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Economie numérique

La CPME Sud sort une enquête sur l’impact du Covid-19 sur les TPE/PME, les résultats sont alarmants

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La CPME Sud, première organisation interprofessionnelle de défense des TPE et PME, a mené́ une enquête sur l’impact de la crise du Covid-19 sur l’activité́ des entreprises de la Région. Réalisée en ligne auprès de 1450 chefs d’entreprise des 6 départements de la région (Var, Vaucluse, Bouches du Rhône, Hautes Alpes, Alpes de Haute Provence et Alpes Maritimes), tous secteurs d’activité confondus, cette enquête démontre le retentissement très lourd de la crise sanitaire sur l’activité́ des entreprises. Les résultats particulièrement inquiétants, incitent les responsables de la confédération à mener des actions de soutien aussi bien au plus haut niveau étatique pour l’aménagement législatif, que sur le plan opérationnel avec des mesures immédiatement applicables.

Chiffres clés

  • 6% des dirigeants interrogés constatent une baisse de leur chiffre d’affaires supérieure à 50%.
  • 65% des chefs d’entreprise évaluent cette baisse entre 50 et 70%
  • 61% des entrepreneurs craignent une faillite de leur entreprise après décision de la fermeture, soit plus d’un dirigeant sur deux.
  • 45% des entreprises disposent de seulement un mois de trésorerie pour couvrir les charges d’exploitation.
  • 46% des TPE-PME subissent des retards de paiement, soit une entreprise sur deux.

Concernant les dispositifs d’aides

  • 87% des entrepreneurs s’estiment bien informés sur les aides et les accompagnements dont ils peuvent bénéficier.
  • 59% ont déjà̀ fait une demande d’activité́ partielle,
  • 52% une demande de report des échéances fiscales et sociales
  • 38% ont demandé́ à bénéficier du prêt garanti par l’Etat (PGE)
  • 42% des TPE ont sollicité́ l’aide du fonds de solidarité.
  • 80% des dirigeants ont le sentiment d’avoir été́ épaulés par leur banquier

L’enquête souligne également que plus des trois quarts des entreprises (76%) déplorent le manque de soutien de leur assureur.

 

Pour accéder à l’enquête de la CPME Sud, cliquez sur l’image

 

Mesures d’accompagnement à la reprise de l’activité économique

La CPME Sud a été́ depuis le début de la crise aux côtés des entreprises afin de les aider à comprendre et à adopter les différents dispositifs mis en place. Grâce à la mobilisation de ses équipes territoriales en contact permanent avec les chefs d’entreprise et aux remontées d’informations qu’elle détenait, la CPME Sud a été à même d’intervenir au plus haut niveau de l’Etat, permettant aux responsables du gouvernement de réajuster, le cas échéant, certaines des mesures proposées.
Restant fortement mobilisées, les équipes de la confédération travaillent sur les nouvelles mesures à venir, notamment :

  • Permettre de décaler ou d’annuler tous les impôts. (A ce stade, les mesures fiscales exceptionnelles ne portent que sur les impôts directs).
  • Examiner la possibilité de transformer les reports en annulations de charges sociales
  • Inciter les préfets à accepter les demandes de dérogations d’ouverture de marchés de plein air
  • Améliorer l’accessibilité et la transparence des mécanismes de financement du Prêt Garanti par l’Etat (PGE) et du Fonds de solidarité (complexité des documents à fournir, coûts à prévoir, différés de remboursement…)
  • Elargir le report ou l’exonération ponctuelle de loyers commerciaux sans léser les bailleurs indépendants
  • Rendre possible pour les TPE/PME la mise en oeuvre du dispositif de prise – Instaurer un dispositif faisant en sorte de couvrir financièrement tout ou une partie des pertes d’exploitation des TPE-PME assurées pour ce risque 

La Box ‘’Protégeons nos salariés’’ : une action concrète pour une reprise imminente

Soucieuse d’être présente aux cotés des entreprises dans la période complexe de dé-confinement, la CPME Sud a souhaité accompagner les chefs d’entreprise et leurs salariés pour aborder le retour à l’activité le 11 mai prochain dans les conditions sanitaires optimales. Constatant que beaucoup d’entreprises se sont retrouvées contraintes de ralentir, voire de stopper leur activité par manque d’Equipement de Protection Individuelle (EPI), la CPME SUD a lancé une initiative régionale : la box « Protégeons nos salariés », pour permettre aux entrepreneurs et à leurs salariés à un retour à une activité sécurisée.
Cette initiative a été lancée et mise en place par la CPME Sud en partenariat avec l’entreprise adaptée Antilope. La box « Protégeons nos salariés » by CPME Sud est composée de 3 masques lavables (norme AFNOR), de 200 lingettes antiseptiques et d’1 flacon de gel hydro alcoolique 250 ml (tous les produits sont fabriqués en France).
La CPME Sud a également souhaité montrer son soutien auprès des professionnels de santé et les soutenir dans cette période. Ainsi, pour chaque Box vendue à prix coûtant (16€), la CPME Sud s’engage à reverser 1,50 € HT à Phoceo, le fonds de dotation des hôpitaux, dédié à la recherche et aux soignants pour le Covid-19. Cette initiative a séduit la CPME au niveau national qui a d’ores et déjà repris ce concept et l’a proposé à l’ensemble des confédérations du territoire.

Covid-19 et CPME Sud : Le jour d’après

En vue de résister à la crise économique qui se profile dans les semaines et les mois à venir, la CPME Sud s’associe naturellement aux réflexions menées autour du « Plan Marshall Covid-19 », pour sauver le tissu économique local et régional.
« Si incontestablement les mesures de ce plan Marshall relèvent d’un apport d’investissement de la part de l’Etat et des collectivités, la reprise passera inévitablement par un encouragement à la consommation locale et par un appel au sens citoyen. La contribution individuelle sera indispensable à la sauvegarde des entreprises du territoire ». souligne Alain Gargani, président de la CPME Sud.
Les résultats de cette réflexion ainsi que les premières propositions seront présentées prochainement au Gouvernement à travers le président de la CPME Nationale, François Asselin.

Photo de Une : Alain Gargani, président de la CPME Sud 

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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