront été autorisé grâce au programme FlySafe, créé par la société de Gardanne Air Space Drone (ASD). Ce système, qui rentre dans le domaine de l’UTM (Unmanned Traffic Management que l’on traduit par ‘’gestion du trafic indomptable’’) a fait ses preuves lors d’une présentation à la presse organisée le 3 juin dernier.

Une géolocalisation constante des drones
La direction de l’Aviation civile monégasque et Air Space Drone ont ainsi présenté FlySafe en avant-première grâce à une simulation en direct suivi sur un écran de contrôle, d’une livraison par drone d’un colis, de l’héliport de Monaco jusqu’à un navire au large du port de Cap D’ail, zone gérée par la tour de contrôle de Nice. Un passage de frontière et un changement d’espace aérien entre la France et la Principauté avaient été organisé pour l’occasion.
A partir de l’outil FlySafe, chaque étape de la mission était suivie sur l’écran de contrôle. D’une part, le statut du drone géolicalisé et identifié par le système grâce aux traceurs intégrés était mis à jour sur l’écran. D’autre part, des zones de vol ont pu être configurées sur la carte et codes couleurs permettent de suivre l’évolution du drone. Lorsque celui-ci sort des périmètres autorisés au survol ou lorsque son altitude devient trop élevée, il devient rouge et une alerte s’affiche sur l’écran. De même, lorsque l’aéronef s’avère trop proche d’un autre drone, une alerte s’active de façon à prévenir tout risque de collision. Enfin, tout le vol est tracé dans une base de données sécurisée.

Monaco, premier état à pouvoir contrôler les vols de drones
Même si Airbus Helicopters a déjà sélectionné FlySafe pour son projet Skyways à Singapour de livraison de colis par drone, Monaco sera le premier client d’ASD à déployer la solution. Un outil d’autant plus indispensable au regard de la taille de l’espace aérien monégasque, lequel est largement emprunté par les hélicoptères (jusqu’à 700 vols par jour sont ainsi comptabilisés à l’occasion du grand prix). Aussi pouvoir partager l’espace aérien avec l’aviation conventionnelle (avions et hélicoptères) représente un véritable enjeu.
Mais la Principauté précise que cette démarche s’inscrit également dans une vision d’avenir de la ville. L’ambition est dès lors de faire de la principauté une smart city, prête à accueillir l’aviation de demain qui s’organisera autour de navettes inhabitées, conçues pour le transport de passager ou autre… Grâce à ce dispositif, selon le Gouvernement princier, Monaco serait l’un des seuls Etats au monde à posséder un système de gestion des aéronefs sans pilote.
 ‘’Les drones, et demain d’autres aéronefs électriques, constituent un tournant, une opportunité pour notre transition énergétique. […] Vous savez combien le Gouvernement est attaché à la transformation numérique de son écosystème. La mobilité est au coeur de notre attractivité et de notre qualité de vie’’ a assuré Samy Touati, secrétaire général du Département de l’équipement de l’environnement et de l’urbanisme.
Le 9 mai dernier, La Poste de Monaco avait déjà réalisé la première livraison par drone à l’intérieur de la principauté. Le vol d’essai, qui avait duré quelques minutes, a eu lieu entre la place du Campanin et le square du forum de Grimaldi et a été salué par les dirigeants de la principauté.

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Aéronautique, spatial

Cannes : Full Metal Energy remporte la 4ème édition du hackathon international ActInSpace® 2020

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Elles étaient 6 équipes à défendre leur projet lors de la finale Internationale d’ActInSpace® édition 2020, qui s’est joué à cause du Covid-19 le vendredi 5 février 2021, et face aux équipes de cinq autres nations, l’Allemagne, l’Australie, l’Argentine, le Burkina Faso et l’Estonie, c’est le projet cannois Full Metal Energy qui ressort grand vainqueur !
Ce concours international d’innovation initié par l’Agence spatiale française (CNES) a réuni cette année 35 pays, au travers de 58 villes sur les 5 continents. La 4ème édition d’ActInSpace® a démarré en simultané dans le monde, les 13 & 14 novembre dernier dans un format 100% virtuel compte tenu de la situation sanitaire, pour 3600 participants, représentant plus de 540 équipes prêtes à relever les 51 challenges proposés par le CNES, l’ESA et les partenaires d’ActInSpace®, à partir de leurs brevets ou données satellite.
Après avoir remporté la finale France, quelques jours auparavant, Full Metal Energy remporte la finale Internationale avec leur projet visant la génération d’énergie à partir de ressources minérales présentes en très grandes quantités à la surface lunaire et contribuant ainsi à la future présence d’équipes sur notre satellite naturel. Ce projet, validé par des industriels de renom, a d’ores et déjà un pied dans la fusée ! Ils remportent ainsi le grand prix ActInSpace® : l’expérience de l’apesanteur sur l’Airbus A310 Zero G !
Soulignons que c’est Telecom Valley, l’association qui anime l’écosystème du numérique sur la Côte d’Azur, qui a organisé l’étape cannoise pour la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, afin d’y apporter et mettre en œuvre son expertise en matière de hackathon.

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Aéronautique, spatial

Grasse : Bioceanor va connecter ses stations météo sous-marines de surveillance aux réseaux satellitaires de CLS

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C’est un partenariat stratégique que vient de conclure Bioceanor, startup implantée à Sophia-Antipolis, avec CLS (Collecte Localisation Satellites) spécialisée dans la fourniture de solutions d’observations et de surveillance de la Terre, filiale du Centre national d’études spatiales (CNES), d’Ardian et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Créée à Grasse en 2018, Bioceanor développe une solution de station météo sous-marine connectée capable de mesure en temps réel et par prédiction la pollution de l’eau. L’AquaReal, c’est son nom, regroupe toutes les dernières innovations technologies de l’IoT, du Big Data en passant par le Machine Learning.

Anticiper les risques de pollution
Via ce partenariat, les bouées intelligentes AquaReal vont être connectées aux réseaux satellitaires de CLS afin d’observer depuis l’espace les risques et impacts environnementaux qui planent sur les fermes aquacoles. Huîtres contaminées par la gastro-entérite, truites arc-en-ciel infectées par la nécrose hématopoïétique, les maladies des espèces issues de l’aquaculture sont difficiles à endiguer et pèsent lourd sur l’économie de la filière et sur la confiance du consommateur toujours plus soucieux de la qualité et de l’origine de son alimentation. L’enjeu est crucial face à la diminution du stock naturel : un poisson sur deux destiné à la consommation humaine dans le monde est issu de l’élevage et la France qui compte 3.500 fermes aquacoles est le deuxième des pays producteurs de l’UE avec 200.000 tonnes par an.
En s’associant, les deux entreprises vont ainsi assurer 24h/24 la surveillance et la collecte de données qui portent sur les propriétés physico-chimiques de l’eau selon 14 paramètres différents (quantité d’oxygène, pH, turbidité, salinité…). Les informations sont remontées via un cloud et affichées en temps réel sur un portail web et/ou une application smartphone. Elles vont permettre de mettre ainsi en place des indicateurs de la qualité microbiologique dont l’évaluation nécessite habituellement des prélèvements sur site et des analyses en laboratoires.

Samuel Dupont, CEO de Bioceanor

 ‘’L’expertise satellitaire de CLS est un accélérateur de nos algorithmes, explique Samuel Dupont, CEO de Bioceanor. ‘’C’est une brique technologique essentielle dans le développement de nos systèmes prédictifs. Allier les données satellitaires de CLS aux données terrains de nos dispositifs IoT permet d’alimenter les processus Big Data et machine learning pour l’observation, la compréhension et l’anticipation d’événements marins’’.
Et Gaëtan Fabritius, directeur de l’innovation et de la prospective de CLS, d’ajouter: ‘’Le spatial permet ainsi de surveiller et d’anticiper en permanence toute crise environnementale et sanitaire impactant entre autres les activités d’aquaculture. Ce partenariat nous apporte également un complément à l’offre de CLS en matière de surveillance des zones écologiquement sensibles, ports, infrastructures offshore, parc marins et aires marines protégées ».
Bioceanor qui a décroché en fin d’année dernière le Grand Prix Tech4Islands Awards 2019 a pour ambition de devenir une des références mondiales sur la prise de mesure et l’analyse de la qualité de l’eau. Son offre AquaReal commercialisée à travers le monde vise les aquaculteurs, les collectivités, les organismes d’Etat, les centres de recherches et tous ceux qui s’intéressent à la qualité de l’eau… Ainsi l’AquaReal est déjà utilisée en Polynésie pour la surveillance de la barrière de corail.

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Aéronautique, spatial

Cannes : Thales Alenia Space se voit confier la construction du satellite tout électrique Eutelsat 10B

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Dans un marché de l’espace actuellement difficile, c’est une bouffée d’air pour Thales Alenia Space (TAS) que la commande du satellite géostationnaire, Eutelsat 10B, annoncée mardi 29 octobre par l’opérateur européen de satellites Eutelsat. La mission de ce satellite « tout électrique » sera d’assurer la continuité des missions du satellite Eutelsat 10A (lancé en 1987, fin de vie opérationnelle en 2023), notamment de diffusion de chaînes de télévision, et de fournir des services de connectivité à bord des avions et des bateaux grâce à deux nouvelles charges utiles innovantes HTS (High-Throughput Satellite) a précisé Eutelsat.
Développé à partir de la plateforme Spacebus Neo de Thales Alenia Space, Eutelsat 10B doit être lancé en 2022 et fournira les services à haut débit sur l’Europe, le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, l’Atlantique, l’Afrique et l’océan Indien.
« Eutelsat 10B est le 28ème satellite commandé par Eutelsat à Thales Alenia Space, le 6ème satellite Thales Alenia Space basé sur la ligne de produits Spacebus NEO et le 4ème embarquant un processeur numérique transparent de 5ème génération pour une mission entièrement numérique », souligne dans un communiqué Jean-Loïc Galle, président de TAS, dont l’entreprise est également en course dans trois autres appels d’offres.

Eutelsat débourse environ 300 millions d’€ pour une capacité haut débit.
Le montant du contrat, quant à lui, n’a pas été communiqué mais le seul satellite, dont la durée de vie devrait être d’au moins 15 ans, reviendrait autour de 200 millions d’euros. Au total, avec le lancement et les assurances, l’investissement d’Eutelsat représenterait 300 millions d’euros. Dans son communiqué, l’opérateur européen relève juste que « l’investissement que représente EUTELSAT 10B ne modifie pas l’enveloppe d’investissements que s’est fixé Eutelsat pour un montant de 400 millions d’euros par an en moyenne sur une période allant de juillet 2019 à juin 2022 ».

(Crédit photos : Thales Alenia Space).

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