Bonjour, veuillez faire une sélection:

(*format pdf)

(** à défaut d'un CP en format pdf, vous pouvez nous envoyer les infos ici)

Vos infos

Suivez-nous

(Mais pas de trop près quand même...)

Aéronautique, spatial

Airbus et la RATP vont étudier la possibilité d’intégrer des véhicules volants dans le transport urbain

Publié

le

Dix jours à peine après son premier vol effectué dans l’usine d’Airbus Helicopters à Donauwörth (Allemagne), le ‘’CityAirbus’’, le démonstrateur de taxi volant, va faire l’objet d’une étude de faisabilité portant sur l’intégration des véhicules volants dans le transport urbain et offrir ainsi un service accessible au grand public. C’est à l’occasion du sommet Tech for Good qui a réuni à la veille du salon VivaTech les grands noms des nouvelles technologies que l’annonce a été faite par Airbus, leader européen de l’aéronautique et la RATP, la régie autonome des transports parisiens, un géant des transports en commun.
Les deux groupes s’estiment complémentaires pour avancer sur ce secteur du véhicule volant, sur lequel de grands groupes (Uber, Boeing…) ou des start-up (Volocopter, Hovertaxi…) du monde entier se positionnent. ‘’Les vols autonomes ne font plus partie de la science-fiction’’, affirme Guillaume Faury, le nouveau président exécutif d’Airbus depuis le 10 avril dernier. L’ancien patron d’Airbus Helicopters, à l’origine du projet CityAirbus poursuit : « Aujourd’hui, nous disposons des briques techniques, mais il faut les harmoniser afin de les intégrer dans la vie quotidienne des usagers sans remettre en cause note priorité, la sécurité« .
En plus de CityAirbus, Airbus développe d’autres sortes d’hélicoptères électriques et autonomes, baptisés Vahana, piloté par son centre d’innovation californien A3 et Pop.Up en partenariat avec le constructeur automobile allemand Audi.

Lire aussi : Le démonstrateur de taxi aérien urbain CityAirbus a réalisé son premier vol avec succès

Des navettes autonomes volantes à 1 ou 2 € du kilomètre
Il n’y a pas de projet concret pour le moment, assure-t-on chez Airbus. Mais le rapprochement signe toutefois une arrivée à maturité inédite pour les taxis volants. Les discussions entre Airbus et la RATP tourneront autour des infrastructures nécessaires pour ces trajets points à points, des impératifs de sécurité, du niveau acceptable de nuisances sonores, de l’investissement en jeu et bien sûr du prix pour les usagers.
’Sans préjuger des résultats de l’étude, explique Mathieu Dunant, directeur de l’innovation pour la RATP, ‘’on peut déjà imaginer qu’il n’y aura pas 3000 points d’atterrissage en Ile-de-France, mais plutôt quelques dizaines, sur de grands pôles intermodaux : les aéroports, La Défense, Massy, mais aussi des pôles touristiques comme Versailles ou Marne-la-Vallée Chessy.’’
L’idée est de proposer des trajets rapides et directs entre ces pôles, à la vitesse de 150 km/h. Ces navettes autonomes volantes pourraient débarquer sur le marché dans les cinq ans, et pourraient accueillir « de quatre à six places pour un coût de 1 à 2 euros au kilomètre’’, selon la RATP qui souligne toutefois qu’ elles n’auront pas vocation à remplacer les bus ou les métros.
Reste en suspens le gros point d’interrogation lié à la réglementation aérienne !

Facebook Comments
Lire la suite
Commenter

Répondre

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Aéronautique, spatial

Cannes : Full Metal Energy remporte la 4ème édition du hackathon international ActInSpace® 2020

Publié

le

Elles étaient 6 équipes à défendre leur projet lors de la finale Internationale d’ActInSpace® édition 2020, qui s’est joué à cause du Covid-19 le vendredi 5 février 2021, et face aux équipes de cinq autres nations, l’Allemagne, l’Australie, l’Argentine, le Burkina Faso et l’Estonie, c’est le projet cannois Full Metal Energy qui ressort grand vainqueur !
Ce concours international d’innovation initié par l’Agence spatiale française (CNES) a réuni cette année 35 pays, au travers de 58 villes sur les 5 continents. La 4ème édition d’ActInSpace® a démarré en simultané dans le monde, les 13 & 14 novembre dernier dans un format 100% virtuel compte tenu de la situation sanitaire, pour 3600 participants, représentant plus de 540 équipes prêtes à relever les 51 challenges proposés par le CNES, l’ESA et les partenaires d’ActInSpace®, à partir de leurs brevets ou données satellite.
Après avoir remporté la finale France, quelques jours auparavant, Full Metal Energy remporte la finale Internationale avec leur projet visant la génération d’énergie à partir de ressources minérales présentes en très grandes quantités à la surface lunaire et contribuant ainsi à la future présence d’équipes sur notre satellite naturel. Ce projet, validé par des industriels de renom, a d’ores et déjà un pied dans la fusée ! Ils remportent ainsi le grand prix ActInSpace® : l’expérience de l’apesanteur sur l’Airbus A310 Zero G !
Soulignons que c’est Telecom Valley, l’association qui anime l’écosystème du numérique sur la Côte d’Azur, qui a organisé l’étape cannoise pour la Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, afin d’y apporter et mettre en œuvre son expertise en matière de hackathon.

Facebook Comments
Lire la suite

Aéronautique, spatial

Grasse : Bioceanor va connecter ses stations météo sous-marines de surveillance aux réseaux satellitaires de CLS

Publié

le

C’est un partenariat stratégique que vient de conclure Bioceanor, startup implantée à Sophia-Antipolis, avec CLS (Collecte Localisation Satellites) spécialisée dans la fourniture de solutions d’observations et de surveillance de la Terre, filiale du Centre national d’études spatiales (CNES), d’Ardian et de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).
Créée à Grasse en 2018, Bioceanor développe une solution de station météo sous-marine connectée capable de mesure en temps réel et par prédiction la pollution de l’eau. L’AquaReal, c’est son nom, regroupe toutes les dernières innovations technologies de l’IoT, du Big Data en passant par le Machine Learning.

Anticiper les risques de pollution
Via ce partenariat, les bouées intelligentes AquaReal vont être connectées aux réseaux satellitaires de CLS afin d’observer depuis l’espace les risques et impacts environnementaux qui planent sur les fermes aquacoles. Huîtres contaminées par la gastro-entérite, truites arc-en-ciel infectées par la nécrose hématopoïétique, les maladies des espèces issues de l’aquaculture sont difficiles à endiguer et pèsent lourd sur l’économie de la filière et sur la confiance du consommateur toujours plus soucieux de la qualité et de l’origine de son alimentation. L’enjeu est crucial face à la diminution du stock naturel : un poisson sur deux destiné à la consommation humaine dans le monde est issu de l’élevage et la France qui compte 3.500 fermes aquacoles est le deuxième des pays producteurs de l’UE avec 200.000 tonnes par an.
En s’associant, les deux entreprises vont ainsi assurer 24h/24 la surveillance et la collecte de données qui portent sur les propriétés physico-chimiques de l’eau selon 14 paramètres différents (quantité d’oxygène, pH, turbidité, salinité…). Les informations sont remontées via un cloud et affichées en temps réel sur un portail web et/ou une application smartphone. Elles vont permettre de mettre ainsi en place des indicateurs de la qualité microbiologique dont l’évaluation nécessite habituellement des prélèvements sur site et des analyses en laboratoires.

Samuel Dupont, CEO de Bioceanor

 ‘’L’expertise satellitaire de CLS est un accélérateur de nos algorithmes, explique Samuel Dupont, CEO de Bioceanor. ‘’C’est une brique technologique essentielle dans le développement de nos systèmes prédictifs. Allier les données satellitaires de CLS aux données terrains de nos dispositifs IoT permet d’alimenter les processus Big Data et machine learning pour l’observation, la compréhension et l’anticipation d’événements marins’’.
Et Gaëtan Fabritius, directeur de l’innovation et de la prospective de CLS, d’ajouter: ‘’Le spatial permet ainsi de surveiller et d’anticiper en permanence toute crise environnementale et sanitaire impactant entre autres les activités d’aquaculture. Ce partenariat nous apporte également un complément à l’offre de CLS en matière de surveillance des zones écologiquement sensibles, ports, infrastructures offshore, parc marins et aires marines protégées ».
Bioceanor qui a décroché en fin d’année dernière le Grand Prix Tech4Islands Awards 2019 a pour ambition de devenir une des références mondiales sur la prise de mesure et l’analyse de la qualité de l’eau. Son offre AquaReal commercialisée à travers le monde vise les aquaculteurs, les collectivités, les organismes d’Etat, les centres de recherches et tous ceux qui s’intéressent à la qualité de l’eau… Ainsi l’AquaReal est déjà utilisée en Polynésie pour la surveillance de la barrière de corail.

Facebook Comments
Lire la suite

Aéronautique, spatial

Cannes : Thales Alenia Space se voit confier la construction du satellite tout électrique Eutelsat 10B

Publié

le

Dans un marché de l’espace actuellement difficile, c’est une bouffée d’air pour Thales Alenia Space (TAS) que la commande du satellite géostationnaire, Eutelsat 10B, annoncée mardi 29 octobre par l’opérateur européen de satellites Eutelsat. La mission de ce satellite « tout électrique » sera d’assurer la continuité des missions du satellite Eutelsat 10A (lancé en 1987, fin de vie opérationnelle en 2023), notamment de diffusion de chaînes de télévision, et de fournir des services de connectivité à bord des avions et des bateaux grâce à deux nouvelles charges utiles innovantes HTS (High-Throughput Satellite) a précisé Eutelsat.
Développé à partir de la plateforme Spacebus Neo de Thales Alenia Space, Eutelsat 10B doit être lancé en 2022 et fournira les services à haut débit sur l’Europe, le bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, l’Atlantique, l’Afrique et l’océan Indien.
« Eutelsat 10B est le 28ème satellite commandé par Eutelsat à Thales Alenia Space, le 6ème satellite Thales Alenia Space basé sur la ligne de produits Spacebus NEO et le 4ème embarquant un processeur numérique transparent de 5ème génération pour une mission entièrement numérique », souligne dans un communiqué Jean-Loïc Galle, président de TAS, dont l’entreprise est également en course dans trois autres appels d’offres.

Eutelsat débourse environ 300 millions d’€ pour une capacité haut débit.
Le montant du contrat, quant à lui, n’a pas été communiqué mais le seul satellite, dont la durée de vie devrait être d’au moins 15 ans, reviendrait autour de 200 millions d’euros. Au total, avec le lancement et les assurances, l’investissement d’Eutelsat représenterait 300 millions d’euros. Dans son communiqué, l’opérateur européen relève juste que « l’investissement que représente EUTELSAT 10B ne modifie pas l’enveloppe d’investissements que s’est fixé Eutelsat pour un montant de 400 millions d’euros par an en moyenne sur une période allant de juillet 2019 à juin 2022 ».

(Crédit photos : Thales Alenia Space).

Facebook Comments
Lire la suite

Facebook

Trending

X
X