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Economie numérique

Mini Green Power, Modus Aedificandi, Neolithe et Kouran Jabo, lauréats du concours Med’INNOVANT

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A Marseille, La Coque, le showroom dédié à l’innovation, a accueilli mercredi 27 novembre, la cérémonie de remise des prix de la 7ème édition du concours Med’INNOVANT devant un parterre de 200 invités dont Laure-Agnès Caradec, présidente  de l’Etablissement public d’aménagement Euroméditerranée, son directeur général Hugues Parant et Sandra Chalinet, présidente de la Cité des Entrepreneurs d’Euroméditerranée.
Organisé conjointement par Euroméditerranée et la Cité des Entrepreneurs, le concours Med’INNOVANT a pour ambition de « promouvoir et d’accompagner des porteurs de projet qui développent les nouveaux usages d’aujourd’hui et de demain, en apportant des solutions innovantes, en lien avec les enjeux de développement durable, dans le domaine de la Smart city et du Smartport ».
Cette année, 123 dossiers au total ont été déposés, et sur les 12 finalistes, 4 startups lauréates ont été désignées dont 2 prix « Coup de cœur ». Les lauréats ont été honorés et récompensés : 40 000 € de dotation financière et de l’ingénierie d’accompagnement sont à partager entre les lauréats. Ils auront également une occasion unique de tester et démontrer leur solution innovante sur un territoire de près de 500 hectares, et plus largement sur la métropole Aix-Marseille Provence ! De plus, les lauréats pourront bénéficier d’un accompagnement individuel mené par une équipe traitant des disciplines diverses et variées. Outre l’aspect financier, l’avantage principal d’une participation consiste en la mise en relation avec les partenaires forts en expérience d’Euroméditerranée.

 LES 2 LAURÉATS 2018

Mini Green Power (Hyères)
Que faire de ces tonnes de déchets verts produits partout dans le monde ? C’est pour répondre à cette question qu’a été créée il y a trois ans, la start-up Mini Green Power. La prometteuse jeune pousse hyéroise entend devenir le leader mondial sur le marché des mini-centrales vertes (mini centrales de méthanisation), qui permettent de recycler nos déchets végétaux. On estime à 6 millions de tonnes par an la quantité de déchets végétaux peu ou pas valorisés en France
http://www.minigreenpower.com/

Modus Ædificandi (Marseille)
Modus Ædificandi, société qui réalise votre immobilier rêvé dans des projets neufs ou de réhabilitation via leur application web. C’est une méthode de création d’immobilier personnalisé et mutualisé. Les personnes intéressées peuvent configurer leurs volumes et finitions uniques et choisir leurs espaces et fonctions partagés. Ils votent, choisissent et pilotent leur projet, Modus Ædificandi le réalise pour eux !
http://www.modus-aedificandi.fr/

LES 2 COUPS DE COEUR

Neolithe
La startup Néolithe considère les déchets ménagers comme une matière première et les transforme en granulats pour béton : L’anthropocite, le premier granulat pour béton écologique.
http://neolithe.fr/ 

 

Kouran Jabo (N’Djamena – Tchad)
Le second prix coup de cœur est allé à une start-up africaine, Kouran Jabo, basée à N’Djamena (Tchad), et dont le credo est de rendre accessible à tous, ménages ou petites entreprises, l’énergie solaire en déployant des kits solaires autonomes et en facilitant leur financement. Au Tchad l’accès à l’électricité pose un problème majeur près de 80% de la population tchadienne vit sans électricité, le taux d’électrification est seulement de 4%. Les ménages utilisent encore des lampes à kérosène, bougies ou des torches à piles, ces alternatifs sont de faible qualité, ont un coût élevé et les particules rejetées par les lampes à kérosène créent des infections respiratoires qui causent plus de décès que le paludisme en Afrique sub-saharienne.
http://kouranjabo.com/
Pour cette édition 2018 de Med’INNOVANT, Euroméditerranée avait décidé d’ouvrir son appel à candidatures aux start-up basées en Afrique. Compte tenu des initiatives déjà menées en Afrique (l’accès à Internet ou la mobilité collective, par exemple), le choix de se tourner vers la globalité du continent est apparu comme « une décision logique ».

Lemon Tri, parrain du concours Med’Innovant 2018
Cette année, c’est la start-up Lemon Tri qui a parrainé le concours, après avoir été lauréate en 2014. À l’époque, la jeune pousse a proposé une solution de tri innovante destinée aux entreprises. Plus concrètement, la start-up propose des machines de tri permettant aux entreprises de recycler leurs déchets. Certaines d’entre elles sont installées à Monoprix ou à l’école d’architecture de Luminy (Marseille), des lieux dans lesquels les utilisateurs se voient récompensés lorsqu’ils recyclent leurs déchets.
Avec le soutien d’Euroméditerranée, la jeune pousse a lancé une filiale baptisée Lemon Aide Marseille il y a deux ans afin d’ajouter à son projet une « composante sociale ». C’est cette même filiale qui se charge d’assurer la collecte des machines de tri afin de les ramener aux entrepôts pour les compresser et les envoyer aux usines de recyclage. Lemon Aide Marseille dispose d’une « garantie traçabilité » des déchets qui certifie que ces derniers sont bien recyclés et non incinérés. Cette filiale a été créée avec la fondation Agir pour l’exclusion. Elle est soutenue par le Fonds Danone pour l’écosystème.
En tant que parrain de l’édition 2018 du concours, la jeune pousse explique qu’elle s’attelle à identifier les porteurs de projet innovant tout en leur réservant un accueil bienveillant. À ce sujet, Guillaume Pellegrin fait part de la volonté de Lemon Tri de créer un réel espace dynamique regroupant ces initiatives à Marseille.

 

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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