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Accélérateur, incubateur, pépinière

Marseille : L’incubateur Provence Travel Innovation accueille sa troisième promotion de 9 start-up

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En amour, il existe deux caps à passer : celui des 3 ans et l’autre des 7 ans. Provence Travel Innovation (PTI), l’incubateur de start-up du Sud-Est de la France, vient de franchir symboliquement le premier. A un détail près. « Nous présentons officiellement notre 2e promotion, car la première n’était constituée que de 3 start-up. Elle nous a permis de faire des tests » et d’essuyer quelques plâtres, se remémore Marie Allantaz, directrice de l’ESCAET.
Après trois ans d’existence, l’incubateur vient de se doter d’un plateau pour accueillir les start-up. Situés dans l’Hôtel Technologique de Marseille, les locaux permettront aux jeunes pousses de recevoir leurs rendez-vous, de pouvoir travailler dans un même lieu pour créer une émulation entre des entrepreneurs venant de toute la région. Désormais hébergées, les start-ups bénéficient aussi d’un « programme beaucoup plus solide cette année« , espère la responsable de l’école du tourisme. Ainsi l’ensemble des formations, du contenu, des rendez-vous des experts ont été adaptés. L’équipe encadrant le Provence Travel Innovation souhaite participer à plus d’événements « nationaux, mais aussi internationaux » et dorénavant communiquer autant sur la structure que les start-up. Petit à petit, le PTI fait son nid. Dans un pays où le maillage pour aider les jeunes pousses est l’un des meilleurs du monde, il n’est pas facile de se faire une place. Pour exister, l’incubateur ne se contente pas seulement d’amorcer une idée, mais veut aussi s’attarder sur les projets durables, locaux et surtout « ayant un engagement sociétal ». Le tourisme doit se réinventer dès la base.

Le premier fonds d’investissement de soutien à l’innovation touristique
Et pour se faire, la réinvention a besoin de moyens. Alors que par le passé, les start-up devaient trouver par elles-mêmes leur financement pour intégrer l’incubateur (18 000 euros), cette démarche est révolue. L’argent sera apporté directement par la Région Sud (ex-PACA).  Sous l’impulsion de son président, l’entité territoriale a pris le parti de créer un fonds de soutien à l’innovation touristique. Dotée de 400 000 euros, une somme qui ne sera pas entièrement allouée à l’incubateur, l’initiative est une première en France. Elle vise à « soutenir les projets innovants du tourisme, notamment en aidant les nouvelles entreprises qu’elles planchent aussi bien sur la technologie que les usages du futur« , explique Gwenaële Rubinstein, chef de projet au sein de la Région Sud. Avec ce soutien et ses nouveaux locaux, le Provence Travel Innovation poursuit sa structuration. Après une première promotion incubée durant six mois, la période a été doublée pour mieux répondre aux besoins.  « La réussite dépend non seulement d’une bonne idée, mais aussi du réseau et de l’encadrement« , croit savoir la responsable du territoire. Ce n’est pas tout, car pour Marie Allantaz, un projet ne sera excellent que « s’il est porté par la bonne personne. Notre nouvelle promotion correspond aussi à un choix humain. »

Une promotion très féminine pour le Provence Travel Innovation – Crédit photo : RP

Une promotion très féminine pour le PTI
Et sur les 9 start-up intégrant l’incubateur marseillais, la proportion de femmes interpelle, même s’il n’est pas une volonté du jury. « Je pense qu’il y a plutôt un changement en douceur des mentalités, les femmes osent plus, » s’enthousiasme la responsable de l’ESCAET.  Sur les neuf porteurs de projets, cinq sont des femmes, alors que seules 5% des start-up françaises seraient fondées par une équipe 100% féminine. A commencer par Élisa Balladur, créatrice de Bobee spot. « Entre Instagram et Tinder, l’application a pour vocation de faire ou refaire découvrir des lieux grâce aux locaux. »  Après avoir été pendant quelques années focalisé sur le quantitatif, le digital vient d’entrer dans une deuxième phase celle de l’authenticité, mais aussi de l’émotion, c’est l’une des grandes tendances actuelles.  La donnée est si massive qu’elle en devient illisible, alors pour accompagner les hôteliers dans la gestion de leur e-réputation, la start-up Xenia leur propose de qualifier leurs avis clients. « Notre IA permet de remonter les émotions dans les avis. A terme, l’objectif sera de qualifier les offres émotionnellement, par un filtre, » explique Ariane Flahault, la créatrice de la start-up. Autre bureau, autre technologie. Cette fois-ci, la réalité virtuelle est utilisée comme une aide à la vente, dans un rôle de réassurance. « Nous reconstituons une visite live en 360°, mais elle est commentée par un guide, le tout en direct avec la possibilité d’interagir avec lui. Dans le cadre de destinations exotiques ou particulières, cela peut permettre de rassurer le client« , explique Franck Adraï, le fondateur de My Tour Live.  Si pour le moment chacun des projets n’en est qu’à ses balbutiements, les créateurs pourront s’appuyer sur toute une équipe de professionnels de l’ESCAET et d’experts avant de s’envoler ailleurs. « La suite logique pour les start-up serait d’intégrer l’accélérateur de Nîmes, » imagine Marie Allantaz.
La prochaine étape sera peut-être d’organiser l’innovation dans le sud en rapprochant les structures.

Les 9 start-up incubées au Provence Travel Innovation

– Abitio : agence réceptive visant à organiser les séjours et loisirs adaptés aux besoins des seniors ou personnes à mobilité réduite.

– Air Cigale : bons plans sur le thème du voyage à destination des étudiants et des jeunes actifs.

– Explora Game : le voyageur devient voyajoueur, grâce à ce jeu d’énigmes et de découvertes.

-Jana Concierge : digitalisation et accessibilité des services hôteliers, notamment ceux de la conciergerie.

– Xenia : pour faire remonter les émotions dans les avis et qualifier les notations.

– MICE Corner : optimiser la planification de l’événementiel en hôtellerie.

– My Tour Live : de la visite guidée live et commentée, grâce à la vidéo à 360°.

– Bobee spot : un compagnon de voyages entre Tinder et Instagram, pour des visites plus authentiques.

– Triend : une plateforme pour découvrir, partager et créer des expériences indépendantes et alternatives en temps réel.

Ecrit par Romain Pommier – Journaliste /TourMaG.com
Crédit photo : Romain Pommier

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3D, VR, AR

Découvrez Mimesis, le masque de protection 100% réalisé sur-mesure, réutilisable et imprimé en 3D

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Mimesis, c’est un masque de protection respiratoire pour praticiens médicaux, 100% sur-mesure, lavable des centaines de fois et imprimé en 3D à la forme de votre visage. Cette simple idée est née il y a 7 mois lors d’un brainstorming autour du Covid-19 mené au sein de l’équipe de la société Inovsys, spécialiste dans conception de pièces spéciales pour l’aéronautique ou l’énergie et implantée sur le Technocentre Henri Fabre, accélérateur d’innovations à Marignane. Ce masque est depuis réalisé par Inovsys en collaboration avec 3D Medlab également sur le Technocentre, spécialisée dans la conception et la production de dispositifs médicaux en impression 3D, et la société montpelliéraine Anatoscope, qui développe des solutions logicielles pour convertir tout type d’image médicale d’un individu en son avatar anatomique 3D en vue de la production de prothèses.

Le confort inégalable du sur-mesure

Sur la base d’un postulat plus poussé que la réalisation de produits standards qui inondent déjà le marché, la flexibilité de la technologie 3D est utilisée pour personnaliser au maximum le masque afin de le conformer à la morphologie du visage de son porteur et apporter un confort inégalable même sur de longues durées.
Nombre de praticiens du monde médical et paramédical vont devoir désormais se protéger quotidiennement et durant plusieurs heures de projections susceptibles d’être contaminées. Dentistes, orthodontistes ou infirmières font partie des premiers concernés auxquels s’ajoutent désormais tous les salariés d’entreprise qui doivent porter le masque quotidiennement.
Après de nombreuses itérations de designs et d’optimisations fonctionnelles, ce sont deux modèles de masques imprimés en TPU (polyuréthane thermoplastique) souple biocompatible, un élastomère aux propriétés adaptées à cet usage, et un dispositif de grille portant un filtrant haute technicité, qui sont proposés. Chaque masque est compatible avec le port d’équipements de protection individuelle et n’entraine pas la formation de buée sur les lunettes ni d’atténuation de la voix.
Pour le produire, il suffit de réaliser un scan du visage du porteur réalisable au moyen d’une application sur smartphone avant de le fabriquer par impression 3D.

Filtration garantie UNS1, l’étanchéité en plus

Les kits proposés comprennent un masque sur-mesure imprimé en 3D (avec une option de visière amovible), un système de fixation et un ensemble de filtres certifiés UNS1 par le gouvernement français et lavables 100 fois. Répondant aux exigences requises pour une utilisation professionnelle, les performances de filtration sont équivalentes à celle des masques chirurgicaux (norme NF EN 14683 : filtration > 95% des particules de 3 μm), tout en apportant une excellente étanchéité. Une alternative avec du tissu filtrant FFP2 à usage unique est en cours d’investigation.
Avec un kit complet, vous disposez de 2000 heures d’utilisation, soit 250 jours de protection (pour une fréquence d’utilisation de 8 heures par jour, en changeant de filtre toutes les 4 heures). Le coût à l’utilisation revient à moins de 30 cents.

www.AnatoMask.com

 

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Accélérateur, incubateur, pépinière

TRIBUNE | L’attractivité des territoires : un véritable tremplin pour l’emploi et la compétitivité

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La crise sanitaire que nous traversons a profondément mis à mal nos organisations et amené nombre d’actifs à évoluer et prendre des décisions structurantes qui impacteront leur avenir professionnel. Dans ce contexte, force est de constater que le sujet lié à la « décentralisation » des entreprises hors des grandes métropoles se positionne aujourd’hui comme une réalité concrète.

Accompagner cette transition pour donner un nouveau souffle à l’économie

C’est précisément sur ce point que les territoires ont un rôle central à jouer pour attirer de nouveaux talents et dynamiser l’économie et l’emploi local. En effet, si les actifs sont demandeurs de mobilité en région, encore faut-il qu’ils puissent y exercer une activité professionnelle en rapport avec leurs attentes, notamment dans les métiers à forte valeur ajoutée comme la technologie, les biotechs, la recherche, etc. Au regard de ces éléments, une bataille semble se profiler entre les différentes régions.

Miser sur la qualité des infrastructures

Une chose est sûre, la qualité des infrastructures est une composante clé de l’attractivité des territoires et peut même représenter une véritable marque de fabrique ou vitrine. Mais celle-ci ne peut s’improviser et nécessite à la fois des investissements massifs, une vision d’avenir et un savoir-faire éprouvé. Technopoles, infrastructures de transports, qualité des réseaux IT, espaces verts et offre culturelle sont autant de points clés qui permettront d’offrir des conditions de travail de premier plan aux entreprises et donc d’attirer de nouveaux talents à long terme.

Repenser les espaces de travail et infléchir la législation pour s’adapter à la nouvelle donne

La crise de la COVID 19 aura mis en avant la possibilité de travailler différemment. En effet, les notions de télétravail, de venue partielle au bureau et de travail hybride font désormais partie de notre quotidien. En ce sens, les territoires, accompagnés de promoteurs innovants, doivent repenser le lieu de travail et créer des bâtiments de nouvelle génération qui pourront accueillir dans des conditions de flexibilité uniques les talents d’aujourd’hui et de demain. Et penser les espaces de travail comme des lieux où favoriser collaboration et ingéniérie collective, des bases arrières de l’entreprise. Il est également essentiel de penser à créer des zones d’activités réellement inclusives qui permettent à la population de vivre au centre de zones d’activités attractives et prenant en compte les nouvelles attentes : écologie, bien-être, développement responsable, etc. Les territoires et les entreprises doivent peser de tout leur poids auprès des gouvernements pour que la législation travail s’adapte à ces nouveaux usages, condition essentielle de l’attractivité de notre pays dans un monde où les talents sont globalisés.

Encourager la fertilisation croisée des talents, source de croissance économique et d’innovation 

Enfin, un autre point clé à prendre en compte est directement lié à la capacité d’un écosystème à savoir travailler ensemble, toutes disciplines confondues, pour faire naître de nouvelles opportunités de collaboration sur un territoire, en particulier grâce à l’apport des centres de recherche à l’échelle régionale qui peuvent créer une fabuleuse émulation sur l’économie locale. Mais ce n’est pas tout, s’appuyer sur un tissu universitaire et un enseignement supérieur de qualité sera également l’assurance de cristalliser localement des compétences et talents qui formeront les élites de demain et donneront une véritable identité aux territoires régionaux. Il s’agit grâce à ces acteurs de transformer le modèle de croissance économique, social et environnemental des territoires.

À travers ces différents éléments, on comprend donc parfaitement l’importance pour les régions de renforcer leur attractivité pour se développer à long terme et répondre aux nouveaux défis auxquels nous devrons faire face.

par Dorothée Lamé-Laroche. directrice du développement de la technopole de Sophia Antipolis

 

 

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Accélérateur, incubateur, pépinière

Sophia-Antipolis : F-Reg, GoMecano et Creative Motion intègrent la promo 2020/2022 du Village by CA

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La promotion 2020/2022 du Village by CA de Sophia Antipolis, l’accélérateur du Crédit Agricole est désormais complète suite à l’arrivée de F-Reg, Go Mecano et Creative Motion. Plusieurs start-up innovantes avec un fort potentiel de croissance et ayant fait leurs premières preuves de marché, sont venues ‘’pitcher’’ mardi 8 décembre devant le comité de sélection constitué de ses partenaires Ambassadeurs*. F-Reg, Go Mecano et Creative Motion ont été retenues pour intégrer le programme d’accélération et complètent une promotion 2020-2022 bien garnie, riche de 22 startups actuellement dans les murs du Village.
Le programme de 24 mois du Village by CA, monté en partenariat avec la CCI Nice Côte d’Azur, est axé sur la montée en compétence des dirigeants dans le domaine de la vente, de la stratégie, de la planification opérationnelle et de la finance d’entreprise. Il permet aux startups, PME, ETI, grands groupes, institutionnels, grandes écoles et universités de coopérer, innover et se développer ensemble.

Les 3 startups sélectionnées

–        F-Reg (Flow Regulation Systems) : Fondée par Emmanuel Curinier et Thierry Courbon en 2014, implantée dans le département des Alpes-Maritimes, il s’agit d’une solution de stockage innovante permettant de lutter contre les inondations urbaines et de prévenir les pollutions par temps de pluie. Avec ses douze salariés, elle commercialise depuis 2018 une vanne de régulation chargée de contrôler les flux d’eau dans les canalisations.

–        Go Mecano : Le garage automobile itinérant créé à Roquefort-les-Pins par Alexandre Nivesse et Mathias Boutsen en 2017 et implanté dans le département des Alpes-Maritimes. Go Mecano est une plateforme tout-en-un permettant aux clients particuliers et professionnels d’obtenir un rendez-vous avec un mécanicien mobile en moins de 72h pour réaliser l’entretien ou la réparation de son véhicule à domicile ou sur site.

–        Creative Motion : Fondée par Lionel Hun en Janvier 2019, Creative Motion conçoit et produit des nouvelles expériences digitales duplicables permettant d’engager émotionnellement les individus et permettant aux marques et aux entreprises de créer un lien particulier avec leurs communautés.

Le Village by CA PCA accompagne désormais 43 startups (dont 21 alumnis) qui ont vu leur croissance commerciale boostée grâce à la synergie entre l’accompagnement proposé et le tissu de partenaires impliqués localement. Le réseau européen de 37 Villages by CA (en France, en Italie et au Luxembourg) permet également de créer des connexions sur l’ensemble du territoire et à l’international.

*Les partenaires ambassadeurs sont SAP Labs France, CGI, CEA Tech, Noeva, Cabinet DSO, EDF, Indosuez, Malongo, Philips Lighting, IBM, Amadeus ou Supralog.

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