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Economie numérique

e-Mana, Qwant, Jaguar Network, Wooxo…s’engagent à lutter contre la dépendance numérique aux GAFAM & NATU

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Quelques entreprises régionales, e-Mana (Aix-en-Provence), Qwant (Sophia-Antipolis), Jaguar Network (Marseille) et Wooxo (La Ciotat), pour ne citer qu’elles, se sont associés à l’appel lancé le 9 avril dernier, par un collectif d’entrepreneurs, de pionniers et de décideurs du numérique français, pour une liberté, une souveraineté et une sécurité numériques immédiates.
Ce collectif rassemble à ce jour plus de 200 acteurs du numérique qui s’engagent à lutter contre la dépendance numérique en offrant des solutions souveraines pour répondre aux besoins et usages essentiels du numérique.
Leur objectif : réduire la dépendance numérique avec pas plus de 50% d’outils numériques d’acteurs extra-européens pour limiter notre dépendance dans le secteur public. Privilégier les solutions alternatives françaises ou européennes à tous ces services américains.

Appel du 9 Avril : Pour une Liberté, une Souveraineté et une Sécurité Numérique immédiates

Un collectif d’entrepreneurs, de pionniers et de décideurs du numérique français engagent le gouvernement à mettre la priorité sur la souveraineté et sur la confiance numérique ce qui permettra d’accompagner les efforts de transformation digitale et d’industrialisation 4.0 nécessaires après la crise associée au Covid-19

La crise du Covid-19 nous a montré avec une acuité dramatique notre dépendance à l’industrie chinoise : masques, médicaments, respirateurs… autant de produits indispensables que nous ne savons plus produire suffisamment en local et qui posent un problème grave en temps de restriction.

La situation est la même dans le numérique. Notre dépendance – cette fois-ci aux Etats Unis – est colossale. Que ce soit dans la sphère privée pour les moyens de communication ou encore pour les entreprises dans leur fonctionnement. Nous sommes dans une situation de dépendance totale aux plateformes globales qu’on regroupe sous les acronymes GAFAM & NATU*.

Ce n’est pas nouveau mais cela prend une sensibilité accrue quand il apparaît que la société Palantir connue pour ses liens avec les services de renseignements américains est envisagée à la fois par l’AP-HP (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) pour contrôler les cas de Covid-19, et par l’Etat pour organiser le plan de déconfinement en France qui consisterait à tracer numériquement tous les français via leur smartphone. Notre dépendance devient non seulement économique mais aussi sociétale et obère nos libertés fondamentales. De plus comment garantir la protection de nos données personnelles ?

C’est pourquoi, alors qu’il existe des solutions alternatives européennes et souvent françaises à tous ces services américains, nous appelons à un sursaut salutaire pour faire de cette crise et de la reconstruction qui s’en suit, une opportunité de reprendre notre souveraineté numérique avant qu’il ne soit trop tard. Particulièrement sur les sujets régaliens tels que la santé.

Ces entreprises sont industrielles et reconnues. Elles remplissent tous les besoins alternatifs aux GAFAM, avec la garantie d’une sécurité et d’une liberté des données. Elles sont en mesure de couvrir les besoins numériques fondamentaux, pour les entreprises, pour les collectivités, pour les services de l’Etat, et pour tous les citoyens. Ces sociétés ont tout de suite réagi en proposant des offres de solidarité pendant la crise, pour les établissements de santé, l’Etat, les entreprises, les étudiants… Elles sont déjà au combat pour aider toutes celles et ceux qui doivent aujourd’hui changer leur pratique dans l’urgence et utiliser un système numérique dans leur quotidien pour survivre.

A-t-on imaginé un instant ce qui peut se passer si l’administration américaine applique les mêmes règles que pour les masques, c’est à dire un arrêt des exportations aux logiciels, au cloud et donc à tous les services que consomment l’Etat, les entreprises, et les citoyens ? Quelles garanties de disponibilité aurions-nous en cas de crise numérique ?

En responsabilité, nous demandons qu’un changement de cap sur les approvisionnements numériques de grande ampleur, et leur cybersécurité, soit effectué dans les semaines et les mois à venir pour nous préparer à une autonomie devenue nécessaire à commencer par l’état et ses collectivités territoriales, mais également les entreprises essentielles et vitales au fonctionnement de la nation.

C’est le moment d’endiguer la dépendance qui s’est développée sur ces 20 dernières années. La France numérique de l’avant 2000 disposait de tous les prérequis nécessaires à alimenter sa souveraineté et à accompagner ses citoyens vers un numérique de confiance.

Trois orientations immédiates :

  1. Cartographie des besoins numériques fondamentaux et des acteurs français et européens permettant à court terme de subvenir à ces besoins dans les infrastructures, les logiciels, les plateformes, les services et les usages.
  2. Utilisation d’acteurs français et européens numériques pour tout le secteur public, les OIV (Organismes d’Intérêts Vitaux), l’éducation, la santé… Exemplarité de l’État, des acheteurs publics et des grandes entreprises.
  3. Fiscalité favorable aux engagements et investissements dans le numérique souverain.

Cette démarche salvatrice pour nos concitoyens permettra d’injecter 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires dans nos entreprises du numérique françaises sur 5 ans tout en permettant à la France de rattraper son retard sur des pays comme la Grande Bretagne où le numérique représente 10% du PIB (vs 6% en France en 2019)

Nous sommes à la disposition du gouvernement pour organiser avec les acteurs des filières « infrastructure numérique », « cybersécurité », « édition de logiciels et plateformes » une riposte à la hauteur de la guerre qui se joue en ce moment, et poser les bases d’une industrie numérique qui réponde à nos enjeux futurs.

L’appel du 9 avril a été lancé par Raphael Richard (Néodia), Pascal Gayat (Les Cas d’OR du Digital, Les Pionniers du Digital), Matthieu Hug (Tilkal), Alain Garnier (Jamespot)

Les signataires : Christophe Agnus, Pierre Alzon, Teoman Atamyan, Florian Bachelet, Hervé Bloch, Adeline Bonnefont, Geneviève Bouché (Forum Atena), Nelly Brossard, Paul Choppin de Janvry, Jean-Noël de Galzain (Wallix), Edouard de Miollis, Amaury Delloye, Pierre-Alexandre Demey, Philippe Dewost, Philippe Didier, Damien Douani, Ludovic Dubost (Xwiki), Fabrice Epelboin, Jean-Pierre Eskenazi, Thomas Fauré (Whaller), Anne Gayat (Vidmizer), Pascal Gayat (Les Pionniers du Digital), Vanessa Girard, Olivier Gosset, Yann Gourvennec, Philippe Guguen, Olivier Guilhot, Erwan Huhardeaux (Vidmizer), Godefroy Jordan, Octave Klaba (OVH Cloud), Michel-Yves Labbé, Bruno Langlois, Frédérique Lebrun, David Legendre, Bertrand Lenotre, Jean-Pierre Levieux, Michel L’Hostis, Benjamin-Patrice Magnard, Dorothée Mani, Frank Michel, Edith Nuss, Michel Paulin (OVH Cloud), Franck Pasquet, Emmanuel Pesenti, Julien Provost-Langot, Olivier Robert, Matthieu Ruault, Nacira Salvan, David Schwarz, Marc Solomone, Ivan Subileau, Dominique Tessier, Joëlle Toledano, Cyril Toulet, André Vaugan, Isabelle Veil, Jean-François Vermont, Vanessa Vincent, Yann Lechelle (Scaleway), Mathieu Llorens (AT Internet), Luca Gerini, Jacques Guerreau, Myriam Gorlier, Patrick Bergougnou (Cirpack/Amplement), Marc Wolff (Stratow), Antony Martinez (EALICO), Stéphane Morin, Michel Dernis (Atrium), Thierry Duflos (Atrium), Stéphane Bouillet (Influence4You), Jean-Jacques Urban Galindo, Christophe Dubois Damien, Arnaud Barbier, Stéphane Rouquette, Steph Draperi, Sandrine Murcia (Cosmian), Louise Batista, Gaëlle Gutnick, Olivier Morel (Ilex International), Thierry Bayon, Kevin Polizzi (Jaguar Networks), Philippe Honigman (Tribute), Patrick de Carvalho, Raynald Wauters (eMana), Marc Kervella (ITNetwork), Guillaume Dumanois, Mathieu Isaia, Frédéric Kunegel, Guilhem Giraud, Matthieu Rigotto, Guillaume Thibaux, Loïc Bournon, Valentin Przyluski (NetFrame), Luc d’Urso (Wooxo /Atempo), Benoît Thieulin, Cédric Manca, Georges Dos Santos, Matthieu Duchateau, Nicolas Garcin, Thomas Balladur (Interstis), Vincent Bouthors (Jalios), Frédéric Pierucci, Jean-Michel Billaut, Eric Mahé (CloudSkiff), Thomas Serval, Daniel Lavigne, Noham Choulant, Catherine Norah-China, Pierre Baudracco, Alexandre Brianceau, Laure Muller, Lionel Roux (Wimi), Enrique Indacochea-Hoyle, Fabrice Lenoble (TeachReo), Federico Smith, Hugues de Mazancourt (APIL), Frans Imbert-Vier, Martial de Villepin, Charles-Henri Becquet de Mégille, Antoine Duboscq (Wimi), Gilles Montier (Kairntech), Florent Gilain, Hela Atmani (Expanders), Pierre-Alain Raphan, Laura Agasse, Bertrand Servary (NetExplorer), Gérard Dupin (Taho!), Christophe Bourel, Gautier Dudault, Patrice Noailles-Siméon (Forum Européen des politiques d’Innovation), Gérard Péliks (Les lundis de la cybersécurité), Jacques Cazin (Adways), Fabrice Clerc (6Cure), Arnaud Muller (Saagie), Pierre Bouffay, Clément Castano, Sophie Lance, Patrice Andreani, Daniel Katz, Christophe Lemée (Deep Block), Alexandre Eruimy (Prestashop), Serge Soudoplatoff, Olivier Mathiot (thecamp), Nadège Onderka, François Caron (Empreinte.com), Jérôme Bondu, Alexandre Stopnicki, Eric Barbry, Sébastien Rittner, Marc O. Strauss-Kahn, Richard Bussienne, Antoine Rizk (Flamimen), Frédéric Libaud (NUM’X), Antoine Bourgeois (4MP), Valérie Quiniou, Dominique Palacci (Stimshop), Philippe Pinault (Talkspirit, Holaspirit), Carlos F., Maryse Bichon-Nougaillac, Michel Viano, Yann-Maël Larher, Fabien Imbault, Christophe Bouilhac, Theo Hoffenberg (Reverso), Oli Clément, Philippe Morlot, Gilles Enguehard, Tristan Nitot, Thierry Grillot (Linkello), Michel Lecomte (Smartrezo), Laurent Minne, Viviane de Beaufort (Club Génération Startuppeuse), Stéphane Blanc (AntemetA), Fabrizio Delage (Valeur Tech), Luca Gerini, Pierre Poullain (Valeur Tech), Eric Arbaretaz (Thésée Data Center), Lise Bachmann, Léonard Cox, Stéphane de Saint-Albin, Laurent Denel, Frédérique Kodrle, Laurent Marie (Worteks), Guillaume Nominé (Atolia), Jérôme Poincheval (Pepper Cube), Cyprien Roy (Wooxo), Solal Ville, Marc Wolff (Stratow), Alexandre Yeremian, Laurent Souloumiac (Glowbl), Christine Staes, Gervais Lesage (PragmaCity), Gil Francopoulo (Tagmatica), Philippe Luce, Romain Lhomme, Pierre-Nicodème Taslé (BeeBuzziness), Frédéric Dulac (Eolas), Jean-Claude Ghinozzi (Qwant), Gaël Duval, Nicolas Cote (Thetris), Didier Zwierski, Martin Mutel (Cypok Media), Eric Debonne, Michael Ferrec (Inspeere), Ghada Ajaka (Orness), Sabrina Menasria, Frank Ducret (Agnostik), Thierry Bardy (IMS Networks), Pascal Baratoux (Innovalead), Alain Berger (Ardans), Laurent Bel (AppCraft), Jean-Pierre Duval (Up!Company), Patrick Lahaye (AxeoBIM), Sophie Bolo, Léonidas Kalogeropoulos (Open Internet Project), Arnaud Créput (Smart Adserver), Benjamin Jayet (Gibmedia), Guillaume Bréjaud (oppScience), Thierry Bonnin (ALE), Sébastien Parent (ProLicent), Laetitia Paris (A-Amcos), Olivier Vit, Paul Benoit (Qarnot), Najette Kadri-Marouard.

*GAFAM : Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft, NATU : Netflix, AirBnB, Tesla, Uber,

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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