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Economie numérique

#Covid19 : Aix-Marseille-Provence Métropole et ses partenaires se dotent d’un fonds territorial solidaire de 50M€

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Pour faire face aux conséquences économiques liées à la crise sanitaire du Covid-19, la Métropole Aix-Marseille-Provence, le Département des Bouches-du-Rhône et l’ensemble des chambres consulaires du département sont pleinement mobilisés depuis plusieurs semaines et détaillent aujourd’hui les premières mesures d’un Plan de solidarité d’urgence complémentaire du soutien de l’État et de la Région pour accompagner les entreprises impactées et sauvegarder l’emploi.  Dans les Bouches-du-Rhône, elles sont près de 150 000 entreprises qui représentent près de 50% du PIB de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Ce plan de solidarité consiste à déployer un ensemble d’actions et de mesures mises en place pour agir en commun en direction des entreprises impactées par la crise sanitaire et répondre à leurs attentes, en complément des aides de l’Etat et de la Région. Pour sauvegarder l’activité et l’emploi sur le territoire, la Métropole Aix-Marseille-Provence entend agir de manière partenariale à travers des outils qui évolueront en fonction des effets de la crise et des dispositifs qui seront mis en œuvre.

Un fonds territorial et solidaire de 50 millions d’euros

Déjà doté de 40 millions d’euros, dont 35 millions apportés par le Département des Bouches-du-Rhône, 2,5 millions par la Métropole Aix-Marseille-Provence, et 500 000 euros par la CCI métropolitaine Aix-Marseille-Provence (CCIAMP), ce fonds mobilisera au total 50 millions d’euros et a pour objectif de soutenir les entreprises les plus vulnérables qui s’engagent à sauvegarder leurs emplois.
A l’instar de la Ville de Marseille, qui a d’ores et déjà annoncé son intention de rejoindre le fonds à hauteur de 2 millions, les communes qui le souhaiteraient pourront contribuer au financement de ce dispositif partenarial.
Cette aide sera gérée techniquement par la CCIAMP qui assure déjà le Guichet Unique du territoire pour les entreprises à la demande de l’Etat, via un outil en ligne qui centralisera les demandes des entreprises, accessible depuis le site internet de la CCIAMP (ccimp.com), et qui sera disponible à compter du jeudi 23 avril 2020.
L’aide prendra la forme d’une avance remboursable à taux 0 sur 18 mois et vise spécifiquement les situations d’urgence de trésorerie nées des conséquences de la période de confinement. Elle s’adresse à toutes les entreprises de moins de 20 salariés fragilisées par la crise, quel que soit leur statut, à partir de 30% de perte de chiffre d’affaires.
Le montant de chaque aide sera corrélé au nombre d’emplois à sauvegarder mais cette avance sera de 4 000 euros au minimum par entreprise et elle pourra atteindre jusqu’à 2 500 euros par emploi. Elle sera versée dans un délai maximum de 30 jours suivant la date de dépôt du dossier et sera cumulable avec les autres mesures de soutien public.

Un accompagnement renforcé des entreprises
Pour apporter conseils et expertise aux entreprises dans le contexte actuel, un dispositif d’accompagnement renforcé et de proximité est également mis en œuvre avec :

– Une « task force » composée de 20 développeurs économiques issus de tous les territoires de la Métropole Aix-Marseille-Provence, en coordination avec les équipes de la CCIAMP, de la Chambre d’Agriculture et de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat afin d’accompagner les entreprises et leur fournir des conseils personnalisés ;

– La mise en place du programme « Restart » visant à engager une montée en puissance des actions et partenariats déjà engagés par la Métropole afin d’aider les écosystèmes fragilisés à maintenir leur activité et à surmonter les déflagrations de la crise du Covid-19.

Un plan de soutien dédié aux centres-villes et noyaux villageois
Ce plan de soutien viendra prolonger les efforts d’ores et déjà engagés par les mairies et la Métropole en faveur de la redynamisation commerciale des villes et des villages du territoire. Il comprendra des aides à l’investissement et sera articulé avec les mesures gouvernementales attendues pour les commerces contraints de fermer durant la période de confinement.

Un guichet unique pour les entreprises prestataires de la Métropole
Pour répondre à toutes les questions que les entreprises prestataires peuvent se poser dans le cadre de l’exécution des marchés publics, la Métropole a mis en place un guichet unique qui peut être contacté par mail à l’adresse infos-marches-covid19@ampmetropole.fr

L’annulation des loyers de 400 entreprises pour la durée du confinement
La Métropole a développé depuis de nombreuses années des pépinières et hôtels d’entreprises sur l’ensemble du territoire permettant ainsi de soutenir la création, le développement et l’innovation des entreprises. Dans ce contexte exceptionnel, la Métropole Aix-Marseille-Provence annulera deux mois de loyer pour les près de 400 entreprises concernées, hébergées dans ses locaux.

Le soutien aux entreprises de transport de voyageurs délégataires
La Métropole a décidé du maintien de la rémunération des entreprises de transport de voyageurs délégataires de service public du réseau La Métropole Mobilité à hauteur de 77% du montant de leurs prestations habituelles.

La simplification des procédures de marchés et le soutien à la trésorerie des entreprises prestataires de la Métropole
En sa qualité de donneur d’ordre majeur, a Métropole Aix-Marseille-Provence a pris des mesures pour simplifier, accélérer et faciliter les procédures de passation et d’exécution des marchés publics et va également procéder à l’augmentation au maximum des acomptes mensuels et à la mise en œuvre d’une avance systématique pour les attributaires.

Unis pour l’économie locale, la Métropole et ses partenaires poursuivent leurs efforts afin de mettre en œuvre, dans les prochaines semaines, un Plan de relance économique destiné à garantir le maintien de l’activité, amortir le choc de la crise et permettre le redémarrage de l’économie locale.

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Economie numérique

Syntec Numérique prévoit un recul de 4,6% du secteur IT en 2020 et table sur 1% de croissance en 2021

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Lors de sa conférence semestrielle tenue jeudi 3 décembre, Godefroy de Bentzmann, président de Syntec Numérique, a présenté un bilan 2020 du secteur IT moins négatif que prévu malgré le ralentissement provoqué par la crise sanitaire. S’appuyant sur les résultats d’une enquête téléphonique commandée à IDC et réalisée du 5 octobre au 6 novembre 2020 auprès de 235 entreprises du secteur du numérique, l’organisation professionnelle des acteurs du numérique prévoit un recul de 4,6% du chiffre d’affaires de ses adhérents sur l’ensemble de 2020, avant un rebond de 1% en 2021.
« Le marché du numérique résiste mieux que la moyenne des secteurs en France, car il est stimulé par la transformation digitale des organisations », souligne Godefroy de Bentzmann dans un communiqué.
Syntec Numérique n’a pas manqué de souligner que c’était beaucoup mieux que les -6,7% anticipés lors de son enquête de printemps et que le secteur ferait deux fois mieux que le reste de l’économie. Cela n’en reste pas moins une déception pour un secteur qui affichait encore une croissance de 4,2% en 2019. Ainsi, cette année, 41% des entreprises interrogées seront en décroissance. Et seulement 33% en croissance.
La situation est par ailleurs contrastée selon les métiers : Ce sont les éditeurs qui ont le mieux résisté avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,3% en 2020 (contre 6,6% en 2019). A l’inverse, les entreprises de services du numérique (ESN) reculent de -4,2% (contre +3,1% en 2019).  Mais ce sont les entreprises d’ingénierie et de conseil en technologies (ICT) qui sont les plus touchées par le ralentissement économique. En 2020, leurs revenus ont plongé de 12,3% en raison de leur lien avec les secteurs en crise de l’aéronautique et de l’automobile durement touchés par la crise sanitaire. Les SMACs (social, mobilité analytique, Cloud) sont restés les moteurs de l’activité, avec une croissance estimée à +6,4% par rapport à 2019 (+12,2% pour le seul cloud). Dans ce secteur, le risque de suppression d’emplois est présent et plus de 10 000 postes sont en danger, selon le Syntec Numérique.

Rebond attendu pour 2021

Sur 2021, Syntec Numérique prévoit une croissance de 1%, mais ce rebond « reste limité et conditionné par l’évolution de la crise sanitaire et à la situation économique des clients ». La situation est pour l’instant contrastée suivant les différents acteurs de la filière. Cette croissance devrait être portée par une augmentation des dépenses IT « qui connaîtront une hausse importante pour 53% des organisations (clients & prospects) en 2021« , selon le Syntec Numérique. Les éditeurs de logiciels devraient repartir plus vite (+3,8%), suivis par les ESN (+1%) puis l’activité de conseil en technologie qui devrait toujours être en décroissance l’année prochaine (-3,3%).
Sur le front de l’emploi, les recrutements repartent à la hausse avec de nouveaux des tensions sensibles sur certains profils (notamment sur les métiers de la cybersécurité, l’intelligence artificielle, l’IoT…). Seuls bémols, la croissance sera limitée par l’absence de croissance embarquée des effectifs sur la partie conseil et le fait qu’un certain nombre d’entreprises clientes se sont fixé comme objectif de renégocier leurs contrats fournisseurs. ‘’Deux entreprises sur trois’’ dans le ‘’numérique disent avoir stabilisé ou augmenté leurs effectifs en 2020’’, selon le Syntec numérique.

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Economie numérique

Nice : Qwant s’engage pour un monde meilleur en signant le manifeste Tech For Good

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Soucieux de protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs, Qwant est plus que jamais en phase avec l’initiative « Tech For Good ». Avec 49 autres entreprises engagées, le moteur de recherche éthique souhaite répondre aux grands enjeux de notre temps à savoir, réduire la pauvreté, donner un accès à une éducation de qualité pour tous, lutter contre le réchauffement climatique et donner accès à une énergie propre à un coût abordable. Pour cela, il vient de rejoindre Tech For Good France, un réseau d’entrepreneurs et d’investisseurs qui développent et financent des solutions Tech et digitales afin d’accélérer la transition vers une société plus durable et plus responsable. De ce fait, Qwant est signataire du manifeste du même nom, pour répondre aux objectifs de développement durable inscrit dans l’agenda « Horizon 2030 » fixés par l’ONU. Au cœur de cette approche, une conviction : la technologie ne profite à la société, aux citoyens et aux consommateurs que si elle respecte leur vie privée, leur autonomie, leur liberté de choix et de compréhension.
‘’Ce manifeste Tech For Good représente toutes les valeurs que nous nous efforçons de mettre en place depuis la création de Qwant : éthique et responsabilité, souligne Jean-Claude Ghinozzi, le patron de Qwant. ‘’Au-delà du défi entrepreneurial, c’est un véritable engagement sectoriel des plus grands acteurs mondiaux, pour faire de la technologie le socle inébranlable sur lequel reposeront, les principes fondamentaux d’un monde meilleur.’’

Le défi du manifeste

Les 50 entreprises s’engagent à :

  • coopérer avec les efforts de la communauté internationale, dans le respect de l’État de droit et conformément à un devoir de vigilance et de transparence, pour mettre en place l’interdiction des contenus pédopornographiques, des contenus terroristes ou d’extrême violence en ligne, la réglementation des contenus haineux, la désinformation et la manipulation des opinions ;
  • mettre en œuvre dans leurs produits et services des principes tels que la “sécurité par la conception » et la « vie privée par la conception », la durabilité et la protection de la liberté de choix des consommateurs ;
  • assumer leurs responsabilités économiques et sociales en contribuant équitablement aux taxes dans les pays où ils opèrent ;
  • soutenir les efforts de recherche mondiaux pour développer une compréhension commune de la technologie, et organiser leurs recherches en consultation ou en collaboration avec les scientifiques et les citoyens, par exemple par l’ouverture et le partage des données en toute confiance et l’interopérabilité des plateformes ;
  • profiter de la révolution technologique pour relever les défis sanitaires et environnementaux ; pour contrôler, réduire et gérer les incidences de leurs activités sur l’environnement ; pour soutenir la transition écologique de leurs industries respectives ; et pour poursuivre les objectifs des Nations unies en la matière ;
  • veiller à ce que leurs technologies favorisent l’intégration sociale, professionnelle et économique, fassent progresser l’accessibilité de leurs services à tous, en particulier aux personnes handicapées et aux personnes traditionnellement marginalisées ou exclues, et réduisent partout la fracture technologique numérique ;
  • promouvoir la diversité et l’égalité des chances, notamment en ce qui concerne la justice sociale, l’inégalité des richesses, l’égalité des sexes et des races, l’affiliation religieuse et l’orientation sexuelle dans leurs stratégies d’entreprise, ainsi que dans la conception de leurs technologies et processus, dans la mise en œuvre de leurs solutions, dans l’expérience de l’utilisateur et dans la chaîne de valeur ;
  • soutenir les efforts visant à élargir la culture technologique, à éduquer le plus grand nombre possible de personnes à une connaissance raisonnée et à une utilisation responsable des données et des technologies et, à cet effet, renforcer la coopération entre les gouvernements, les entreprises, les universitaires, les communautés technologiques et la société civile.
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Cluster, association

Syntec Numérique et Tech‘In France fusionnent pour devenir l’acteur de référence dans le numérique

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La décision était attendue de longue date. Deux des principales organisations de la filière Tech en France, Syntec Numérique et Tech’In France ont annoncé vendredi 27 novembre leur intention de fusionner en 2021. Les conseils d’administration des deux organisations professionnelles du numérique en France ont entériné cette fusion. Elle devrait donner naissance à une nouvelle structure et marque, dont le nom n’est pas encore communiqué, d’ici le 2ème trimestre 2021. Son cadre juridique et sa nouvelle gouvernance restent encore à définir.

Les présidents de Tech’In France, Pierre-Marie Lehucher, et de Syntec Numérique, Godefroy de Bentzmann (Crédit Photo : Beger-Levrault/Syntec Numérique)

Déjà engagés dans des travaux communs, les représentants d’entreprises du numérique ambitionnent de faire de cette nouvelle entité l’interlocuteur de référence des entreprises du numérique pour les pouvoir publics en France et en Europe. La nouvelle entité représentera  65 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 600 000 emplois directs (éditeurs, SSII, intégrateurs, fournisseurs de services…).
Syntec Numérique et Tech’In France ont ciblé 5 grands enjeux, jugés prioritaires pour la France en matière de numérique, auxquels ils pensent pouvoir répondre par cette fusion : la place du numérique dans la société ; la France numérique en Europe ; la croissance et la compétitivité de nos entreprises du numérique ; la transformation numérique de toutes les entreprises et administrations, vecteur de croissance de l’économie ; les enjeux sociaux, sociétaux et écologiques du numérique.
Rappelons que le Syntec Numérique a été créé en 1969 sous le nom Syntec Informatique (devenu Syntec Numérique en 2010) pour représenter des entreprises de services du numérique (ESN), des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies. Aujourd’hui, il représente 2 000 adhérents réalisant 80% du chiffre d’affaires total du secteur. L’association Tech in France, quant à elle, a été créée en 2006 sous le nom d’AFDEL (Association française des éditeurs de logiciels) et comptabilise aujourd’hui 400 entreprises adhérentes. Sa mission est de rassembler et représenter des éditeurs de logiciels, de services internet et de plateformes.

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