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Aéronautique, spatial

Cannes : La start-up azuréenne O’Sol signe un accord avec le CNES

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La start-up cannoise O’sol, qui développe une solution solaire photovoltaïque innovante pour des applications itinérantes et/ou temporaires, vient de signer un accord avec le CNES, le Centre National d’Etudes Spatiales, basé à Toulouse pour mettre en œuvre une étude technique visant à déployer les générateurs d’O’Sol dans le secteur spatial. Le CNES souhaiterait en effet décliner cette solution énergétique sur ses nano satellites.

Une solution énergétique autonome
Entre la jeune pousse, fondée en 2016 par Idriss Sisaïd et Enrique Garcia Bourne, et le CNES, c’est une longue histoire qui remonte à 2014. A l’époque, les deux fondateurs d’O’Sol, alors ingénieurs, sont lauréats d’Act in Space, un concours porté par le CNES. Depuis, leur projet a donné naissance à la start-up et au dépôt d’un brevet technologique pour une solution énergétique solaire, mobile et autonome, grâce notamment au soutien de l’incubateur Paca-Est.
Baptisé Kino, le générateur d’O’Sol produit de l’énergie (puissance de 120Wc à 1kWc) pour un usage immédiat ou pour être stocké dans leurs batteries. Il peut également être interconnecté pour rapidement créer un mini-réseau électrique. Ressemblant à une fleur de tournesol, le générateur déploie automatiquement ses panneaux photovoltaïques et les oriente vers le Soleil, il peut être aussi piloté à distance.

Simple, robuste et fiable
Les premiers utilisateurs de la solution d’O’Sol, ce sont les professionnels des interventions temporaires et urgentistes (interventions humanitaires et militaires, mais également expéditions et événements temporaires). Ils nécessitent une source d’énergie pour alimenter leurs équipements, allant des téléphones et ordinateurs portables aux réfrigérateurs, projecteurs et sonorisations. Ils cherchent des sources d’énergie mobiles, simples d’utilisation, robustes et fiables.
Le générateur d’O’Sol se différencie de ses deux principaux concurrents: les groupes électrogènes d’un côté, et les systèmes solaires classiques de l’autre. Il a plus de mobilité, de simplicité et de flexibilité que les systèmes solaires traditionnels, tandis que contrairement aux groupes électrogènes il ne nécessite pas de carburant, n’émet pas de gaz d’échappement et nécessite moins de maintenance.

 

En 2019, mise sur le marché du générateur solaire Kino
Si la collaboration avec le CNES représente une belle reconnaissance pour O’Sol, l’entreprise n’en perd par de vue son objectif majeur : la mise sur le marché de son générateur solaire.
Pour l’heure, deux prototypes opérationnels, d’un diamètre respectif de 1m et 3,5m, ont été mis au point sur fonds propres. D’ici fin 2018, la jeune pousse se concentre sur le développement d’un Minimum Viable Product (MVP) et compte lancer son produit dès 2019, sur le marché français en premier. L’entreprise envisage également d’effectuer une levée de fonds en début d’année prochaine pour lancer la production de ses hélices solaires.
Enfin, toujours dans les objectifs, l’équipe d’O’Sol devrait se renforcer, passant de 6 collaborateurs à fin 2018, à 9 d’ici fin 2019.

http://osol.fr/

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Aéronautique, spatial

Cannes : Full Metal Energy remporte la 4ème édition du hackathon international ActInSpace® 2020

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Elles étaient 6 équipes à défendre leur projet lors de la finale Internationale d’ActInSpace® édition 2020, qui s’est joué à cause du Covid-19 le vendredi 5 février 2021, et face aux équipes de cinq autres nations, l’Allemagne, l’Australie, l’Argentine, le Burkina Faso et l’Estonie, c’est le projet cannois Full Metal Energy qui ressort grand vainqueur !
Ce concours international d’innovation initié par l’Agence spatiale française (CNES) a réuni cette année 35 pays, au travers de 58 villes sur les 5 continents. La 4ème édition d’ActInSpace® a démarré en simultané dans le monde, les 13 & 14 novembre dernier dans un format 100% virtuel compte tenu de la situation sanitaire, pour 3600 participants, représentant plus de 540 équipes prêtes à relever les 51 challenges proposés par le CNES, l’ESA et les partenaires d’ActInSpace®, à partir de leurs brevets ou données satellite.
Après avoir remporté la finale France, quelques jours auparavant, Full Metal Energy remporte la finale Internationale avec leur projet visant la génération d’énergie à partir de ressources minérales présentes en très grandes quantités à la surface lunaire et contribuant ainsi à la future présence d’équipes sur notre satellite naturel. Ce projet, validé par des industriels de renom, a d’ores et déjà un pied dans la fusée ! Ils remportent ainsi le grand prix ActInSpace® : l’expérience de l’apesanteur sur l’Airbus A310 Zero G !
Soulignons que c’est Telecom Valley, l’association qui anime l’écosystème du numérique sur la Côte d’Azur, qui a organisé l’étape cannoise pour la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, afin d’y apporter et mettre en œuvre son expertise en matière de hackathon.

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Aéronautique, spatial

Grasse : Bioceanor va connecter ses stations météo sous-marines de surveillance aux réseaux satellitaires de CLS

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C’est un partenariat stratégique que vient de conclure Bioceanor, startup implantée à Sophia-Antipolis, avec CLS (Collecte Localisation Satellites) spécialisée dans la fourniture de solutions d’observations et de surveillance de la Terre, filiale du Centre national d’études spatiales (CNES), d’Ardian et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Créée à Grasse en 2018, Bioceanor développe une solution de station météo sous-marine connectée capable de mesure en temps réel et par prédiction la pollution de l’eau. L’AquaReal, c’est son nom, regroupe toutes les dernières innovations technologies de l’IoT, du Big Data en passant par le Machine Learning.

Anticiper les risques de pollution
Via ce partenariat, les bouées intelligentes AquaReal vont être connectées aux réseaux satellitaires de CLS afin d’observer depuis l’espace les risques et impacts environnementaux qui planent sur les fermes aquacoles. Huîtres contaminées par la gastro-entérite, truites arc-en-ciel infectées par la nécrose hématopoïétique, les maladies des espèces issues de l’aquaculture sont difficiles à endiguer et pèsent lourd sur l’économie de la filière et sur la confiance du consommateur toujours plus soucieux de la qualité et de l’origine de son alimentation. L’enjeu est crucial face à la diminution du stock naturel : un poisson sur deux destiné à la consommation humaine dans le monde est issu de l’élevage et la France qui compte 3.500 fermes aquacoles est le deuxième des pays producteurs de l’UE avec 200.000 tonnes par an.
En s’associant, les deux entreprises vont ainsi assurer 24h/24 la surveillance et la collecte de données qui portent sur les propriétés physico-chimiques de l’eau selon 14 paramètres différents (quantité d’oxygène, pH, turbidité, salinité…). Les informations sont remontées via un cloud et affichées en temps réel sur un portail web et/ou une application smartphone. Elles vont permettre de mettre ainsi en place des indicateurs de la qualité microbiologique dont l’évaluation nécessite habituellement des prélèvements sur site et des analyses en laboratoires.

Samuel Dupont, CEO de Bioceanor

 ‘’L’expertise satellitaire de CLS est un accélérateur de nos algorithmes, explique Samuel Dupont, CEO de Bioceanor. ‘’C’est une brique technologique essentielle dans le développement de nos systèmes prédictifs. Allier les données satellitaires de CLS aux données terrains de nos dispositifs IoT permet d’alimenter les processus Big Data et machine learning pour l’observation, la compréhension et l’anticipation d’événements marins’’.
Et Gaëtan Fabritius, directeur de l’innovation et de la prospective de CLS, d’ajouter: ‘’Le spatial permet ainsi de surveiller et d’anticiper en permanence toute crise environnementale et sanitaire impactant entre autres les activités d’aquaculture. Ce partenariat nous apporte également un complément à l’offre de CLS en matière de surveillance des zones écologiquement sensibles, ports, infrastructures offshore, parc marins et aires marines protégées ».
Bioceanor qui a décroché en fin d’année dernière le Grand Prix Tech4Islands Awards 2019 a pour ambition de devenir une des références mondiales sur la prise de mesure et l’analyse de la qualité de l’eau. Son offre AquaReal commercialisée à travers le monde vise les aquaculteurs, les collectivités, les organismes d’Etat, les centres de recherches et tous ceux qui s’intéressent à la qualité de l’eau… Ainsi l’AquaReal est déjà utilisée en Polynésie pour la surveillance de la barrière de corail.

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Aéronautique, spatial

Cannes : Thales Alenia Space se voit confier la construction du satellite tout électrique Eutelsat 10B

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Dans un marché de l’espace actuellement difficile, c’est une bouffée d’air pour Thales Alenia Space (TAS) que la commande du satellite géostationnaire, Eutelsat 10B, annoncée mardi 29 octobre par l’opérateur européen de satellites Eutelsat. La mission de ce satellite « tout électrique » sera d’assurer la continuité des missions du satellite Eutelsat 10A (lancé en 1987, fin de vie opérationnelle en 2023), notamment de diffusion de chaînes de télévision, et de fournir des services de connectivité à bord des avions et des bateaux grâce à deux nouvelles charges utiles innovantes HTS (High-Throughput Satellite) a précisé Eutelsat.
Développé à partir de la plateforme Spacebus Neo de Thales Alenia Space, Eutelsat 10B doit être lancé en 2022 et fournira les services à haut débit sur l’Europe, le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, l’Atlantique, l’Afrique et l’océan Indien.
« Eutelsat 10B est le 28ème satellite commandé par Eutelsat à Thales Alenia Space, le 6ème satellite Thales Alenia Space basé sur la ligne de produits Spacebus NEO et le 4ème embarquant un processeur numérique transparent de 5ème génération pour une mission entièrement numérique », souligne dans un communiqué Jean-Loïc Galle, président de TAS, dont l’entreprise est également en course dans trois autres appels d’offres.

Eutelsat débourse environ 300 millions d’€ pour une capacité haut débit.
Le montant du contrat, quant à lui, n’a pas été communiqué mais le seul satellite, dont la durée de vie devrait être d’au moins 15 ans, reviendrait autour de 200 millions d’euros. Au total, avec le lancement et les assurances, l’investissement d’Eutelsat représenterait 300 millions d’euros. Dans son communiqué, l’opérateur européen relève juste que « l’investissement que représente EUTELSAT 10B ne modifie pas l’enveloppe d’investissements que s’est fixé Eutelsat pour un montant de 400 millions d’euros par an en moyenne sur une période allant de juillet 2019 à juin 2022 ».

(Crédit photos : Thales Alenia Space).

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