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IoT

La Provence, une terre d’élection pour les objets connectés !

Le Centre national de référence RFID a organisé, les 5 et 6 octobre 2015, à l’Hôtel Pullman à Marseille, la sixième édition du congrès international RFID dédié aux objets connectés dans l’industrie, le commerce, la santé et la ville intelligente.

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Le Centre national de référence RFID a organisé, les 5 et 6 octobre 2015, à l’Hôtel Pullman à Marseille, la sixième édition du congrès international RFID dédié aux objets connectés dans l’industrie, le commerce, la santé et la ville intelligente. Ce rendez-vous placé sous le signe de l’échange permet de comprendre l’apport des objets connectés, la manière dont ils vont révolutionner les modes opératoires industriels et créer de nouveaux usages.

Chacun d’entre nous utilisent les objets connectés au quotidien et nous n’avons pas toutefois vraiment conscience de leur importance. Ce sont les cartes Pass du métro, les badges de parking. Cela peut même aller jusqu’à des capteurs installés dans les ballons de basket qui enregistrent les mouvements du ballon.

Depuis six ans, un congrès international organisé par le Centre national de RFID installé à Rousset est dédié à cette technologie du sans-contact. Cette année, l’ensemble des acteurs de cette filière était réuni dans les secteurs de l’industrie aéronautique, automobile, ferroviaire, du commerce, de la santé et de la ville intelligente. Soutenue par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le département des Bouches-du-Rhône, Marseille Provence Métropole et la CCI Marseille-Provence, cette sixième édition s’est inscrite dans un contexte différent. Engagée dans l’une des neufs solutions industrielles françaises du projet Industrie du Futur, le CNRFID (Centre national de référence RFID) enrichit son concept, lancé initialement, en présentant des applications visant à mettre en exergue l’apport du sans-contact dans les objets connectés.

20150619_161112 bdDe nouvelles démonstrations ont été présentées dans les objets connectés issues de Connect Wave, la plateforme d’expérimentation et d’usages des objets connectés, inaugurée le 19 juin 2015. «Nous avons mis en exergue cette année la manière dont les objets connectés vont bouleverser les modes opératoires industriels et créer de nouveaux usages», a évoqué Jean-Christophe Lecosse, son directeur général.

Une région en pointe

Différentes applications à forte valeur ajoutée sont utilisées depuis plusieurs années dans les secteurs industriels comme la grande distribution, la sécurité, l’aéronautique, le luxe, la santé ou l’énergie. Dans les secteurs de l’eau et du gaz, la technologie RFID permet de détecter des canalisations enfouies jusqu’à 1,5 m de profondeur et récupérer des informations sans qu’il y ait lieu de les excaver. En France, le projet BE Tag, soutenu par le pôle de compétitivité Risques et porté par la société  Beweis en collaboration avec le groupe Institut de Soudure Industrie, l’Isen de Toulon, le CNRFID et la ville de Martigues vise à sécuriser les contrôles de soudure par RFID des sites  pétrochimiques classés SEVESO autour de l’Etang de Berre. Sur le plan médical, une innovation est à souligner, celle appliquée par l’Hôpital Saint-Joseph à Marseille. Un bracelet électronique intégrant une puce RFID est posé afin de connaître la position du nouveau-né, en temps réel et prévenir ainsi les rapts d’enfants.

Les villes sont en première ligne. Cette technologie de détection communicante des objets enterrés est au cœur des réseaux intelligents, lesquels visent à optimiser la gestion patrimoniale des réseaux et rendre les villes plus intelligentes. C’est d’ailleurs ce qu’a évoqué Christian Estrosi, maire de Nice, lors du forum Smart City à Marseille. En juin 2013, est ainsi apparu le premier «boulevard connecté» au centre-ville de Nice. Porté par la métropole Nice Côte d’Azur et la ville de Nice, ce projet innovant s’étend sur le boulevard Victor Hugo où 200 capteurs ont été installés en haut des réverbères, dans la chaussée et sur des containers. En permettant la collecte de données en temps réel, ces objets visent à améliorer la mobilité en ville, à optimiser la gestion de l’éclairage public et à fiabiliser la collecte des déchets. Ces objets permettent également le recueil de l’analyse des données environnementales pour améliorer les conditions de vie en milieu urbain.

Une soixantaine d’exposants

Plus que six cent cinquante offreurs et utilisateurs de plusieurs pays se sont rencontrés pour échanger et mutualiser leurs expériences autour de conférences internationales, de démonstrations d’applications opérationnelles et de rendez-vous d’affaires. Aux côtés d’entreprises de renommée internationale et notamment dans la région, ST à Rousset, leader mondial sur le marché des semi-conducteurs qui fournit des produits et des solutions intelligentes qui consomment peu d’énergie et son au cœur de l’électronique que chacun utilise au quotidien ou encore Inside Secure à Meyreuil qui propose une gamme complète de solutions de transactions sécurisées, se trouvaient deux start-up très innovantes.

GSTag2 bdCréée en 1996 par Guy Thôni, Gs Tag, installée à Gemenos, est un fabricant de cartes multi-technologies. Avec un effectif de 9 salariés, cette société est spécialisée dans les solutions d’impression, notamment de cartes imprimées par erreur. «Nous fabriquons des cartes ou des bracelets, des petites et moyennes séries, à partir de vingt unités et jusqu’à 10 000 pièces, pour des entreprises ou des collectivités, pour des médiathèques ou des parcs d’attraction», a confié Eric Jouve, son directeur général. Gs Tag qui a fait le pari de moderniser ses équipements de production en renforçant sa capacité de 5 à 45M confirme son sens de la compétitivité en misant à la fois sur la rapidité, la réactivité et la qualité.

Editag2 bdAutre entreprise mise en lumière, Editag, créée à Meyreuil en 2007 qui dispose à présent d’un effectif de 15 salariés. «Nous fabriquons des systèmes d’objets connectés à usage professionnel pour la supervision des biens, en particulier dans le domaine des objets d’art», a précisé Frédéric Pithoud, son président. Aujourd’hui, Editag met aujourd’hui au service de l’usine du futur des solutions ancrées dans une démarche Lean permettant de simplifier les flux et les processus opérationnel, assurant ainsi un gain de productivité. Cette entreprise qui réalise un tiers de son activité à l’export a une stratégie qui s’appuie sur trois piliers à savoir un accroissement de la part internationale, une forte pénétration du marché industriel et une poursuite de l’innovation dans la géolocalisation des bâtiments.

Jean-Pierre Enaut

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Ecosystème

Aix-en-Provence : Wi-pool lève 400 K€ pour accélérer son développement en France et à l’international

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Créé en 2018 à Aix-en-Provence par Antoine Debois-Frogé, Wi-pool se positionne sur le marché comme une société d’ingénierie qui a souhaité révolutionner le monde de la couverture de piscine en proposant des solutions de fonds mobiles connectées qui répondent aux attentes des propriétaires de piscines les plus exigeants. Design, sécurité, respect de l’environnement, conception et fabrication 100 % made in France de ces équipements sont autant de points clés qui composent son offre. Fort de ces éléments, Wi-pool connait une croissance soutenue de ses activités et souhaite passer une nouvelle étape en 2021 en accélérant ses ventes directes, B2B et international.
‘’D’ores et déjà, nous sommes fiers d’annoncer un volume de commandes fermes de plus de 1,7 millions d’euros en 2020 avec un objectif de 2,5 millions d’euros en 2021’’ explique Antoine Debois-Frogé, fondateur et CEO de Wi-pool. ‘’Cette performance s’explique par l’innovation de notre offre brevetée, notre approche industrielle et l’intégration des prestations réalisées par nos équipes de conception et nos installateurs.’’
C’est dans ce contexte que Wi-pool annonce un tour de table de 400 000 euros réalisé auprès de deux family office pour accélérer fortement en 2021 et se positionner comme la référence incontournable sur le marché des couvertures de piscine haut de gamme. Cette opération structurante permettra notamment à l’entreprise de renforcer ses capacités R&D, de faire évoluer son bureau d’étude, de recruter de nouveaux talents et de lancer sa nouvelle stratégie commerciale et marketing en France comme à l’international.

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Big Data

Marseille : le projet Shelt.In, lauréat d’Epitech Experience 2021, l’évènement dédié à l’innovation

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Sauver la vie de ceux qui la risquent, c’est l’ambition du projet Shelt.In conçu par six étudiant du campus marseillais d’Epitech et grand vainqueur du trophée et du prix des étudiants d’Epitech Experience 2021. Évènement annuel dédié à l’innovation et organisé par l’école Epitech, ce dernier s’est déroulé le dernier weekend de janvier dans un format 100% digital, adapté au contexte sanitaire. Organisé sur deux jours, Epitech Experience a réuni de nombreux acteurs de la Tech, qui ont pu découvrir des projets innovants conçus par les élèves de cinquième année, particulièrement axés sur l’e-santé, la fintech et la Data cette année.
Grande nouveauté cette année, la mise en place d’une plateforme crowdfunding sur laquelle les étudiants et le jury de l’édition 2021 ont investi 52 millions de Tech Coins, monnaie virtuelle créée pour l’événement, afin d’élire les projets qu’ils trouvaient les plus percutants, engagés et viables. Chaque année, cet événement donne naissance à des entreprises prometteuses, dont certaines ont levé depuis des dizaines de millions de dollars.
Parmi les 14 Epitech Innovative Projects en compétition pour remporter le trophée 2021, le jury, composé de professionnels de la Tech (Ubisoft, Google, Microsoft, Orange, FNAC, Mano Mano, L’Oréal, AWS, BNP…), a finalement tranché pour Shelt.In.

Sauver la vie de ceux qui la risquent

Shelt.In a pour ambition de mettre la technologie au service de la sécurité́ des combattants du feu. Il s’agit d’un boitier connecté et portable accompagnant les pompiers durant leurs interventions afin de réduire les risques d’accidents lors d’une intervention. Ce boitier comprend un GPS pour connaître en temps réel la position géographique, un accéléromètre, un gyroscope, un détecteur cardiaque et un logiciel d’intelligence artificielle qui traite les données. Il n’existe que très peu d’outils et de technologies développées spécialement pour eux, excepté le classique talkie-walkie. Or chaque année, les pompiers sont victimes de près de 55.000 accidents de services. Souvent ces accidents pourraient être évités, mais aujourd’hui, à cause d’un matériel trop rudimentaire, le chef d’intervention manque d’informations pour pouvoir agir.
« Gagner ce Trophée va nous permettre de pouvoir accélérer la mise en production et nous rapprocher de notre objectif : sauver la vie de ceux qui la risquent. » souligne l’équipe du projet Shelt.in.

Le jury a également accordé deux autres prix. Le deuxième trophée a été accordé à Whisp’ear développé par des étudiants du campus de Montpellier. Leur projet : un système d’assistance aux sourds et malentendants dont l’objectif est de proposer à l’utilisateur une expérience domotique connectée, mais également financièrement plus accessible que le matériel existant.
Le troisième prix est revenu à l’application mobile du projet Diabetips (campus de Nancy) qui accompagne les personnes atteintes du diabète dans leur vie de tous les jours.

L’équipe du projet Shelt’In (Marseille) 

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Ecosystème

Toulon : la start-up Indewatt connue sous le nom de Sunleavs lève des fonds pour amorcer sa croissance

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Créée à Toulon mais implantée à Aix-en-Provence, au sein de la pépinière Cleantech du Technopôle de l’Arbois, la start-up Indewatt, plus connue sous le nom de sa solution, Sunleavs (“feuilles de soleil” en anglais), compte ouvrir son capital et lance une levée de fonds de 150 K€ sur la plateforme Ayomi afin d’amorcer sa croissance.
Sur le nouveau marché de l’autoconsommation énergétique, la solution Sunleavs, récompensé d’un prestigieux « CES Climate Change Innovator Award 2020 » lors du dernier CES de Las Vegas, permet de faciliter l’émergence de communautés énergétiques grâce à une plateforme web et à un capteur physique branché sur le tableau électrique de chacun des membres. L’objectif d’Indewatt et de son fondateur, Romain Chayla, est clair : auto-consommer l’intégralité de l’autoproduction. Un objectif qui intéresse vivement les Français : 88% d’entre eux préféreraient consommer directement leur électricité solaire plutôt que de l’acheter à un fournisseur.

Sunleavs ou la consommation partagée d’énergie solidaire

Romain Chayla et son CES Climate Change Innovator Award

L’homme est-il capable, à l’image de la nature, de capter et de stocker l’énergie solaire qui l’entoure pour subvenir à ses besoins domestiques quotidiens ? C’est de cette interrogation qu’est né Sunleavs, un Solar Social Network, véritable réseau social entre habitants d’un même quartier. Les Solar Social Clubs établis dans chaque quartier sont capables, grâce à des outils et des services, d’investir ensemble dans un système de production d’électricité solaire locale qu’ils peuvent partager, consommer ou échanger en temps réel selon leurs besoins et ainsi mieux piloter leur autonomie énergétique. La plateforme Sunleavs crée du lien social dans le voisinage de l’unité de production électrique. Les habitants d’un quartier (propriétaires ou locataires d’une maison ou d’un appartement dans un rayon de 1 km) investissent ensemble dans le photovoltaïque. Ils partagent et répartissent ensuite l’énergie produite, au plus près des besoins de chacun. La répartition dynamique de l’énergie est analysée par les algorithmes intelligents et auto-apprenants de Sunleavs. De plus, il existe également un système de “stockage virtuel” : si le consommateur ne consomme pas l’énergie (ex : il est en vacances), celle-ci est répartie sur les autres habitants du quartier et rétribuée le jour où il en a besoin. Le système se base donc sur l’intelligence collective et la solidarité.
Romain Chayla, qui a 20 ans d’expérience dans les énergies renouvelables et la gestion d’installations, prévoit de déployer sa solution dès 2021 en commençant par un projet pilote au sein de la commune de Solliès-Pont (Var, 83). L’objectif du projet est de tester le capteur et la plateforme de visualisation des données en condition réelle. Pour cela, 5 foyers résidant dans un rayon d’un kilomètre maximum, seront dotés de la solution Sunleavs, créant ainsi le premier ‘’Solar social club’’ à partir duquel seront analysés en temps réel les retours utilisateurs et permettant de tirer un bilan et apporter les ajustements à la solution.

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