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IoT

La Poste se réinvente en numérique

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La première entreprise publique de France entre dans l’ère de l’objet connecté. La région PACA sert de terrain d’expérimentation en première nationale à une nouvelle offre incarnant le virage numérique en cours à La Poste : un verrou intelligent qui permet de maîtriser à distance l’accès à son domicile ou à son entreprise.

Plus que jamais, l’avenir de La Poste passe par l’innovation qui passe par les nouvelles technologies numériques. Le document intitulé « La Poste en 2020. Le monde change, nous devons changer de modèle », présenté à la presse en fin d’année par son PDG Philippe Wahl, en avait fait état. L’un des premiers employeurs de France avec ses 250 000 salariés doit repenser sa stratégie pour trouver de nouveaux relais de croissance à ses activités traditionnelles (courrier, colis et banque), notamment torpillées par la révolution numérique. À commencer par son pilier, le courrier : à raison d’une baisse d’environ 6 % par an, de 2013 à 2018, le CA diminuerait de 2,8 Md€. Le résultat d’exploitation, de quelque 618 M€ en 2014, tomberait à 350 millions en 2020, dresse le document.

« Incarnation technologique de nos valeurs : proximité et sécurité »

Pour réinventer ses métiers, elle entend capitaliser sur le capital confiance dont elle bénéficie grâce à son réseau de proximité que sont les facteurs (90 000 facteurs, soit le tiers de ses salariés) et ses 17 000 points de contact en France. « En pénétrant le marché des objets connectés, c’est surtout l’univers du domicile connecté que l’on vise. Nos facteurs sont un atout : ils bénéficient auprès de la population d’un capital de confiance. Nous voulons offrir toute une panoplie de services connectés qui simplifient la vie quotidienne » explique Laurent Mirallès porte-parole de la communication de la Poste en PACA quand le directeur de l’enseigne dans les Bouches-du-Rhône passe de nécessité de « modernisation des services publics. »

Parce que l’on ne confie pas ses clés à n’importe qui

Et c’est dans le Sud-Est de la France qu’elle teste pour six mois sur 50 bureaux de Poste, dont 39 en PACA, et « en première nationale », « Postaccess, un verrou intelligent qui permet de maîtriser à distance l’accès à son domicile ou à son entreprise. Ce service n’existe pas en distribution publique à ce jour », est formel Fabrice Monsallier, directeur de l’innovation et de la transformation digitale du groupe. « Cette région était la plus adaptée pour ce test car elle possède un marché locatif important et notamment saisonnier et un fort réseau de TPE/PME, qui sont avec les particuliers, des marchés- cibles », précise-t-il.

Le smartphone détient la clé

« Finis les problèmes de clés. Avec son Smartphone mais aussi à partir d’objet connectés de type bracelets, badges, cartes, l’utilisateur de Postaccess peut définir qui a accès à son domicile et à quelle heure, d’où il veut et quand il veut. La facilité d’usage est aussi un élément de différenciation de notre offre car le système est facile à installer, sans percer ni changer de serrure », défend Philippe Clément. Il se gère à partir d’un site web ou via l’application téléchargeable sur Google Play ou Apple Store. L’offre est packagée en trois niveaux de prix : 7,99, 9,99 à 11,99 €/mois, celle-ci intégrant des options comme l’alerte en cas de suspicion d’infraction. Hors prix du pack et paramétrage à la demande, mentionnent les CGV !

Objectif à court terme : 1 000 clients

Si l’objectif de 1 000 clients est atteint dans les prochains mois, reprend Fabrice Monsallier, il sera déployé sur tout le territoire, sans autre précision sur le business plan. La solution, protégée par une trentaine de brevets par le partenaire et conforme aux normes de cryptage AES 256 utilisées dans le domaine bancaire, a été développée (sous licence OEM) par la start-up basque Openways, qui disposait d’une technologie similaire en BtoB. La Poste n’a donc pas l’exclusivité. L’opérateur n’entend pas s’arrêter là et pousser sa logique « dans d’autres univers comme la télésurveillance, le soutien aux personnes dépendantes, la sécurisation des échanges numériques… ». Et le facteur de devenir multiservices.

A.D

Photo : Fabien Monsallier, directeur de l’innovation et de la transformation digitale du groupe La Poste ce mardi 1er février à Aix-en-Provence à l’occassion du lancement d’une offre qui incarne le virage numérique de La Poste.

 

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Ecosystème

Aix-en-Provence : Wi-pool lève 400 K€ pour accélérer son développement en France et à l’international

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Créé en 2018 à Aix-en-Provence par Antoine Debois-Frogé, Wi-pool se positionne sur le marché comme une société d’ingénierie qui a souhaité révolutionner le monde de la couverture de piscine en proposant des solutions de fonds mobiles connectées qui répondent aux attentes des propriétaires de piscines les plus exigeants. Design, sécurité, respect de l’environnement, conception et fabrication 100 % made in France de ces équipements sont autant de points clés qui composent son offre. Fort de ces éléments, Wi-pool connait une croissance soutenue de ses activités et souhaite passer une nouvelle étape en 2021 en accélérant ses ventes directes, B2B et international.
‘’D’ores et déjà, nous sommes fiers d’annoncer un volume de commandes fermes de plus de 1,7 millions d’euros en 2020 avec un objectif de 2,5 millions d’euros en 2021’’ explique Antoine Debois-Frogé, fondateur et CEO de Wi-pool. ‘’Cette performance s’explique par l’innovation de notre offre brevetée, notre approche industrielle et l’intégration des prestations réalisées par nos équipes de conception et nos installateurs.’’
C’est dans ce contexte que Wi-pool annonce un tour de table de 400 000 euros réalisé auprès de deux family office pour accélérer fortement en 2021 et se positionner comme la référence incontournable sur le marché des couvertures de piscine haut de gamme. Cette opération structurante permettra notamment à l’entreprise de renforcer ses capacités R&D, de faire évoluer son bureau d’étude, de recruter de nouveaux talents et de lancer sa nouvelle stratégie commerciale et marketing en France comme à l’international.

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Big Data

Marseille : le projet Shelt.In, lauréat d’Epitech Experience 2021, l’évènement dédié à l’innovation

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Sauver la vie de ceux qui la risquent, c’est l’ambition du projet Shelt.In conçu par six étudiant du campus marseillais d’Epitech et grand vainqueur du trophée et du prix des étudiants d’Epitech Experience 2021. Évènement annuel dédié à l’innovation et organisé par l’école Epitech, ce dernier s’est déroulé le dernier weekend de janvier dans un format 100% digital, adapté au contexte sanitaire. Organisé sur deux jours, Epitech Experience a réuni de nombreux acteurs de la Tech, qui ont pu découvrir des projets innovants conçus par les élèves de cinquième année, particulièrement axés sur l’e-santé, la fintech et la Data cette année.
Grande nouveauté cette année, la mise en place d’une plateforme crowdfunding sur laquelle les étudiants et le jury de l’édition 2021 ont investi 52 millions de Tech Coins, monnaie virtuelle créée pour l’événement, afin d’élire les projets qu’ils trouvaient les plus percutants, engagés et viables. Chaque année, cet événement donne naissance à des entreprises prometteuses, dont certaines ont levé depuis des dizaines de millions de dollars.
Parmi les 14 Epitech Innovative Projects en compétition pour remporter le trophée 2021, le jury, composé de professionnels de la Tech (Ubisoft, Google, Microsoft, Orange, FNAC, Mano Mano, L’Oréal, AWS, BNP…), a finalement tranché pour Shelt.In.

Sauver la vie de ceux qui la risquent

Shelt.In a pour ambition de mettre la technologie au service de la sécurité́ des combattants du feu. Il s’agit d’un boitier connecté et portable accompagnant les pompiers durant leurs interventions afin de réduire les risques d’accidents lors d’une intervention. Ce boitier comprend un GPS pour connaître en temps réel la position géographique, un accéléromètre, un gyroscope, un détecteur cardiaque et un logiciel d’intelligence artificielle qui traite les données. Il n’existe que très peu d’outils et de technologies développées spécialement pour eux, excepté le classique talkie-walkie. Or chaque année, les pompiers sont victimes de près de 55.000 accidents de services. Souvent ces accidents pourraient être évités, mais aujourd’hui, à cause d’un matériel trop rudimentaire, le chef d’intervention manque d’informations pour pouvoir agir.
« Gagner ce Trophée va nous permettre de pouvoir accélérer la mise en production et nous rapprocher de notre objectif : sauver la vie de ceux qui la risquent. » souligne l’équipe du projet Shelt.in.

Le jury a également accordé deux autres prix. Le deuxième trophée a été accordé à Whisp’ear développé par des étudiants du campus de Montpellier. Leur projet : un système d’assistance aux sourds et malentendants dont l’objectif est de proposer à l’utilisateur une expérience domotique connectée, mais également financièrement plus accessible que le matériel existant.
Le troisième prix est revenu à l’application mobile du projet Diabetips (campus de Nancy) qui accompagne les personnes atteintes du diabète dans leur vie de tous les jours.

L’équipe du projet Shelt’In (Marseille) 

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Ecosystème

Toulon : la start-up Indewatt connue sous le nom de Sunleavs lève des fonds pour amorcer sa croissance

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Créée à Toulon mais implantée à Aix-en-Provence, au sein de la pépinière Cleantech du Technopôle de l’Arbois, la start-up Indewatt, plus connue sous le nom de sa solution, Sunleavs (“feuilles de soleil” en anglais), compte ouvrir son capital et lance une levée de fonds de 150 K€ sur la plateforme Ayomi afin d’amorcer sa croissance.
Sur le nouveau marché de l’autoconsommation énergétique, la solution Sunleavs, récompensé d’un prestigieux « CES Climate Change Innovator Award 2020 » lors du dernier CES de Las Vegas, permet de faciliter l’émergence de communautés énergétiques grâce à une plateforme web et à un capteur physique branché sur le tableau électrique de chacun des membres. L’objectif d’Indewatt et de son fondateur, Romain Chayla, est clair : auto-consommer l’intégralité de l’autoproduction. Un objectif qui intéresse vivement les Français : 88% d’entre eux préféreraient consommer directement leur électricité solaire plutôt que de l’acheter à un fournisseur.

Sunleavs ou la consommation partagée d’énergie solidaire

Romain Chayla et son CES Climate Change Innovator Award

L’homme est-il capable, à l’image de la nature, de capter et de stocker l’énergie solaire qui l’entoure pour subvenir à ses besoins domestiques quotidiens ? C’est de cette interrogation qu’est né Sunleavs, un Solar Social Network, véritable réseau social entre habitants d’un même quartier. Les Solar Social Clubs établis dans chaque quartier sont capables, grâce à des outils et des services, d’investir ensemble dans un système de production d’électricité solaire locale qu’ils peuvent partager, consommer ou échanger en temps réel selon leurs besoins et ainsi mieux piloter leur autonomie énergétique. La plateforme Sunleavs crée du lien social dans le voisinage de l’unité de production électrique. Les habitants d’un quartier (propriétaires ou locataires d’une maison ou d’un appartement dans un rayon de 1 km) investissent ensemble dans le photovoltaïque. Ils partagent et répartissent ensuite l’énergie produite, au plus près des besoins de chacun. La répartition dynamique de l’énergie est analysée par les algorithmes intelligents et auto-apprenants de Sunleavs. De plus, il existe également un système de “stockage virtuel” : si le consommateur ne consomme pas l’énergie (ex : il est en vacances), celle-ci est répartie sur les autres habitants du quartier et rétribuée le jour où il en a besoin. Le système se base donc sur l’intelligence collective et la solidarité.
Romain Chayla, qui a 20 ans d’expérience dans les énergies renouvelables et la gestion d’installations, prévoit de déployer sa solution dès 2021 en commençant par un projet pilote au sein de la commune de Solliès-Pont (Var, 83). L’objectif du projet est de tester le capteur et la plateforme de visualisation des données en condition réelle. Pour cela, 5 foyers résidant dans un rayon d’un kilomètre maximum, seront dotés de la solution Sunleavs, créant ainsi le premier ‘’Solar social club’’ à partir duquel seront analysés en temps réel les retours utilisateurs et permettant de tirer un bilan et apporter les ajustements à la solution.

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