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Marseille : Left for Work, la start-up qui fait matcher les voyages avec les hébergements

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Le voyage d’affaires était jusque-là peu touché par la digitalisation. Depuis quelques années, Rydoo et Sodexo ont débarqué avec la volonté de secouer le cocotier, et Left for Work veut s’engouffrer dans le sillage. La start-up marseillaise propose une application simple d’usage permettant de réserver en moins d’une minute un hébergement.

Les fondateurs de Left for work : Kévin Humbey, Alexandre Prod’Homme et Guillaume Boudier,

C’est l’énième exemple qui confirme la règle actuelle : les nouveaux acteurs du tourisme ne viennent plus ou pas toujours du secteur. En effet, Left for Work – qui souhaite digitaliser un secteur en mal d’outils numériques, sortie du fameux tableau Excel et des mails – sort tout droit du cerveau de deux anciens ingénieurs des arts et métiers. Après une expérience de trois ans dans le privé, les jeunes hommes se sont rendus compte de la complexité de réserver un établissement lors d’un voyage dans le cadre de son activité professionnelle.
« Le voyage d’affaires s’apparente vite à une grande galère et fait souvent soupirer chez les managers, non pas par manque d’envie de voir les équipes se déplacer, mais à cause de la paperasse, » explique Alexandre Prod’homme, le cofondateur de Left for Work.
Si ce n’est les échanges de mail pour transférer les factures, la recherche de l’hébergement est l’une des principales sources de perte de temps. Entre les comparaisons des prix sur les différentes plateformes de réservations, la localisation et le fait de ne pas dépasser le budget, cela peut vite ressembler à un des douze travaux d’Hercule.
Pour améliorer cette étape et remplir ses objectifs, Left for Work a sorti une application simple d’usage tout en réutilisant les codes actuels.
« Nous garantissons une réservation en moins d’une minute et sans sortir d’argent, car si l’entreprise paye pour le salarié, nous ajoutons aussi notre patte pour nous démarquer.
En quelque sorte, nous faisons matcher un voyageur d’affaires avec un hébergement
 » clame avec le sourire Kévin Humbey, l’autre cofondateur de la jeune pousse.

Le Tinder du tourisme ?
Et là, vous vous dites peut-être « ma… quoi ? » Matcher est une locution tirée de l’anglais signifiant « être bien assortis, faire la paire » selon l’Académie Française.
Ce verbe a été mis au goût du jour par l’application de rencontre « Tinder », consistant à sélectionner des profils sur la base de photographies. Un concept qui depuis fait fureur dans l’univers numérique jusqu’à s’imposer dans le tourisme ? C’est en tout cas le parti pris par Left for Work.
Avec sa première application sortie à l’été 2019 et bientôt sa version disponible sur Android au début du mois d’octobre, la jeune pousse drague directement les voyageurs d’affaires des petites entreprises.
« Nous voulons être le Tinder de l’hôtellerie et des voyageurs d’affaires » confient en chœur les deux jeunes hommes.
Concrètement, l’équipe de la jeune pousse a sélectionné 500 hôtels dans une cinquantaine de villes en France, l’algorithme soumet alors une liste de 5 hôtels aux voyageurs en fonction de leur lieu de rendez-vous. D’ores et déjà l’application mobile inscrit en temps réel tous les rendez-vous rentrés dans Google Agenda, permettant de mieux s’organiser.
Alors que Left for Work en est seulement à ses débuts, le temps sera le meilleur allié pour affiner les capacités des lignes de code à proposer le meilleur établissement selon les habitudes des voyageurs.
« Avec l’utilisation de la data extraite des applications, nous pourrons alors affiner notre connaissance des utilisateurs et donc mieux répondre à leurs besoins et proposer les hôtels qui leur correspondent le mieux« . Un gain de temps et d’argent pour les entreprises, mais pas seulement.

Objectif : devenir le leader européen des voyageurs d’affaires des PME-PMI
Si le voyageur d’affaires accède à une application épurée, réactive et dans l’air du temps, les entreprises ont accès à un tableau de bord pour paramétrer les budgets et les conditions de séjour. Elles peuvent prendre le parti de cacher les sommes allouées à leurs salariés pour instaurer un cercle vertueux.
« En masquant le budget, tout d’abord l’employé ne va pas chercher le meilleur prix en ouvrant des dizaines de fenêtres sur Internet, mais surtout cela permet de lui redonner de l’autonomie, » explique Alexandre Prod’homme.
En résumé, cela enlève de la pression sociale pour prendre l’hôtel le plus en adéquation avec ses envies et non pas celui ayant le moins d’étoiles sur sa façade.
Pour se rémunérer, Left for Work a mis en place un système d’abonnement pesant sur la société et en fonction du nombre d’utilisateurs. Avec actuellement une dizaine d’entreprises ayant signé un contrat, la jeune pousse ne veut pas s’arrêter en si bon chemin. Alors que son cœur de cible représente un marché d’environ 2,5 milliards d’euros, Left for Work veut viser plus haut.
« Si nous n’avons pas d’ambition en tant que start-up, cela ne sert à rien de se lancer. A terme, nous voulons devenir le leader européen de la solution des voyageurs d’affaires du tourisme. »
Attention il faut tempérer les ardeurs, car Left for Work n’arrive pas en frontal de Rydoo, mais souhaite attirer les PME-PMI trop souvent délaissées de la digitalisation.
Et bientôt les hôtels ne seront pas les seuls dans l’onglet réservations. Dès 2020, Left for Work souhaite ajouter les moyens de transport : « nous avons déjà noué des contacts avec des compagnies et des agrégateurs. »
Ce n’est pas tout, car les restaurants devraient suivre et les transporteurs du dernier kilomètre pour devenir LA solution « door to door ». C’est tout le bien que l’on peut souhaiter aux 7 personnes travaillant sur le développement de Left for Work.

Rédigé par Romain Pommier /Journaliste TourMag.com

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Médias IT

Top 250 de Syntec Numérique : les éditeurs de logiciels restent optimistes et semblent peu affectés par la crise

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Syntec Numérique publie l’édition 2020 de son Top 250* des éditeurs de logiciels français réalisée en partenariat avec EY et Tech’In France. Le panorama de référence du secteur fête ses dix ans et cette année 326 entreprises ont pris part à l’enquête et se sont confiées sur leur situation économique, leur organisation face à la crise et leurs ambitions. Comme en 2019, Dassault Systèmes, Criteo et Ubisoft trustent les premières places et quelques entreprises régionales trouvent leur place comme Softway Medical (47ème), Atempo Wooxo (93ème), Neotys (126ème), Digitech (166ème) ou Mailinblack (195ème)…

Un chiffre d’affaires doublé en 10 ans

Avec près de 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 (+ 8% par rapport à 2018) et 95 000 collaborateurs, les éditeurs de logiciels français représentent un secteur qui n’a cessé de croître au fil de la décennie. Ce chiffre d’affaires a plus que doublé en l’espace de 10 ans : en 2010, les 297 éditeurs qui avaient participé à l’étude avaient réalisé 7,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires édition. Aujourd’hui, la filière reste extrêmement dynamique, innovante et optimiste grâce à une forte capacité de résilience.
‘’Malgré la crise, cette dynamique devrait globalement se maintenir sur 2020 puisque 74% des éditeurs prévoient une croissance ou a minima un maintien de leur activité et 72% anticipent un accroissement de leurs effectifs sur 2020’’ souligne Jean-Christophe Pernet, associé EY en charge de l’étude. ‘’La montée en puissance des modèles d’abonnement et les besoins de digitalisation des entreprises sont incontestablement des piliers de la résilience du secteur. L’actualité du secteur en matière de levées de fonds et d’opération de croissance externe vient également conforter ces prévisions ».
Cette dynamique d’un marché qui ne connait pas la crise est en effet propice à l’émergence d’opérations de croissance externe. L’intérêt des éditeurs de logiciels pour de la croissance externe reste toujours marqué : 22 % d’entre eux déclarent en avoir réalisé une en 2019 et près de la moitié du panel se déclare prête à envisager une opération de ce type à l’avenir. Autre constat dressé par les enquêteurs : ces opérations de croissance ne sont pas réservées qu’aux plus grands éditeurs puisque des éditeurs de taille moyenne en ont également réalisé.

Le SaaS et les offres cloud, nouveaux standards du marché

Les éditeurs français continuent leur transition vers le modèle Software as a Service puisque le chiffre d’affaires SaaS représente aujourd’hui 40% de l’activité de l’édition française. Les éditeurs sont depuis de plus en plus nombreux à considérer le SaaS comme leur priorité technologique numéro 1 (62% cette année contre 49% l’année précédente). Une tendance qui se confirme et s’illustre par la domination actuelle et à venir de l’abonnement parmi les modes de contractualisation.
Pour Jean-Christophe Pernet ‘’Ce modèle a joué un rôle de formidable amortisseur sur l’activité des éditeurs, leurs clients ne peuvent pas, sauf rares exceptions, interrompre les contrats’’.

L’international, un enjeu stratégique

L’enjeu est stratégique mais difficile à relever pour les éditeurs de logiciels français : la part du chiffre d’affaires réalisé hors de nos frontières est de 57% (soit une hausse de seulement 3 points par rapport à l’année dernière). Cette hausse est principalement liée aux champions nationaux pesant plus de 100 M€ de chiffre d’affaires et déjà bien établis à l’international. Les Etats-Unis représenteraient d’ailleurs le second marché après la France : 43% du panel les identifient comme un relais de croissance. Quant aux acteurs plus petits, l’internationalisation reste encore un défi difficile à relever : la moitié des éditeurs du panel réalisent plus de 90% de leur chiffre d’affaires en France.

Autre enjeu-clé, Le financement

La quasi-totalité des éditeurs ont recours à l’autofinancement (90%), signe d’une bonne santé financière du secteur. 68% d’entre eux (contre 62% en 2019) ont aussi recours à l’endettement bancaire et 31% au capital-investissement en France. Il s’agit d’une véritable tendance d’ancrage dans le territoire français et au sein des écosystèmes de financement locaux : seuls 11% ont recourt à du capital venant de l’étranger. Dans le cadre de la crise, les éditeurs de logiciels ont pu avoir recours à des mesures de soutien pour garantir leur croissance.

Une dynamique de recrutement mais une pénurie de talents

Malgré ces perspectives optimistes, le recrutement et la gestion des talents restent des impératifs incertains pour soutenir la croissance : en l’espace d’une décennie, les effectifs des éditeurs de logiciels français n’ont pas cessé de croître et les effectifs des pure players ont quant à eux presque doublé. Près de 16 300 emplois nets ont été créés entre 2017 et 2019 chez les pure players, soit une croissance nette de 20%. Et la crise n’aura pas ralenti cette dynamique de recrutement puisque 72 % des répondants prévoient de continuer à augmenter leurs effectifs en 2020.
Toutefois, les difficultés de recrutement, signalées depuis plusieurs années perdurent et se font ressentir par 78% des éditeurs français. Les profils de développeurs restent toujours les plus recherchés. Réactifs face à la crise, les éditeurs ont su adapter rapidement leurs modes d’organisation : 97% d’entre eux ont eu massivement recours au télétravail, 75% ont développé des outils de formation en ligne et 70% ont mis en place de nouveaux moyens de communication entre équipes et avec leurs clients.

Le succès passe aussi par la R&D

Peu importe la taille des éditeurs de logiciels, l’innovation reste un facteur clé de succès : par exemple, 22% du chiffre d’affaires généré par les éditeurs de petite taille est investi en recherche et développement, contre 18% chez les plus gros éditeurs. Le Crédit Impôt Recherche reste un dispositif plébiscité puisque 72% des éditeurs français y ont recours, tout comme le Crédit d’impôt Innovation utilisé par 55% du panel. Le fort ancrage territorial s’observe également dans la localisation des effectifs R&D de l’ensemble du panel : 69% sont basés en France.

*Méthodologie du panorama Top 250 : Le Top 250 des Éditeurs de logiciels français est réalisé sur la base d’une enquête par questionnaire conduite auprès des éditeurs de logiciels français. Le classement général est effectué, dans cette édition 2020, sur la base du chiffre d’affaires correspondant à l’activité d’édition de logiciels de 326 éditeurs. Seules les sociétés françaises déclarant ne pas être filiales d’un groupe étranger sur l’exercice concerné sont incluses dans ce panorama. Les éléments chiffrés individuels communiqués dans cette étude sont issus de données déclarées par les entreprises en réponse au questionnaire. Dans certains cas, ils sont complétés par des données publiques. Les données de chiffre d’affaires sont arrondies à la centaine de milliers d’euros. Les données ont été collectées auprès des éditeurs entre juin et septembre 2020.

Top 250 des éditeurs de logiciels français

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Avis d'Experts

RisingSUD lance sa chaîne de podcasts ‘’InnovatiON’’

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Chaque dernier lundi du mois, risingSUD se propose de décrypter les grands questions d’innovation avec les entrepreneurs et experts de la région Sud. Lundi 29 juin, l’agence de développement économique de la région Sud, a en effet lancé sa chaîne de podcasts ‘’InnovatiON’’ en partenariat avec le média La Tribune.
Pour risingSUD, il est urgent, face aux mutations économiques, sociales et environnementales, de repenser et transformer nos modèles traditionnels. Pour y parvenir, un seul moyen : L’innovation (nouveaux modèles économiques, nouveaux produits, nouveaux services, nouveaux procédés …). Mais innover pour quoi et innover comment ?
Grâce à la parole d’experts réunis pour l’occasion et à des témoignages de chefs d’entreprises régionaux, les podcasts de la chaîne ‘’InnovatiON’’ donneront un éclairage pointu dur différentes thématiques liées à l’innovation et à la transformation dans l’entreprise.
Ces podcasts d’une trentaine de minutes sont à écouter et réécouter sur toutes les plateformes d’écoute.

https://podcast.ausha.co/risingsud-innov

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Médias IT

La French Tech Aix-Marseille Région Sud renouvèle sa gouvernance et met en œuvre sa feuille de route

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Suite à la tenue de son assemblée générale, le 9 mars dernier, soit une semaine avant le confinement, la French Tech Aix-Marseille vient de largement renouveler sa gouvernance en se dotant notamment d’un bureau renforcé, composé à parité de fondateurs de l’association et de nouveaux venus.

Julie Davico-Pahin

Ainsi, Julie Davico-Pahin, co-fondatrice de la start-up Ombrea, prend la présidence déléguée et son action sera plus particulièrement tournée vers la relation entre les start-up du territoire et les institutions locales.
Notre collectif sera présent au quotidien sur le territoire pour aider les startups à se relancer et à grandir, et faire le lien avec les grandes entreprises et les institutions. Pleinement impliquée dans la tech inclusive et durable, je ferai vivre cet axe fort de notre engagement” précise Julie Davico-Pahin.*

 

Thomas Kerjean

Autre nouvel arrivant, Thomas Kerjean, CEO depuis moins d’un an de Mailinblack, l’éditeur marseillais de solutions anti-spam. Ancien de Microsoft où il était entré en 2002, il a occupé le poste de directeur la division Cloud & IA chez Microsoft France. Au sein de la French Tech Aix-Marseille. Il assurera la fonction de secrétaire général.
Quant à la présidence, elle reste dans les mains de Pascal Lorne, fondateur et dirigeant de Gojob. Président depuis 2018, il a été élu pour un deuxième mandat et poursuivra sa mission auprès du gouvernement, des décideurs de l’écosystème Tech et aussi des partenaires. Il s’engagera également à promouvoir l’excellence de la Tech Aix-Marseille sur tout le territoire et au-delà.
‘’Ce sont les startups qui font la croissance et le monde de demain. La French Tech, en ces temps troublés, a donc un rôle essentiel à jouer auprès de l‘écosystème Tech. Nos valeurs fondatrices prennent aujourd’hui tout leur sens : accompagner, créer et faire grandir les start-up d’Aix-Marseille ! C’est notre ambition et notre mobilisation sera totale pour porter haut et fort tous les talents de notre région.’
Cette équipe en mode projet consacrera toute son énergie à la mise en œuvre d’une feuille de route, ambitieuse pour l’écosystème. En s’appuyant sur ses adhérents, ses board members, ses partenaires publics (Métropole Aix-Marseille, Région Sud, Ville de Marseille, CCIAMP) et privés (Caisse d’Epargne CEPAC, Fidal, SFR, Popkast), la French Tech Aix-Marseille entend jouer pleinement son rôle dans la relance de l’activité en s’appuyant sur cinq axes, plus que jamais d’actualité: Fédérer et faire rayonner l’écosystème, booster le financement des start-up, accompagner les startups à l’international, nourrir un vivier de talents et promouvoir la technologie durable et inclusive.
Enfin rappelons que début mars, quelques jours son assemblée générale, la French Tech Aix-Marseille avait nommé, suite au départ de Virginie Lambert-Ferry un nouveau directeur général, Jean-Baptiste Geissler, anciennement expert innovation pour Rising Sud, l’agence de développement économique de la région Sud.

Lire aussi : [Vidéo] Jean-Baptiste Geissler : ‘’Mon objectif, faire en sorte que le dialogue soit meilleur entre les acteurs de l’écosystème Aix-Marseille’’

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